Mois : mai 2021
Le conseil scientifique britannique vient de reconnaître qu’il a eu recours à des méthodes totalitaires pour faire accepter le confinement à la population durant les premières heures de la pandémie à Coronavirus en mars dernier
Les scientifiques font leur mea-culpa un an après le début de la pandémie à Coronavirus. Si dans certains pays au cœur de l’Europe, des citoyens se sont dressés contre leurs scientifiques qu’ils ont accusés de vendre la peur en connivence avec les médias, en Grande-Bretagne, cette triste réalité est finalement reconnue par le comité scientifique Scientific Pandemic Influenza Group, aussi appelé SPI-B qui a déjà procuré des conseils au gouvernement britannique dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire.
En effet, un an après le début de la pandémie, le comité reconnaît avoir eu recours à la peur pour contrôler le comportement des citoyens. Pour le comité qui semble faire son mea-culpa, cette stratégie a été “totalitaire”. C’est du moins ce que Lecourrier-du-soir.com a appris ce 14 mai du média anglais Telegraph.co.uk.
Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Clément Beaune a détaillé la mise en place du pass sanitaire, dès le 9 juin en France pour les rassemblements de plus de 1 000 personnes, et fin juin pour les voyages dans l’Union européenne.
Le secrétaire d’Etat Clément Beaune, chargé des Affaires européennes, a détaillé ce 16 mai sur Europe 1/CNews/Les Echos la mise en place du pass sanitaire à partir du 9 juin en France, pour accéder aux rassemblements de plus de 1 000 personnes, puis «autour du 20 juin» pour les déplacements au niveau européen.
«Nous travaillons à une coordination européenne sur une réouverture des frontières cet été afin de permettre de manière sécurisée la reprise de la circulation des personnes entre les pays de l’Union européenne», a-t-il développé, soulignant le fait que le pass sanitaire n’impliquait pas forcément la vaccination contre le Covid-19. «Il sera également possible de passer les frontières européennes en présentant un test PCR négatif de moins de 48 heures ou un certificat de rétablissement du Covid-19», a-t-il ainsi précisé.
«Le code sera le même pour aller à un festival ou pour voyager», a également expliqué Clément Beaune, selon qui «le pass sanitaire n’est pas une obligation de plus mais une chance supplémentaire». Le document sera utilisable à travers l’application TousAntiCovid ou en version papier et concernant le vaccin, seuls ceux approuvés par l’Union européenne (Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson and Johnson) seront reconnus, a précisé le secrétaire d’Etat, excluant ainsi pour l’instant les vaccins russe et chinois.
Explication sur les Variants
En Belgique c’est officiel, en France c’est du complotisme…
Près de la moitié des autotests reçus par l’État comportent une erreur dans la notice portant sur l’affichage du résultat, selon RTL. L’Éducation nationale a dû la rectifier et en faire part aux établissements scolaires.
L’Éducation nationale avait promis des dizaines de millions d’autotests aux établissements du secondaire d’ici à l’été, venant en renfort des tests salivaires pour améliorer le dépistage. Leur distribution a débuté lundi 10 mai dans les lycées. Cependant, comme le rapporte RTL, 43% de ces tests contenaient des notices avec une erreur, d’autant plus sérieuse qu’elle porte sur l’affichage du résultat.
D’après le texte, une barre affiche un résultat positif, et deux barres aussi. Cette semaine, le ministère de l’Éducation nationale a alerté par mail les directions des établissements, avec un lien vers la notice rectifiée. Il s‘agit des tests de la marque Panbio, destinés aux enseignants du secondaire.
Toutes les pistes sur l’origine du Covid ne sont pas explorées de la même manière déplorent des scientifiques, appuyés par de récentes révélations au sujet du laboratoire P4 de Wuhan.
L’essentiel
- La CNIL s’est prononcée, en extrême urgence, sur le projet du Gouvernement relatif à la mise en place d’un passe sanitaire pour réguler l’accès à certains lieux, établissements ou évènements, dans un contexte de levée des restrictions sanitaires.
- Tout d’abord, la CNIL rappelle la nécessité de s’assurer du caractère temporaire du dispositif.
- Elle estime ensuite que le fait que l’usage de ce passe soit limité aux évènements impliquant de grands rassemblements de personnes, à l’exclusion notamment des activités de la vie courante (lieux de travail, restaurants, commerces, etc.), permet de limiter les atteintes au droit à la protection des données et au respect de la vie privée des personnes.
- Néanmoins, compte tenu des enjeux pour les droits et libertés fondamentaux des personnes, la CNIL considère que la loi devra définir, de manière précise, les finalités, la nature des lieux, établissements et évènements concernés ainsi que le seuil de fréquentation minimal envisagé. Elle devrait également interdire la possibilité pour les professionnels qui ne sont pas visés par le dispositif de conditionner, de leur propre initiative, l’accès à leur établissement à la présentation du passe sanitaire.
- Enfin, la CNIL souligne que le dispositif devra intégrer un certain nombre de garanties afin de limiter autant que possible la divulgation et la conservation d’informations privées et d’éviter tout risque de discrimination, en raison de l’état de santé mais également en raison de la capacité d’accès et d’usage des outils numériques (possession d’un smartphone, utilisation volontaire de l’application « TousAntiCovid », etc.).
- La CNIL conclut que le recours à un passe sanitaire ne saurait être envisagé que sous les réserves et conditions détaillées dans son avis.