Mois : novembre 2021
L’affaire commence à l’automne 2020
Pfizer opère « à la vitesse de la science » disait Albert Bourla en 2020, président directeur général de l’entreprise. Peut-être la science est-elle allée un peu vite, alors. Un directeur régional qui travaillait pour l’organisme de recherche Ventavia Research Group, a déclaré au British Medical Journal que la société Ventavia qui assurait les essais cliniques, avait falsifié des données, enlevé l’anonymat des profils, employé des vaccinateurs insuffisamment formés, et tardé à assurer le suivi des effets indésirables signalés dans l’essai pivot de phase III.
L’affaire dénoncée par le journaliste d’investigation Paul D Thacker pour le British Medical Journal, commence à l’automne 2020 alors que Pfizer emploie plusieurs sous-traitants pour effectuer des essais cliniques, qui s’effectuent sur 44 000 personnes et sur 153 sites dans le monde. Elle concerne trois sites de l’entreprise Ventavia au Texas. Pour certains chercheurs qui testent le vaccin de Pfizer sur ces sites, la rapidité a peut-être été obtenue au détriment de l’intégrité des données et de la sécurité des participants. Le personnel chargé des contrôles de qualité était submergé par le nombre de problèmes qu’il découvrait. Après avoir les avoir signalés à plusieurs reprises à Ventavia, la directrice régionale, Brook Jackson, a envoyé une plainte par courriel à la Food and Drug Administration (FDA).
Et si les vaccins étaient en cause ? »
Montée des cas dans nombreux pays vaccinés
En Chine, où plus de 70% de la population est vaccinée, on assiste à une remontée du nombre de cas. Même scénario aux Pays-Bas, le taux d’infection augmente à nouveau alors que 67 % de la population est vaccinée.
Contre toute attente, alors que le taux de contamination avait récemment été à la baisse et que la population s’est fait vacciner à 80% avec un taux de 14% pour les injections de rappel, voilà que l’on fait face à une « poussée inhabituelle » du Covid-19 à Singapour. D’après les autorités sanitaires, ces nouveaux cas représentent des infections locales incluant 545 personnes de plus de 60 ans.
Vague d’infections dans un pays très vacciné
Le ministère de la Santé a confirmé mercredi 27 octobre un nombre record de 5 324 nouveaux cas de COVID-19 à Singapour – portant le nombre total de cas dans le pays à 184 419 – ainsi que 10 décès dus à la maladie. Les autorités parlent d’une “poussée inhabituelle” des cas dans un laps de temps relativement court.
Le 27 octobre est le 38e jour consécutif où des décès dus au COVID-19 sont signalés à Singapour, 248 personnes ayant succombé à cette maladie ce mois-ci. Le nombre de non vaccinés est minimal dans ces décès. Et dans le cas des vaccinés, on remarque que la vaccination n’a pas empêché les personnes concernées par une autre maladie sous-jacente (co-morbidité) de décéder. Ajoutons que cette vague de COVID-19 est principalement à développement interne. Parmi les nouveaux cas, 5 312 sont des infections locales : seuls 12 sont importés.
Le cas de Singapour pose donc très clairement le cas de l’efficacité du vaccin. Les autorités chinoises n’ont jamais caché le taux le 50% à 70% d’efficacité des vaccins (de facture classique) Sinovac ou Sinopharm. En revanche, le mythe de l’efficacité des vaccins d’un nouveau genre (à ARN messager) est en train de s’effondrer.
Avec le temps et plusieurs vagues, nous avons maintenant suffisamment de recul. En regardant ce qui se passe à l’échelle mondiale, après 7 milliards de doses injectées à ce jour, nous pouvons comparer l’année 2020 sans vaccin avec l’année 2021 avec vaccin, comparer les pays très vaccinés et ceux qui le sont moins. Il est temps de se poser des questions. Le bilan à l’heure actuelle devient significatif, portant sur 20 mois et des milliards d’individus. Quel bilan pour la vaccination de masse ?
On peut tout faire dire aux chiffres, je ne m’en prive pas, d’autres non plus. Si on peut montrer tel ou tel pays, pour dire tout et son contraire, c’est plus difficile en prenant la totalité du monde, en laissant de côté chaque particularité. En effet chaque pays a des conditions différentes, trop de facteurs pouvant modifier les résultats. La comparaison est parfois difficile, manipulatrice si on omet certains facteurs, mais en prenant la totalité, il y a moins de biais.
Voici côte à côte les courbes de cas de covid et de vaccinations dans le monde. La courbe des cas est parfaitement linéaire, on n’a pas l’impression qu’il y a eu cassure ou ralentissement avec les vaccinations. On note même une pente plus faible en 2020, puis une accélération.
Ceci dit, s’il n’y a pas de nouveau variant, il y aura ralentissement de la courbe de cas, qui sera attribué à tort aux vaccins. Ce sera l’inverse si un nouveau variant significatif apparaît.
On nous a dit en décembre 2020 que le vaccin nous protégerait à 96%, cela n’a pas été le cas. On nous a dit qu’il fallait vacciner tout le monde pour obtenir une immunité collective pour casser les contagions, cela n’a pas été le cas. Maintenant on nous dit, sans rire, que la troisième dose nous protégera à 95,6%.
Pfizer confirme l’inefficacité des vaccins !
Surprise, cette présomption d’inefficacité est confirmée par les laboratoires qui commercialisent et vendent leurs vaccins.
Il y a différentes façons de lire les études et articles. Il y a la lecture scientifique et statistique qui va saluer la méthodologie et valider les conclusions, même si elles sont erronées, le plus important étant que ce soit fait « dans les règles ». Cela a été le cas pour le Remdesivir et la plupart des vaccins. Même l’éminent énarque Laurent Alexandre a reconnu a postériori dans une interview qu’il s’était trompé sur le Remdesivir (ce que tous les autres n’ont pas fait), cela ne l’empêche pas continuer à faire confiance les yeux fermés à la même méthodologie.
A côté de cette lecture bêtement scientifique, il y a la lecture des résultats avec un peu de bon sens et en s’intéressant plus aux patients qu’à la méthodologie. Avec cette lecture non scientifique, les résultats publiés par Pfizer laissent perplexe.
Alors qu’une enquête fait état de la fermeture de 5700 lits dans les hôpitaux publics, faute de personnel, un amendement du sénateur communiste, pierre Laurent au projet de loi « vigilance sanitaire », demande au gouvernement un rapport sur ce sujet brûlant.