Mois : décembre 2021
La Haute autorité de Santé considère que la prise du Molnupiravir « risquerait d’induire une perte de chance pour les patients, qui ne se verraient pas traités » par un autre médicament plus efficace. Le gouvernement en avait pourtant commandé 50 000 doses.
Nouveau revers pour le Molnupiravir. La Haute Autorité de santé a annoncé ce vendredi 10 décembre qu’elle n’autorisait pas la distribution en France du Molnupiravir, le traitement antiviral de Merck contre le Covid-19. La HAS considère notamment que le manque d’efficacité du traitement (30 % de réduction des risques de progression vers la forme grave du Covid-19) « risquerait d’induire une perte de chance pour les patients, qui ne se verraient pas traités » par un autre médicament plus efficace.
Une décision de l’EMA toujours attendue
En conséquence, ce traitement qui devait être utilisé dès le mois de décembre ne sera pas utilisé dans l’Hexagone, malgré les espoirs qu’il avait suscités initialement. « En cette fin d’année, la donne va changer », assurait le ministre de la Santé et des Solidarités le 25 novembre dernier en référence à l’arrivée du Molnupiravir, dont 50 000 doses ont initialement été commandées pour traiter les patients symptomatiques à risque de faire une forme grave du Covid-19.
Depuis le lancement de la vaccination, l’Union européenne a déjà commandé 2,6 milliards de doses de vaccins. Mais 2,6 milliards de doses ce n’est pas suffisant. Il en faut encore plus. Toujours plus.
La Commission Européenne est entrain de négocier un nouveau contrat avec « un fabriquant unique » sur une livraison d’1,8 milliard de doses de vaccins supplémentaires qui s’effectuerait en 2022 et 2023, portant un total de 4,4 milliards de doses. Le contrat prévoirait « une obligation de livraison » avec un « calendrier mensuel » en ce qui concerne les acheminements. Les vaccins ARN Messenger BioNTech-Pfizer et Moderna seraient les grands favoris de ce juteux contrat qui ont été plébiscités par le conseil des scientifiques consulté par l’Union Européenne.
Cette information nous donne plusieurs points capitaux concernant le devenir de la vaccination au niveau européen :
- 4,4 milliards de doses pour un peu plus de 447 millions d’habitants de l’Union européenne représente environ une moyenne de 10 doses par européens toutes tranches d’âge confondues (donc les enfants) ! Ce qui signifie que la 3e dose ou « dose de rappel », n’est qu’une étape avant la 4e dose, puis la 5e, et la 6e en 2022. Et au-delà en 2023.
- La date d’abrogation du pass sanitaire en France qui est prévue « normalement » pour le 31 juillet 2022 risque d’être repoussée jusqu’à au moins 2023, voire 2024, ou peut-être à un avenir très lointain. Voire ne sera jamais abrogé.
- L’agencement de la vaccination obligatoire à l’échelle européenne, et dont la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen veut ouvrir une discussion à ce sujet.
- Sachant qu’une dose de vaccin ARN Messager coûte environ 24 dollars, soit 19,50 euros (si nous prenons le vaccin de Pfizer comme référence), 4,4 milliards de doses représentent environ 105,6 milliards de dollars, soit 85,8 milliards d’euros. Ce chiffre n’est qu’une estimation, mais indique à combien pourrait s’élever le montant de la facture des vaccins. Non content du scandale sur l’opacité des contrats avec les laboratoires pharmaceutiques, nous avons un scandale financier avec ce coût exorbitant que vont devoir payer les contribuables européens de leurs poches pour engraisser Big Pharma. Alors que des traitements moins coûteux et plus efficaces existent, comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine. Mais les gouvernements ont préféré ne pas en tenir compte, voire de les interdire, et de choisir de ruiner les caisses des finances publiques. Un « pognon de dingue » qui aurait pu servir à redresser les hôpitaux qui sont dans le rouge depuis au moins 20 ans.
Le ministre autrichien de la Santé Wolfgang Mueckstein a annoncé que les citoyens qui ne seront pas vaccinés au 1er février 2022, date d’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale, risqueraient une amende de 3 600 euros.
En Autriche, les citoyens qui refuseront de se plier à l’obligation vaccinale contre le Covid-19, qui entrera en vigueur le 1er février 2022, encourront une amende de 3 600 euros, a annoncé ce 9 décembre le ministre de la Santé Wolfgang Mueckstein, lors d’une conférence de presse.
La mesure concernera tous les Autrichiens à partir de 14 ans. L’exécutif autrichien a donc décidé de durcir un peu plus le ton.
Selon le projet de loi qui avait filtré il y a quelques jours dans les médias locaux, relayés par l’AFP, l’amende encourue pour toute personne de plus de 14 ans qui n’aurait pas sauté le pas devait être de 600 euros, un montant renouvelable tous les trois mois.
Fin du confinement le 13 décembre… seulement pour les vaccinés Les manifestations se multiplient dans le pays depuis l’annonce de cette mesure mi-novembre.
Selon la police, «plus de 40 000» personnes ont manifesté pour le troisième week-end consécutif le 4 décembre à Vienne, les autorités procédant à plusieurs arrestations pour troubles à l’ordre public.
Une semaine plus tôt, ils étaient 25 000 à Graz, deuxième ville autrichienne la plus peuplée.
L’Autriche est devenu le premier pays de l’UE à rendre la vaccination contre le Covid-19 obligatoire.
La mesure doit encore être approuvé par le Parlement, mais est soutenue par les principaux partis d’opposition, ce qui devrait faciliter sa validation législative, selon le gouvernement de coalition entre conservateurs et Verts mené par le nouveau chancelier Karl Nehammer.
Elle vise, selon les autorités, à contrer des taux de vaccination trop faibles (67,6% de la population vaccinée au 6 décembre) pour ralentir la vague épidémique.
Par ailleurs, le pays, en reconfinement depuis le 22 novembre et qui est censé y mettre fin le 13 décembre, maintiendra ses restrictions de déplacement pour les seuls non vaccinés.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/93471-a-partir-14-ans-autrichiens-non-vaccines-risqueront-3600-euros-amende