Alors que le pays connaît un léger rebond des contaminations au Covid-19 depuis quelques jours, le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid a déclaré que le géant pharmaceutique aurait imposé des conditions préalables à la fourniture de vaccins « inacceptables » pour l’Algérie
Interrogé, jeudi 13 mai 2021, sur la campagne de vaccination qui tourne au ralenti en Algérie, le professeur Abderrahmane Benbouzid révèle que Pfizer a posé des conditions pour la livraison des doses de vaccin : « En novembre [2020], nous avons convenu [un accord] avec Pfizer, mais il nous a mis dans une situation que nous ne pouvions pas accepter dans la mesure où il nous a demandé d’acheter un certain nombre de vaccins, de payer en avance et d’exonérer totalement Pfizer de toutes poursuites dans le cas où le vaccin aurait des travers. Nous ne l’avons pas accepté, nous ne l’acceptons toujours pas. »
C’est la première fois qu’un responsable algérien donne des précisions sur l’absence en Algérie de ce vaccin produit par ce laboratoire américain. Contacté par Jeune Afrique, Pfizer France indique qu’elle n’est pas concernée par les propos du ministre algérien.