Mois : juin 2022
ucune augmentation des cas graves et décès… Mais les retours des masques et du pass sont déjà planifiés…
Vous pensiez qu’ils laisseraient tomber la mise en place de l’identité numérique pour contrôler les masses ?
L’urgence et de stopper la révolte en cours de téléchargement…
Les vaccins contre la COVID-19 sont-ils associés à des congés de maladie importants chez les agents de santé? Une équipe allemande de chercheurs s’est penchée sur cette question. Une main-d’œuvre en bonne santé n’est pas une question secondaire, mais d’une importance capitale pour aider la plus grande économie d’Europe à faire face à la pandémie. Pour cette raison, de nombreux pays, dont l’Allemagne, ont donné la priorité aux travailleurs de la santé dans les programmes de vaccination de masse contre la COVID-19. Dans l’une des populations adultes les plus vaccinées de tous les grands pays, des effets secondaires se sont produits chez des sujets cliniques, mais les données de l’étude ont été considérées comme très convaincantes dans l’ensemble, et le problème de la perte de productivité due aux congés de maladie n’était pas attendu. Les systèmes de santé publique utiliseraient une surveillance intensive des signaux de sécurité, y compris des modèles importants d’effets secondaires. En Allemagne, cependant, il existe peu d’informations sur la fréquence des effets secondaires dans cette zone critique, qui était déjà sous pression. Pour clarifier cela, Julia Reusch de l’hôpital universitaire de Würzburg et ses collègues Isabell Wagenhäuser, le Dr Alexander Gabel, le Dr Manuel Krone et le Dr Nils Petri ont examiné des travailleurs de la santé qui avaient reçu au moins une dose des quatre vaccins COVID-19 suivants: BioNTech / Pfizer (Comirnaty), Moderna (Spikevax), Oxford / AstraZeneca (VaxZevria) et Janssen. Leur étude a révélé qu’un tiers des travailleurs de la santé ont pris un congé de maladie après avoir été vaccinés contre la COVID-19. Les résultats de cette étude ont récemment été présentés au Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (ECCMID) à Lisbonne, au Portugal. Bien que les documents des chercheurs aient été examinés par des pairs, ils n’ont pas publié de travail complet, ce qui pourrait affecter l’impact des résultats de l’étude.
Cette recherche faisait partie d’une étude connue sous le nom d’étude CoVacSer, qui a examiné l’évolution des anticorps contre la COVID-19, la qualité de vie et la capacité des travailleurs de la santé à faire des heures supplémentaires.
Alors que le passeport vaccinal ne sera plus requis pour monter à bord d’un avion ou d’un train au pays à compter du 20 juin 2022 (mais toujours exigé pour entrer au pays) et que le fédéral suspend également la vaccination obligatoire de ses fonctionnaires (qui pourra cependant être réimposée à nouveau), dressons le véritable portrait de la COVID-19 au Québec.
Le taux de mortalité
En date du 19 juin 2022, les données cumulatives pour l’ensemble du Québec sont les suivantes: 15 462 décès liés à la COVID-19 (graphique 2.1) sur un total de 1 077 256 cas confirmés de COVID-19 (graphique 1.1), pour un taux de mortalité calculé de 1,44%.
Ce taux de mortalité est largement surestimé, principalement (i) par l’inclusion, au numérateur, des décès avec, et non à cause de la COVID-19, apparemment aussi nombreux, et (ii) par l’exclusion, au dénominateur, des cas d’infections asymptomatiques ou non rapportées, plusieurs fois plus nombreuses que les infections symptomatiques rapportées.
Le véritable portrait
Quel est donc le véritable portrait de la COVID-19 au Québec?
Les chiffres officiels de l’Institut de la statistique du Québec et de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), consultés le 19 juin 2022, montrent la réalité sanitaire suivante au Québec:
- il n’y a pas eu de surmortalité toutes causes confondues depuis le début de la pandémie de COVID-19, sauf pour les personnes âgées de 70 ans et plus lors de la première vague (avril-juin 2020) et peu après l’imposition du confinement/couvre-feu du temps des Fêtes ou le déploiement de la 3e dose de vaccin (janvier 2022),
- plus de 90% des personnes âgées de 70 ans décédées avec ou de la COVID-19 avaient deux conditions médicales préexistantes ou plus (tableau 2.2),
- 69,2% des personnes décédées étaient âgées de plus de 80 ans (section 2.3), amenant l’âge moyen des personnes décédées avec ou de la COVID-19 au-delà de leur espérance de vie à la naissance,
- le nombre de décès (tableau 2.1) par rapport au nombre de cas (tableau 1.1) est de 0,07% chez les personnes n’ayant aucune condition préexistante, 6 fois plus élevé en présence d’une condition médicale préexistante (0,4%) et 98 fois plus élevé en présence de deux conditions préexistantes ou plus (6,9%), selon des données mises à jour pour la dernière fois le 2 mai 2022, et
- entre 0 et 5 personnes de moins de 40 ans (avec moins d’une condition médicale préexistante) sont décédées au Québec depuis le début de la pandémie (tableau 2.2).
L’analyse des données officielles du gouvernement a ainsi permis de révéler assez tôt deux des principaux facteurs de risques de complications et de décès à la COVID-19: l’âge avancé et le nombre de conditions médicales préexistantes, en particulier l’obésité.
La menace de la COVID-19 était bien réelle, mais était-elle de l’ampleur qu’on nous a rapportée?
D’autant plus que, selon les données publiques disponibles sur les sites de l’INSPQ et de Partenariat Données Québec, environ 2,1% des hospitalisations étaient pour la COVID-19 entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021 au Québec; 20 616 hospitalisations dues à la COVID-19 sur un total de 986 607 hospitalisations (ce nombre était en baisse de 17,5% comparativement aux 1 195 554 hospitalisations de l’année précédente).
Au pire de la crise, les hospitalisations COVID-19 ont atteint un sommet de 5,9% du total.