L’exécutif basé à Bruxelles a rappelé jeudi que l’Agence européenne des médicaments n’avait pas encore validé le principe d’une troisième dose, même si huit pays l’ont décidé.
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Les pays membres de l’Union européenne (UE) ayant décidé de lancer des campagnes de rappel vaccinal contre le Covid-19 pourraient s’exposer à des risques juridiques accrus, dans la mesure où l’administration d’un rappel n’a pas encore été recommandée par l’Agence européenne des médicaments (AEM), a rappelé jeudi 26 août 2021 la Commission européenne.https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01124706/zone/62/showtitle/1/src/qqklxlf
L’AEM, régulateur européen du médicament, a fait savoir à de nombreuses reprises qu’elle ne disposait pas de données suffisantes pour pouvoir se prononcer sur l’éventuelle nécessité d’un rappel vaccinal contre le Covid-19 et son calendrier d’administration.
Les doses de rappel ne figurent pas à l’heure actuelle dans les autorisations de mise sur le marché des vaccins contre le Covid-19 et n’ont pas encore fait l’objet d’une évaluation scientifique par l’AEM faute de données suffisantes
, note la Commission européenne dans un communiqué adressé à Reuters jeudi. La responsabilité d’inclure les rappels dans les campagnes vaccinales nationales relève donc des États membres
, a précisé la Commission dans son message.