« Les hôpitaux publics sont en danger de mort »
Des centaines de médecins sont venus manifester dimanche devant le ministère de la Santé à Jérusalem pour protester contre « l’effondrement » des hôpitaux publics. Certains d’entre eux ont bloqué l’entrée de la capitale, rouverte ensuite à la circulation.
Les protestataires ont fustigé le ministre de la Santé Nitzan Horowitz, l’accusant d’aider les hôpitaux au compte-gouttes alors qu’ils sont confrontés au regain de l’épidémie de coronavirus.
« La conduite du ministère de la Santé est la variante la plus dangereuse. Les hôpitaux sont en danger de mort, c’est un terrible préjudice porté par le ministère de la Santé qui nuit au fonctionnement des hôpitaux », ont-ils lancé.
Les organisateurs de la manifestation ont par ailleurs signalé que les protestations se poursuivraient jusqu’à nouvel ordre.
Le directeur général du centre hospitalier Shaare Tzedek, Ofer Marin, s’est excusé auprès des employés « pour l’incertitude qui les entoure, et le fait qu’ils ne savent pas s’ils recevront un salaire ou non. Je tiens également à m’excuser auprès des patients qui en pleine crise épidémique ne peuvent pas recevoir de traitement ».
« L’État nous néglige, nous abandonne comme des soldats dans une bataille, sans munitions ni équipement », a déploré Emmanuelle Picard Leviathan, directrice des soins infirmiers à l’hôpital Hadassah Ein Kerem.