Maître Ellen Bessis nous apporte un témoignage de premier ordre sur la Guadeloupe et sur le déroulement des opérations dans ce département français si souvent oublié par la métropole. Elle travaille activement avec le collectif Reinfocovid et défend les personnels suspendus du fait de l’obligation vaccinale. Elle fait partie de la coordination des avocats que nous avons déjà évoquée dans nos éditions précédentes.
En Guadeloupe, les vaccinés hospitalisés sont cachés
On peut remercier Maître Bessis de témoigner ouvertement des tromperies statistiques dont le gouvernement se rend probablement coupable pour inciter de façon irresponsable à la vaccination. Ainsi, il semblerait que, en Guadeloupe, le Centre Hospitalier Universaire ait reçu pour consigne de déclarer comme non-vaccinés tous les vaccinés hospitalisés….
Si cette information se vérifiait, elle révèlerait un scandale absolu : le mensonge statistique organisé pour dissimuler la dangerosité du vaccin. Elle créerait une crise de confiance absolue avec les pouvoirs publics car, dès lors, tous les chiffres, toutes les données, pourraient être mis en doute.
On attend avec impatience que l’hôpital infirme ces affirmations soutenues par des pompiers et des soignants.
Combien de vaccinés au juste en Guadeloupe ?
Autre point de doute : combien de vaccinés la Guadeloupe compte-t-elle au juste ? Selon Maître Bessis, les chiffres réels seraient très inférieurs aux chiffres officiels. Elle estime à 35 ou 40% le volume réel de vaccinés.
Cette question mérite d’être aussi posée pour la métropole. Les chiffres de la vaccination sont-ils ou non “truqués” au niveau national, pour donner l’impression du nombre (hors cas de “vaccination du coussin”, probablement beaucoup plus fréquents qu’on ne le croit dans les services de santé) ? De fait, la France affiche des taux de vaccination extravagants, dont on peut douter dans la pratique.
Bientôt une révolution en Guadeloupe ?
Reste que le raidissement gouvernemental en Guadeloupe, accompagné d’un traitement perçu comme de faveur pour la Martinique, crée un trouble profond dans les populations. Ellen Bessis confirme le risque d’assister à un embrasement général dans l’île si le gouvernement ne change pas son approche vis-à-vis des problèmes locaux.
Derrière cet avertissement reviennent les images de la mobilisation de 2009 autour d’Elie Domota et de quelques autres.