Les élus locaux s’unissent aux soignants pour demander la réintégration du personnel médical suspendu suite à la suspension du pass vaccinal.
Le 2 avril à 14h00, le groupe des Elus Locaux pour la Défense des Libertés Fondamentales et les soignants de Haute-Savoie se regrouperont devant l’hôpital de Thonon pour demander la réintégration des soignants suspendus.
Bien que le pass vaccinal ait été suspendu le 14 mars, une partie de la population est toujours mise de côté.
En effet, tous les soignants n’ayant pas un schéma vaccinal complet demeure dans l’impossibilité de travailler. Les pompiers connaissent le même sort.
Cette situation inacceptable est tout à fait révélatrice d’un gouvernement qui malmène depuis de trop nombreuses années un système de santé maintenant au bord du gouffre.
Aujourd’hui, 20% des lits en France sont fermés faute de soignants.
Certains villages ruraux se trouvent privés de médecins généralistes. Des opérations dites “urgentes” sont programmées à plusieurs semaines. Ainsi, l’Etat prive non seulement des personnes de travailler, mais prive aussi la population d’accéder à des soins.
Comment est-il possible de priver des malades de la possibilité de se soigner au prétexte que les soignants n’ont pas fait un vaccin qui n’empêche ni d’attraper, ni de transmettre la maladie ?
Alors que les élus locaux font leur possible pour éviter la désertification médicale sur leurs territoires, il est impossible de ne pas répondre à un tel affront.
C’est pourquoi ils s’uniront ce samedi 2 avril à 14h00 devant l’hôpital de Thonon aux soignants qui appelleront à la réintégration des suspendus.
A propos des Elus Locaux pour la Défense des Libertés Fondamentales En octobre 2021, 6 élus locaux de Haute-Savoie se sont regroupés pour rédiger une tribune qui a, en quelques semaines regroupé 250 élus.
Le 8 janvier, un rassemblement devant la préfecture d’Annecy a donné une visibilité au groupe qui a ensuite bénéficié de passages dans certains médias, dont une vidéo Youtube réalisée par Thonon Alpes Radio, vue près de 520 000 fois.
Un engouement qui a permis au réseau de s’agrandir sur d’autres départements.
Forts de nos convictions, nous ne lâcherons rien. Nous nous battrons pour que les soignants, les pompiers, les médecins, les aides à domicile, les éducateurs spécialisés, les indépendants et beaucoup d’autres encore puissent à nouveau travailler librement.