C’est un médicament éprouvé et bien toléré qui, en attente d’un vaccin ou pour ceux qui le refusent ou n’y ont pas accès, serait prophylactique et également curatif, surtout s’il est pris tôt.
Depuis le début de la pandémie, les grandes institutions de l’hémisphère Nord et l’industrie pharmaceutique en général se sont concentrées sur des médicaments récents (par exemple le remdésivir) ou la mise au point de vaccins. Parfait ! D’autres groupes de chercheurs, vu l’urgence de la situation, ont aussi pensé intéressant de passer au crible des produits anciens, peu coûteux, au profil bien connu et potentiellement efficaces contre le Sars-CoV-2.
Lire aussi:Covid-19 : antiviraux et anti-inflammatoires, où en est-on ? Le plus célèbre d’entre eux, l’hydroxychloroquine (HCQ), a été l’objet de plus de 200 études dont 35 randomisées, avec des conclusions parfois diamétralement opposées qui ont fait naître des doutes sur des conflits d’intérêt ou des intérêts concurrents. Nous y reviendrons. Un autre produit ancien, déjà évoqué dans cette page, à la tolérance exceptionnelle et qui aurait des vertus prophylactiques contre le Covid-19, est la nitazoxanide, actuellement en phase 3 (la dernière avant une éventuelle commercialisation). Voici maintenant qu’un troisième vieux produit fait le buzz : l’ivermectine !