17 janvier 2023
Le nombre de vols mondiaux en jets privés a augmenté de 10% en 2022. Mais baissez le chauffage, faites pipi sous la douche et mettez un col roulé ! Et que les Gilets Jaunes arrêtent de prendre leurs voitures et regardent gentiment les jets voler. Pour rappel, 63 milliardaires polluent autant que la moitié de la population française. Les criminels climatiques sont toujours impunis. Nouvelle démonstration avec l’augmentation du nombre de vols en jets privés, symbole de cette caste qui a fait sécession de l’intérêt général humain. Notre article.
Les ultra riches planent toujours à mille lieues des préoccupations légitimes des gens normaux
Le nombre de vols en jets privés dans le monde est passé de 3,3 millions en 2021 à 3,63 millions en 2022. Une hausse de 10%.
Un passager en jet privé émet 10 fois plus de CO2 qu’un passager de vol commercial. L’avion des gens normaux étant déjà bien trop polluant puisque 5 fois plus émetteurs de CO2 que le train. Pour rappel : si l’on veut respecter l’accord de Paris et limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, la quantité annuelle d’émissions de CO2 par personne correspond à un aller-retour Paris-New York en avion de ligne. En un seul voyage en jet, un riche vole donc la part de neuf personnes pour une année.
Pour aller plus loin : 63 milliardaires polluent plus que la moitié de la population française
Depuis la pandémie de Covid-19, la fracture entre la caste et le peuple est devenu un fossé béant
Les semaines de confinement ont donné le temps aux gens normaux pour des réflexions personnelles et partagées avec leurs proches et ont très certainement accéléré la prise de conscience de l’urgence écologique. Pour les ultra riches, au contraire, puisque les vols commerciaux étaient interrompus, ce fut l’occasion de découvrir les plaisirs des voyages en jet privé. Pendant que le peuple humain se restreignait aux quatre coins de la planète pour sauver des vies, ces êtres égoïstes et bas de plafond en profitaient pour privatiser encore plus le ciel. Ce, alors qu’ils ont été, par leur consommation excessive de voyage en avion et leur sentiment d’impunité, les principales causes du passage des frontières du virus.