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Vaccin Covid: les raisons du silence de la presse

«Pourquoi les médias ne parlent-ils pas des effets secondaires de la vaccination Covid?», ai-je demandé sur un groupe Facebook rassemblant les journalistes romands. «Peut-être parce que nos collègues journalistes scientifiques savent distinguer les études sérieuses de celles qui bricolent allègrement leurs données pour obtenir le résultat souhaité?», m’a-t-on répondu.

Cependant, comme L’Impertinent l’avait déjà exposé dans un article sur le service public, il y a une carence manifeste des journalistes scientifiques à la RTS. Du côté de 24heures, «la rédaction compte sur trois à quatre journalistes qui suivent de près les thématiques scientifiques» selon le rédacteur en chef, Claude Ansermoz, qui précise toutefois qu’il «n’y a plus de journalistes qui ne font qu’une discipline, sauf dans les rubriques dédiées (sport et culture)». Chez Heidi.news, ils sont deux, dont une basée à l’étranger.

En outre, il subsiste un désaccord scientifique profond sur ce thème, ce qui rend difficile la moindre conclusion univoque. Le concept même «d’étude sérieuse» est devenu subjectif, en particulier parce que les données manquent et que les officines responsables de les obtenir ne semblent pas très pressées de le faire. Albert Bourla, PDG de Pfizer, est loin d’œuvrer pour rétablir la confiance des sceptiques, puisqu’il refuse de répondre aux questions des députés européens. Ce silence, comme celui de la presse face à la surmortalité inexpliquée chez les jeunes européens interroge.

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