« On observe une diminution » du Covid-19 dans les eaux usées en Île-de-France « depuis la semaine du 22 mars », explique Vincent Maréchal, professeur de virologie à Sorbonne Université, co-fondateur du projet Obépine (Observatoire épidémiologique dans les eaux usées) sur franceinfo dimanche 11 avril. Ce réseau analyse les données collectées dans de nombreuses stations de traitement des eaux usées pour mesurer la quantité de coronavirus.
« C’est un signe encourageant qui est assez bien corrélé aux données qu’on a sur les données épidémiologiques d’incidence notamment, et de taux de positivité des dernières semaines », assure le professeur. Mais il ajoute qu’on « retrouve globalement des niveaux de circulation élevés plutôt dans le Nord, le Sud et l’Est. Et puis, des niveaux faibles sur l’ouest de la France. »
Dans la lutte contre le coronavirus, la région de Madrid a surclassé la Lombardie. En fait, il n’y aurait rien d’étrange à voir comment, dans le monde entier, il existe des dizaines de pays avec de meilleures données épidémiologiques que l’Italie et autant avec des chiffres pires. Le fait est que le moteur économique de l’Espagne a obtenu des résultats surprenants sans mettre en œuvre les fermetures très serrées qui, au contraire, ont été mises en œuvre – et continuent d’être mises en œuvre – par le gouvernement italien. Après la saison de verrouillage,Rome a choisi la « route des couleurs » sur une base régionale, du blanc au rouge. Une stratégie qui consiste essentiellement à appliquer des mesures anti-Covid, deplus en plus strictes, aux régions (voire aux municipalités) qui présentent des données plus inquiétantes.
De novembre à aujourd’hui, dans la pratique, la plupart des entreprises italiennes ont dû faire face à des restrictions de temps sévères, sinon de véritables fermetures. C’est le cas, par exemple, des bars, des restaurants, des cinémas, des théâtres et des magasins de détail. En outre, et la possibilité de se déplacer vers (et depuis) les zones les plus critiques uniquement pour des raisons de besoin, de santé ou de travail, les Italiens doivent se conformer à un couvre-feu, prolongétous les jours, sur l’ensemble du territoire national, qui s’étend de 22 heures à 5 heures du matin.
Le cas de Madrid
Allons à Madrid, à quelques heures de vol de l’Italie. Ici, la situation est complètement différente. Et dire que l’Espagne,dans la première phase de l’urgence de Covid, était considérée comme l’un des pays les plus endifficulté au monde, parmi les infections qui ne voulaient pas savoir descendre, les hôpitaux s’effondrent et, pour compliquer la situation, une certaine reprise entre le gouvernement central et les communautés autonomes. Les médias internationaux ont fait état d’un cocktail explosif qui aurait pu exploser à tout moment. L’Espagne peut désormais être considérée comme un modèle à suivre. Avant de s’attarder sur le modus operandi lancé par le pays ibérique, il est intéressant de commenter les chiffres épidémiologiques des deux pays, dans une comparaison idéale entre les chiffres enregistrés dans la Région de Madrid et la Lombardie (c’est-à-dire les deux zones les plus touchées par le virus en Espagne et en Italie).
Santé Canada a annoncé un rappel des couvre-visages contenant du graphène, un nanomatériau, car les utilisateurs peuvent inhaler des particules pouvant représenter un risque pour la santé.
L’agence recommande de ne pas utiliser ces couvre-visages contenant du graphène ou de la biomasse de graphène. Selon des études préliminaires, l’inhalation de particules de graphène pourrait causer une toxicité pulmonaire précoce chez les animaux.
Cependant, on ne sait pas si ces particules peuvent se révéler nocives chez les humains.
« Des variables, telles que la quantité et la durée de l’exposition, ainsi que le type et les caractéristiques du matériau graphène utilisé, influent toutes sur le potentiel d’inhalation de particules et les risques pour la santé qui en découlent », écrit l’agence dans un communiqué.
Santé Canada dit avoir fait parvenir une demande d’information auprès des fabricants de masques pour évaluer les risques pour la santé liés aux couvre-visages contenant du graphène.