
Catégorie : Actualité
Les ambassadeurs des États membres de l’UE ont approuvé vendredi 29 janvier une proposition de la Commission européenne prévoyant une nouvelle cartographie des zones les plus touchées par le virus et des restrictions de circulation plus strictes pour ces régions, a indiqué l’exécutif européen.
ace à la menace des nouveaux variants du coronavirus, la Commission avait présenté lundi ces recommandations –non contraignantes– visant à « fortement décourager les déplacements non essentiels, tout en évitant les fermetures de frontières ou les interdictions générales de voyage ».
Elles prévoient d’ajouter une nouvelle catégorie de zones à la carte sanitaire européenne publiée chaque semaine par l’agence chargée de la surveillance de l’épidémie, l’ECDC.
Ces zones « rouge foncé » correspondent à celles dont le taux d’incidence du Covid-19 est supérieur ou égal à 500 cas pour 100 000 habitants sur 14 jours.
Pour ces zones les plus à risque, tests et quarantaine devraient s’appliquer même en cas de voyage essentiel. Certaines exemptions sont toutefois prévues pour les habitants des zones frontalières et les travailleurs du secteur du transport.
14 pays de l’UE ont au moins une région « rouge foncé »
Selon une carte préliminaire de l’ECDC vue par l’AFP jeudi 28 janvier, quatorze pays de l’UE ont au moins une région classée « rouge foncé ».
La Commission tente de coordonner les mesures des États membres, soucieuse d’éviter une réédition du scénario du printemps dernier, quand les fermetures des frontières en cascade avaient entraîné le chaos dans la circulation des personnes et des marchandises au sein de l’UE et de l’espace Schengen.
Des mesures nationales complémentaires sont possibles
Le Portugal, pays qui assure la présidence semestrielle de l’UE, a précisé lors de la réunion des ambassadeurs que des mesures nationales complémentaires étaient possibles, a-t-on indiqué de source diplomatique.



Carlo Mosca, médecin italien basé à Brescia, a été arrêté lundi 25 janvier pour avoir injecté des doses d’un médicament létal à des personnes âgées atteintes de Covid-19 avec l’unique but de libérer des lits d’hôpitaux
Un scandale dont les médias de masse parlent très peu. En effet, en pleine crise sanitaire et au moment où l’hypothèse d’une troisième vague devient de plus en plus crédible, l’élimination des personnes âgées pour libérer des lits d’hôpitaux semble être l’ultime recours afin de faire face à la situation exceptionnelle qui fait effondrer tous les systèmes sanitaires des pays riches.
L’idée est extrêmement troublante. Pourtant, un médecin y a eu recours sans aucune gêne. En effet, en Italie, pays très fortement touché par la pandémie, un médecin est sur la sellette depuis quelques jours. Il s’agit de Carlo Mosca, médecin chef à l’hôpital Montichiari de Brescia. Il a été arrêté lundi pour homicide volontaire. Le médecin a tué au moins deux malades avant de falsifier leurs dossiers médicaux. Des médicaments létaux ont été administrés aux victimes.
L’information a été relayée par plusieurs médias nationaux et internationaux dont le média d’investigation espagnol Elespanol, le média américain Newsweek et des médias italiens tels que Brescia Today. D’après cette dernière source, le médecin a été dénoncé par les familles des victimes. Deux de ses victimes ont été identifiées. Il s’agit de Natale Bassi, âgée de 61 ans et d’Angelo Paletti, 79 ans. Les deux sont morts respectivement le 20 et le 22 mars.
“Libérer des lits d’hôpitaux”
Au bout de plusieurs mois d’enquête, la justice a fini par trancher, affirmant que le médecin avait prémédité son geste criminel. L’objectif final du médecin Mosca était, à en croire la justice italienne, de “libérer des lits d’hôpitaux” au moment où le pays faisait face à un impressionnant pic.
Les autorités judiciaires ne bouclent pas l’enquête. Elles estiment en effet que la liste de victimes mortes entre les mains du médecin pourrait s’allonger. Arrêté, Carlo Mosca a été radié et privé de salaire.
