Officiellement, c’est cette semaine que la barre symbolique des 100 000 victimes de la Covid a été atteinte, ce que Le Monde réfute, arguant que ce fut bien plus, et que le chiffre officiel était largement sous-estimé.
Cette estimation nous provient de l’INSERM et se base sur les déclarations des médecins qui ont signé les certificats de décès. Or Santé publique France prévenait déjà l’an dernier que même si le nombre de morts à domicile demeurait inconnu, l’évaluation, faite à partir de données INSEE, était « susceptible d’être surestimée » car certains décès recensés en EHPAD étaient alors des « suspicions de Covid-19 », et que seule, la mortalité « toutes causes confondues » avait été analysée.
Plusieurs familles ont depuis dénoncé la hâte avec laquelle on avait classé les décès de leurs proches comme « Covid » alors qu’ils étaient atteints de pathologies parfois très graves.
Santé publique France évoque de son côté des « certificats comportant une mention de Covid-19 parmi les causes médicales de décès ». Elle révèle que la Covid-19 n’est généralement pas la cause déterminante du décès, bien que cette infection puisse être un facteur aggravant pour le public concerné : l’âge médian des décès concernés est de 85 ans et des comorbidités sont renseignées dans 65% des cas (décès certifiés par voie électronique, données du 6 avril 2021).
Si l’on se fie d’un autre côté aux chiffres de l’Insee, l’augmentation du nombre des décès en 2020 par rapport à 2019 s’élève à 55 000, sans que l’on puisse affirmer que ce chiffre soit imputable uniquement à la Covid. Des observateurs énumèrent les autres causes possibles de ces décès, parmi elles :
- la population vieillissant naturellement
- les restrictions sanitaires tous azimuts
- report d’opérations urgentes
- isolement des personnes âgées
- consommation en hausse d’anti-dépresseurs
- hausse du nombre de suicides
- utilisation du Rivotril, dénoncé par un comité de médecins
- interdiction dans le même temps de l’utilisation de certains traitements…
Un groupe de chercheurs s’est donc penché sur ces chiffres en travaillant à partir des moyennes statistiques des décès des années précédentes.
Et leur constat est sans appel :
la surmortalité due à la Covid n’est « que » de 3,34% pour les plus de 65 ans, aucune surmortalité n’étant constatée pour les moins de 65 ans. Ces 3,34% équivalent à 23 000 personnes mortes en 2020, et non pas 100 000 !
Soit 4 fois moins que les chiffres officiels, et rappelons-nous que Macron, toujours alarmiste, en annonçait 400 000 au début du premier confinement.
source : https://www.nice-provence.info / https://reseauinternational.net/covid-100-000-morts-mensonge/