À partir de la semaine prochaine, les tests salivaires doivent être déployés en masse dans les écoles. Le gouvernement espère casser les chaînes de contamination.
Le gouvernement veut tester « rapidement » 300 000 enfants par semaine grâce à des tests salivaires dans les écoles. L’objectif a été édicté par Jean Castex, le Premier ministre, jeudi.
L’idée est de casser les chaînes de contamination du Covid-19 dans les écoles.
La Haute autorité de santé a donné le 11 février son feu vert à ces tests pour les personnes sans symptôme. Le gouvernement souhaite les déployer en priorité dans les écoles maternelles et élémentaires.
Moins invasif que les PCR
Les tests salivaires ont en effet l’avantage d’être moins désagréables que les PCR «classiques» qui nécessitent l’introduction d’un écouvillon dans le nez : seule la salive sera récupérée, par un crachat dans un flacon ou, chez les plus petits, via une pipette sous la langue.
Ces tests, qui seront organisés de façon aléatoire et répété, ou dans les zones où le virus circule beaucoup, doivent permettre de renforcer la politique de dépistage du Covid-19 et rompre au plus vite les chaînes de contamination.
Selon le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, «entre 50 000 et 80 000» tests devaient être réalisés dès cette semaine. Par exemple, dans les cinq départements de l’ex-Aquitaine, près de 2 500 tests salivaires sont prévus en deux jours sur quinze établissements scolaires.