e cardinal allemand Gerhard Ludwig Mueller a accusé «l’élite financière» – citant Soros, Gates et Schwab – d’instrumentaliser la crise du Covid-19 pour instaurer un «contrôle total» des populations. La presse allemande dénonce son «complotisme».
L’ancien évêque de Ratisbonne – aujourd’hui prince de l’Eglise catholique – Gerhard Ludwig Mueller a tiré à boulets rouges sur une certaine «élite financière», qui profite selon lui de la crise du Covid-19 pour «faire avancer son agenda».
«Les gens qui sont assis sur le trône de leur richesse», voient une «opportunité de faire avancer leur programme», a accusé l’homme d’église dans un extrait d’entretien (non encore diffusé en intégralité) publié sur les réseaux sociaux le 6 décembre par l’Institut Saint-Boniface, un site traditionnaliste autrichien.
Le septuagénaire a estimé que le Covid-19 a semé le «chaos» et des «troubles» non seulement en raison du «manque de connaissances» sur la transmissibilité et la dangerosité du virus lui-même, mais aussi de la volonté des super-riches de «saisir une opportunité de mettre les gens au pas».
Les élites financières mondiales instrumentaliseraient selon lui désormais la pandémie et les mesures restrictives adoptées par les gouvernements afin de lutter contre la propagation du virus pour soumettre les gens à un «contrôle total» et mettre en place un «Etat de surveillance» mondial, a-t-il ajouté.
Parmi les personnes prétendument à l’origine de ce projet, les milliardaires Bill Gates et George Soros ainsi que le président du Forum économique de Davos, Klaus Schwab, ont été cités par le cardinal. «Cela n’a rien à voir avec la démocratie», s’est encore insurgé le prélat, pour qui les élites financières voudraient créer un «homme nouveau», qui serait à leur «image et à leur ressemblance».
La presse allemande dénonce des propos «complotistes» D’abord passés relativement inaperçus dans le monde germanophone, les propos du cardinal ont été depuis relayés par la presse, et taxés de «complotisme». Interrogé par l’agence DPA, le politologue allemand Jan Rathje a estimé que ces propos relevaient non seulement de la théorie du complot, mais aussi éventuellement de l’antisémitisme, George Soros étant de confession juive.