« Nous devons nous rappeler que nous sommes le premier pays à franchir cette étape »
La responsable des services de santé publique au sein du ministère de la Santé, Dr. Sharon Alroy-Preis, a voté jeudi contre la décision de commencer à vacciner les personnes de plus de 50 ans avec une troisième dose de vaccin contre le coronavirus, lors d’une réunion du comité des vaccinations.
Parmi les 82 membres de cette commission scientifique, pas moins de 32 responsables se sont opposés à la proposition.
42 membres se sont également opposés à l’élargissement de l’éligibilité aux personnes de plus de 40 ans pour l’heure, 30 se sont exprimés en faveur de cette campagne.
« Nous n’avons pas suffisamment de données… Je pense que nous devrions d’abord voir comment agissent les vaccins pour les plus de 60 ans », a déclaré Mme Alroy-Preis auprès de Channel 12.
« Je pense qu’à ce stade, nous devrions donner la priorité aux personnes les plus à risque… Nous devons attendre, nous devons nous rappeler que nous sommes le premier pays à administrer une troisième dose de vaccin », a-t-elle ajouté.
Sharon Alroy-Preis n’a toutefois pas précisé la raison de son opposition, si elle était préoccupée par la sécurité des personnes ou si elle doutait simplement de l’effet bénéfique de ce rappel.
« Au final, c’est un panel de professionnels qui examine toutes les données… et prend une décision. Mon opinion ne vaut pas plus ou moins [que la leur] », a-t-elle encore souligné, indiquant que « ce qui a été décisif, c’est le fait que nous ayons un taux d’infection en plein essor et que nous devons utiliser toutes les mesures à notre disposition pour le faire baisser ».
Et si l’Agence américaine des médicaments (FDA) n’a accordé pour l’instant l’injection d’une troisième dose de vaccin de Pfizer ou Moderna contre le Covid-19 seulement pour certaines personnes au système immunitaire affaibli, Dr. Sharon Alroy-Preis estime que « nos décisions sont prises par des professionnels… qui ne sont pas moins capables que la FDA