Il est à l’origine d’un rebondissement dans le scandale ivermectine : debriefing avec le journaliste Phil Harper qui a découvert qui avait modifié les conclusions de l’étude du Dr Andrew Hill.
Doublage : Quantum Leap
Version originale [English] : Debriefing Phil Harper
Phil Harper, journaliste d’investigation et producteur de film britannique, était en Inde lorsqu’il a appris l’existence de l’ivermectine comme traitement précoce contre le covid. Le traitement médiatique dans son pays d’origine et en Inde attire son attention de journaliste. Après avoir pris contact avec le Dr Tess Lawrie, auteur d’une méta-analyse concluant favorablement à l’efficacité sans concession de l’ivermectine, Phil a commencé à enquêter sur les traitements précoces.closevolume_off
En Inde, dans une pharmacie, il demande si l’ivermectine est utilisée dans le traitement du covid. Le pharmacien lui répond que oui. Dans un journal local, on pouvait trouver une prescription à découper en cas de symptômes. Bien loin des messages dans les médias britanniques ou français : le prétendu consensus médical à l’encontre des traitements précoces ne s’appliquerait donc pas dans les pays à moindre revenu ?
Phil Harper revient sur le rôle des médias et des régulateurs dans la suppression de l’information sur les traitements précoces, avant d’évoquer son travail d’enquêteur.
Après s’être intéressé de près à l’ivermectine, aux diverses publications, ainsi qu’aux échanges entre Tess Lawrie et Andrew Hill, celui qui a fourni la méta-analyse amenant l’OMS à ne pas recommander l’ivermectine comme traitement dans le cadre de la Covid-19.
Le Dr Hill fait l’objet d’une plainte de l’association BonSens.Org, qui est en cours d’instruction, pour fraude à la science et déni de soin des patients. Les experts de l’association BonSens.org avaient identifié qu’il y avait plusieurs « auteurs fantômes » dans l’étude du Dr Hill. Une des influences externes, non citée parmi les auteurs, est la chercheuse Dominique Costagliola, citée dans la plainte. Cette dernière est mentionnée par le Dr Hill dans un entretien en visioconférence avec le Dr Lawrie. FranceSoir avait rapporté cette fraude en mars 2021, en évoquant un potentiel « UnitaidGate » : le scandale de l’entrave à l’ivermectine comme traitement précoce contre le covid-19.
Ces derniers jours, Phil Harper a identifié une autre personne comme étant un des rédacteurs de la version 1 du document : le Dr Andrew Owen. Contacté par le journaliste, Le Dr Owen n’a toujours pas répondu à ses questions concernant son rôle dans l’étude.
De nombreuses questions sont soulevées dans ce debriefing, y compris le rôle des régulateurs britannique. Phil Harper évoque un rapport des parlementaires britanniques datant de 2005 sur le « contrôle » des laboratoires pharmaceutiques à toutes les étapes de la chaine du médicament. Une leçon toujours pas apprise en 2022. Le procès se rapproche…