Le 12 juillet 2021, Emmanuel Macron annonçait l’obligation vaccinale pour les soignants, sous peine de perdre la possibilité d’exercer leur fonction et donc d’en tirer une rémunération. Une double peine pour cette première ligne de Français qui a tenu bon en mars 2020 dans l’adversité d’un virus ayant rudement éprouvé un système hospitalier progressivement démantelé depuis des décennies. Après avoir loué les mérites des soignants, les avoir applaudis le soir à 20 heures, le « en même temps » macronien a pris forme ce 12 juillet 2021 : vaccin sinon rien.
Les soignants, qui regroupent l’ensemble des forces vives médicales en France y compris la recherche ont reçu l’injonction de se faire vacciner avant le 15 septembre avec un produit toujours en phase 3 d’essai clinique, et toujours assujetti à une une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle.
Un référé-liberté a d’ailleurs été déposé par Me Teissedre pour le compte d’associations de médecins et de citoyens comme BonSens.org, afin de savoir si les fabricants ont bien rempli les conditions de leur autorisation conditionnelle, en particulier la demande de renouvellement de l’AMM après six mois.