Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a annoncé ce 30 novembre qu’à compter du 16 janvier 2022, la vaccination sera rendue obligatoire pour toutes les personnes âgées de 60 ans. Une amende de 100 euros chaque mois sera infligée aux récalcitrants
Face à la hausse exponentielle des cas de Covid, la Grèce sort la cravache et envisage de taper au portefeuille les seniors âgés de plus de 60 qui refuseraient de se faire vacciner. Désormais, les chose sont claires : pour tous les citoyens du pays compris dans cette tranche d’âge, la vaccination est obligatoire.
Telle est l’information qui a été relayée ce mardi 30 novembre par plusieurs sources et qui a été confirmée par le média grec Ekathimerini.com. D’après cette source consultée par Lecourrier-du-soir.com, l’annonce de cette nouvelle a été faite par Kyriakos Mitsotakis, premier ministre du pays.
A en croire la même source, le premier ministre grec justifie le bien-fondé de sa décision par la nécessité de protéger plus de 500 000 personnes âgées de plus de 60 ans dans le pays et qui n’ont toujours pas été vaccinées. “C’est le prix à payer pour obtenir, en échange, la santé”, a-t-il martelé.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a expliqué qu’il était temps pour l’UE de «réfléchir» au sujet de la vaccination obligatoire contre le Covid-19.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé le 1er décembre qu’il était temps pour l’UE de «réfléchir» à la vaccination obligatoire, tout en précisant que cette décision relevait des Etats membres.
«C’est une discussion qui je pense doit être menée» dans l’UE, a déclaré le chef de l’exécutif européen lors d’une conférence de presse où elle a aussi annoncé que la version pour enfants du vaccin anti-Covid de Pfizer/BioNTech serait disponible à partir du 13 décembre. Alors que le nouveau variant Omicron inquiète la planète, Ursula von der Leyen a jugé à propos de l’obligation vaccinale qu’il était «approprié et raisonnable d’avoir cette discussion maintenant», précisant qu’il s’agissait d’une «position personnelle». «Cela nécessite une approche commune mais je pense que c’est une discussion qui doit avoir lieu», a-t-elle ajouté. Selon la présidente de la Commission, il faudra «environ 100 jours» à la communauté scientifique pour adapter la réponse vaccinale au nouveau variant Omicron.
Pour enrayer la flambée de la pandémie, l’Autriche, premier pays de l’UE à le décider, prépare une loi pour imposer la vaccination de la population adulte au 1er février 2022. L’Allemagne a annoncé le 30 novembre que la vaccination obligatoire allait faire l’objet d’une proposition de loi soumise au parlement avant la fin de l’année.
Par Cécile ThibaudPublié le 26 nov. 2021 à 15:32Mis à jour le 26 nov. 2021 à 16:41
Retour du masque, contrôle des passes sanitaires dès le 1er décembre et une semaine de « contention » pour tous après les fêtes de fin d’année. Le Portugal, pays le plus vacciné d’Europe, se prépare à un nouveau tour de vis face à la remontée des contagions, pendant que la population a commencé à se soumettre à la piqûre de rappel de la troisième dose pour faire face au Covid-19.
Le premier ministre António Costa a annoncé le retour du masque obligatoire en intérieur, et l’obligation du certificat de vaccination pour accéder aux hôtels, restaurants et salles de sport, tandis que des tests négatifs seront obligatoires pour rendre visite en maison de retraite ou assister à des grands événements culturels et sportifs.
20.000 euros d’amende par passager sans test
Le télétravail est à nouveau recommandé et un test Covid sera exigé aux voyageurs à leur entrée dans le pays, à charge pour les compagnies de contrôler à l’embarquement. Elles s’exposeront à 20.000 euros d’amende par passager sans test et risqueront la suspension de leur licence de vol.
Publié le 30-11-2021 à 18h01 – Mis à jour le 30-11-2021 à 19h34
Le tribunal de première instance de Namur a constaté, en référés, l’illégalité du Covid Safe Ticket (CST) en Wallonie, annonce mardi l’association de défense des droits fondamentaux et libertés « Notre bon droit », à l’origine de l’action. Selon cette dernière, la Région wallonne a été condamnée à mettre un terme à cette illégalité apparente dans un délai de 7 jours, sous peine d’astreinte de 5.000 euros par jour de retard.
Dans son ordonnance, le tribunal constate notamment la « contrariété apparente » du décret wallon du 21 octobre dernier relatif à l’usage du CST et au port du masque au droit supranational de l’Union européenne et son apparente violation du principe de légalité.
Il constate également que ces diverses normes semblent contrevenir au principe de proportionnalité des mesures restrictives de liberté au regard des buts poursuivis.
Le tribunal condamne dès lors la Région wallonne à prendre toutes les mesures qu’elle estimera appropriées pour mettre un terme à cette situation d’illégalité apparente de l’usage du CST en Wallonie, au préjudice des parties demanderesses, sous peine d’une astreinte de 5.000 euros par jour de retard exigeables au-delà d’un délai de 7 jours à dater de la signification de l’ordonnance.
« Le tribunal constate plusieurs problèmes de légalité dont la contrariété du décret Wallon au droit européen et au droit à la protection des données personnelles. La décision ajoute qu’il ne serait pas démontré que le CST serait la seule alternative à un nouveau lockdown », explique mardi soir l’asbl « Notre bon droit ».
Selon les avocates de l’association, « le tribunal a aussi critiqué la discrimination instaurée entre les citoyens sans justification objective et scientifique, l’absence de démonstration d’une mesure proportionnée ainsi que la possibilité laissée aux citoyens de décider seuls d’imposer le CST. «
Une action en référé similaire contre le Covid Safe Ticket bruxellois a été introduite devant le tribunal de première instance de Bruxelles. Elle sera plaidée le 8 décembre prochain.
Le Gouvernement wallon réagit et va interjeter appel
En début de soirée, le Gouvernement wallon a réagi à cette décision par voie de communiqué. « Le Gouvernement wallon a pris acte de la décision de ce jour du Tribunal de première instance de Namur relatif au décret wallon portant sur le Covid Safe Ticket », peut-on lire.
« Cette décision n’annule pas le décret wallon. Par conséquent, le Covid Safe Ticket reste d’application en Wallonie », poursuit le communiqué.
La Wallonie a décidé d’interjeter appel de cette décision dès demain matin, indique enfin le communiqué.