Il reste encore de vrais médecins !!
« Le journal américain de l’académie de médecine JAMA Network Open a publié un article qui a été fait par les pédopsychiatres de l’hôpital Robert-Debré. Par rapport à il y a dix ans, nous avons en novembre-décembre 2020, 299 % d’augmentation de tentatives de suicides et de suicides chez les moins de quinze ans. Nous avons donc des adolescents, depuis les restrictions sanitaires, le deuxième confinement, l’anxiété de leurs parents, les difficultés économiques et psycho-sociales, qui vont très mal. Ils ont des idées de mettre fin à leurs jours qui ont drastiquement augmentés. »
[NDLR : Pour ceux qui douteraient de pourcentages établis depuis dix ans : entre 2018 et 2019 l’augmentation de syndromes dépressifs chez les 15-24 ans est de 10,1 % en mai 2019 et de 22 % en mai 2020. Ce sont les chiffres officiels. Comment mettre en doute l’augmentation des passages à l’acte, c’est-à-dire les suicides ? Curieusement, les chiffres officiels semblent oublier les moins de 15 ans… Pour ne pas choquer ?]
Contrairement à ce que des sources ministérielles ont avancé comme explications en début de journée, le cafouillage constaté aujourd’hui autour de la disponibilité des vaccins Pfizer dans plusieurs centres de vaccination, n’est pas dû à des impératifs de planification des rendez-vous.
Selon nos informations, le vaccin a été provisoirement (24 à 48 heures) suspendu le temps d’établir un rapport après le décès d’une jeune fille à Rabat. « Il s’agit d’une mesure de pharmacovigilance qui est appliquée de manière systématique », précisent nos sources, « affirmant à ce stade qu’il n’y a pas de cause à effet entre l’injection du vaccin et le décès de la fille ».
J.R.