

L’hôpital frise la thrombose. C’est ce qui ressort d’un rapport que vient de diffuser le président du Conseil scientifique et du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Jean-François Delfraissy a mené l’enquête.
La pénurie de soignants est devenue une maladie chronique des hôpitaux français. Selon ses conclusions relayées par le quotidien Libération, pas loin d’un lit sur cinq serait fermé dans les hôpitaux publics, faute d’un personnel suffisant. Soit 20 % des lits.
Une situation critique qui n’a rien de neuf, même si elle tend à prendre de l’ampleur et à devenir si préoccupante que le Gouvernement lui-même a annoncé qu’il allait réclamer un complément d’enquête.
Suite à un problème de méthode de calcul, la part de non vaccinés parmi les malades hospitalisés a été surévaluée ces derniers temps. De nouvelles données corrigées font apparaitre une part plus importante de patients immunisés à l’hôpital, ce qui n’est pas forcément surprenant.
Dans un précédent email nous vous invitions à écrire aux Sénatrices et aux Sénateurs. Vous avez été plus de 15.000 à le faire.
Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous informer que le Sénat vient d’amender fortement le projet de loi du Gouvernement :
La mobilisation du Sénat a été efficace.
Vous êtes en train de devenir une force de lobbying citoyenne.
Le texte doit être revu en Commission Mixte Paritaire (CMP) le mardi 2 novembre. Ne doutons pas que le Gouvernement ainsi que certains parlementaires mettront une pression maximum pour tenter de faire reculer ces quelques avancées.Prochaine étape, écrire aux Députés : ils avaient voté le projet de loi à dix voix près, c’est donc jouable pour gagner du terrain
Il est beaucoup question de la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen dans la presse allemande ce mercredi.
Oui car avant de quitter Berlin pour Bruxelles l’année dernière, Ursula Von der Leyen était la ministre de la Défense d’Angela Merkel, et son départ avait été jugé aussi inattendu que précipité. aujourd’hui, un an plus tard, voilà que ressurgit un vieux dossier de l’époque qui n’a pas fini de la poursuivre… jusque dans son exil européen.
Car pendant ces années où Mme von der Leyen a dirigé le ministère allemand de la Défense, celui-ci a accumulé les problèmes de gestion, les dizaines de millions d’euros dilapidés sans contrôle pour payer des consultants, conseillers et autre sous-traitants privés. « Il y en a pour près de 100 millions« , affirme ce matin l’hebdomadaire Focus en se basant sur un rapport d’enquête qui vient d’être rendu public et qui s’avère « dévastateur » pour l’ex-ministre.