

Plus de 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020 dans les établissements de santé français, qui ont créé dans le même temps, près de 1 400 places d’hospitalisation partielle, selon une étude du ministère de la Santé publiée ce mercredi 29 septembre.« En Allemagne, on utilise notre montre connectée pour libérer des lits d’hôpitaux »
Le Covid-19 n’a pas interrompu la réduction inexorable des capacités hospitalières. Au contraire, la crise sanitaire a en partie amplifié les fermetures de lits.La suite après la publicité
Signe de ce déclin, la France compte désormais moins de 3 000 hôpitaux et cliniques. « Sous l’effet des réorganisations et des restructurations », 25 établissements publics et privés ont fermé l’an dernier, indique la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).
Les 2 983 structures encore ouvertes fin 2020 disposaient très exactement de 386 835 lits d’hospitalisation complète, soit 5 758 de moins en un an – comparé au dernier bilan pour l’année 2019, publié en juillet par la même direction statistique des ministères sociaux.
L’essai clinique d’une pilule anti-Covid a été lancé par Pfizer.
Ce médicament serait un complément de la vaccination, à prendre en traitement dès les premiers symptômes afin de stopper le développement du virus comme pour éviter les formes graves.
Pfizer a annoncé le 27 septembre avoir commencé un essai clinique de grande ampleur pour sa pilule anti-Covid, afin de tester sa capacité à réduire à titre préventif les risques d’infection chez l’entourage d’une personne ayant contracté la maladie.
Une approche «complémentaire» du vaccin, selon Pfizer Plusieurs compagnies, dont Merck et Roche, travaillent sur des médicaments de ce type, appelés antiviraux.
Ils agissent en empêchant le virus de se répliquer. Leur application peut être double : à la fois permettre aux personnes déjà atteintes de la maladie de ne pas souffrir de symptômes graves, mais aussi à celles ayant été en contact rapproché de ne pas la développer.
Lire aussi Le pass sanitaire ouvert aux vaccins chinois à condition de recevoir en plus une dose d’ARN messager En cas de résultats concluants, «nous pensons que ce traitement pourrait aider à arrêter le virus très tôt – avant qu’il ait la possibilité de se répliquer largement – en empêchant potentiellement les cas symptomatiques de la maladie chez ceux ayant été exposés et en freinant le début de l’infection chez d’autres», a déclaré dans un communiqué Mikael Dolsten, directeur scientifique chez Pfizer.
Cette approche est «complémentaire» des vaccins anti-Covid, a-t-il ajouté. Ce traitement, nommé PF-07321332, a été conçu sous forme de pilule à avaler simplement avec un verre d’eau.
L’essai clinique de phase 2/3 annoncé le 27 septembre comptera plus de 2 600 participants âgés de 18 ans ou plus.
Certains prendront le traitement, administré deux fois par jour pendant cinq à 10 jours, et les autres un placebo. Le médicament a déjà été testé sur quelques dizaines de personnes afin de démontrer qu’il n’était pas dangereux pour la santé.