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Application «StopCovid» : Anticor porte plainte à la CJR contre Véran pour «favoritisme»

L’association Anticor a porté plainte en janvier devant la Cour de la justice de la République (CJR) contre le ministre de la Santé Olivier Véran pour «favoritisme» dans la gestion de l’application critiquée «Stop Covid» devenue TousAntiCovid, a appris l’AFP lundi.

Selon une source judiciaire à l’AFP, cette plainte datant du 11 janvier est parvenue le 17 mars à la CJR, seul organe habilité à enquêter sur des ministres dans l’exercice de leurs fonctions. Elle doit désormais être examinée par la commission des requêtes de l’institution.

Annoncé le 8 avril, le développement de l’application a été présenté comme fait à titre gratuit par différentes entreprises privées, parmi lesquelles Dassault Systèmes, Capgemini, Orange ou Withings, mais l’Obs avait révélé en juin qu’une fois l’application lancée, son exploitation et sa maintenance feraient l’objet d’une facturation.

Un coût global estimé à 6,5 millions d’euros

Dans sa plainte dont l’AFP a pu prendre connaissance, l’association anti-corruption rappelle l’évaluation d’un rapport parlementaire de novembre selon lequel le coût global de cette application destinée à lutter contre l’épidémie de coronavirus a été estimé à 6,5 millions d’euros de début juin à fin octobre.

Anticor considère que la gestion de cette application aurait dû faire l’objet d’un marché public passé via un appel d’offres, et qu’en ne le faisant pas, l’État a contrevenu au code de la commande publique qui rend une telle procédure impérative pour les marchés de fourniture et de services supérieurs à 139.000 euros hors taxes.

L’association estime aussi que la liste des entreprises du secteur privé ayant développé l’application au côté d’acteurs publics tels que Santé publique France ou l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) n’est pas précisément connue.

L’association, par ses avocats Me Jean-Baptiste Soufron et Patrick Rizzo, devance par ailleurs l’argument potentiel de l’urgence liée à la crise sanitaire qui aurait conduit à remiser ces appels d’offres. Elle estime qu’entre le lancement du projet et son aboutissement début juin, le gouvernement avait deux mois pour faire ces procédures jugées nécessaires.

Soupçons de «favoritisme»

L’association avait déjà alerté, dans un courrier dévoilé en juin, le parquet national financier (PNF) sur de tels soupçons de «favoritisme». Il n’était pas possible dans l’immédiat de savoir si le PNF avait donné suite à ce signalement.

Boudée pendant de longs mois par les Français qui s’inquiétaient pour leur vie privée, et même désinstallée plusieurs centaines de milliers de fois, l’application StopCovid est devenue TousAntiCovid mi-octobre et a connu un plus grand nombre de téléchargements.

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Journal étonné d’un malade du Covid – Miracle, j’ai perdu le goût et l’odorat mais retrouvé la vue !

Ce lundi 8 mars 2021, quelques jours après avoir bravé l’interdit d’une petite soirée appart entre amis. Eh oui, un an de restrictions ça pèse sur le moral… Me voici souffrant des premiers symptômes : fatigue, frissons, froid, mal de tête, fièvre… Un syndrome grippal qui ne m’effraie pas plus que cela en cette période de froid. Logique.

S’ensuivent 72 heures, cloué au lit, dormant habillé en doudoune, quand l’insomnie daignait me laisser quelques heures de répit. Puis cette toux gutturale et douloureuse qui ne-me lâchait plus.

Et si c’était la fameuse Covid, que j’ai si peur d’attraper depuis maintenant un an ? Attrape-moi si tu peux, dit le titre d’un film…  Ayant de surcroît perdu subitement le goût et l’odorat, mon soda ayant le goût froid du métal de la canette, tout laisse penser que c’était le cas. Profitant d’un répit – moins de fièvre, presque plus de toux et un regain d’énergie – je décide donc de me rendre à la pharmacie en bas de chez moi pour aller passer un test antigénique.

La-bas, la queue est chaotique. On laisse de l’espace entre nous clients, mais rien n’est clair, ni le sens de marche, ni le modus operandi. Le pharmacien me dirige vers un jeune collègue, qui me demande de m’assoir sur une chaise à l’écart, avant de me demander de remplir un document  «avec mon propre stylo » et de me curer le nez avec un bâtonnet médical. Rapide, presque indolore.

Je repars, persuadé que je ne suis pas « covidé », faire quelques courses au magasin du coin et alors que je suis à la caisse, quelques dizaines de minutes plus tard, je reçois un coup de fil : « Vous êtes positif, revenez vite à la pharmacie, et attendez-moi à l’extérieur ! » A peine croyable : je suis positif au Covid. Et de me souvenir qu’un des amis présents à la soirée est également cloué au lit. Information prise : il est aussi positif au Covid et malade au fond de son lit.

S’ensuit une drôle de confusion mentale. Cette maladie c’est quand même une loterie. Je rentre chez moi, quand même bien secoué. Inquiet. Je me gave de vitamine C, de zinc et de vitamine D. Mon remède quotidien pour les jours suivants.

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La santé, compétence européenne ou ingérence ?

Les pays de l’Union européenne sont souverains et responsables des mesures appliquées pour gérer la crise sanitaire. Mais dans certains secteurs, les décisions prises au niveau Européen paraissent avoir plus de poids. Finalement, les pays sont-ils donc vraiment souverains ? L’impact des décisions européennes dans plusieurs aspects de la gestion de la crise du coronavirus peut donner l’impression contraire.

Vaccins, remdesivir, passeport… L’UE n’a pas cessé d’intervenir dans cette crise

Avec le déclenchement de la pandémie, la France a découvert qu’elle n’était pas si souveraine en matière de santé. Lors du débat autour du remdesivir, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) s’est par exemple conformée aux recommandations de l’EMA, l’Agence européenne des médicaments, sans demander une nouvelle analyse complète des données et des éléments de toxicité de ce médicament. Au niveau des vaccins , l’EMA, basée à Amsterdam, contrôle les autorisations de mise sur le marché des vaccins pour tous les pays membres du consortium (Covid-ETF, pour EMA Task Force) créé pour l’occasion. Malgré les craintes de plusieurs pays européens, l’UE a déclaré, jeudi 18 mars, qu’elle était toujours convaincue des avantages du vaccin Covid-19 d’AstraZeneca à la suite d’une enquête sur les rapports de troubles sanguins qui ont incité plus d’une douzaine de pays à suspendre son utilisation.

Concernant le passeport de santé, ignorant une très forte opposition des Français, le passeport vert sera appliqué sur l’ensemble du territoire européen. 
Mais existe-t-il un organisme décisionnel en matière de santé au niveau européen ? Alors que le 27 janvier dernier, le Conseil de l’Europe recommandait que les vaccinations ne soient pas obligatoires, le projet de «passeports vaccinaux» s’est finalement imposé. Comment cela a-t-il été décidé?

Une vraie « Autorité sanitaire européenne » aurait-elle un intérêt ?

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Covid : l’Armée appelée en renfort dans la campagne de vaccination

ar Alexandre RoussetAnne BauerPublié le 22 mars 2021 à 12:22Mis à jour le 22 mars 2021 à 18:49

En route pour un nouveau couac ? Interrogé à la suite des déclarations du ministre de la Santé, Olivier Veran, qui évoquait lors d’un déplacement à Epinay-sous-Sénart (Essonne) le déploiement de grands centres de vaccination par l’Armée et les pompiers, l’entourage de Florence Parly s’est contenté de mentionner la mobilisation des huit hôpitaux d’instruction des Armées pour accélérer la campagne de vaccination.

Les hôpitaux Begin et Percy en région parisienne, Legouest à Metz, Robert Picqué près de Bordeaux et Sainte-Anne à Toulon ont déjà été mobilisés le week-end des 6 et 7 mars. Ils seront rejoints par les hôpitaux de Lyon, Marseille et Clermont-Tonnerre. En revanche, l’Armée déclare ne pas être appelée à construire les « vaccinodromes » à partir du mois prochain.

Mobilisation de 8 hôpitaux militaires

Alain Fischer, président du conseil d’orientation sur la stratégie vaccinale, l’a pourtant annoncé lundi matin : « L’Armée va être impliquée. Elle sait faire, elle a une logistique et elle participera à cette activité ». A Epinay-sous-Sénart (Essonne), le ministre Olivier Véran a précisé qu’« au moins 35 » de ces grands centres de vaccination seraient déployés par l’Armée et les pompiers.

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L’UE veut que tous les courriels et les conversations privées soient automatiquement vérifiés grâce à l’IA pour détecter tout «contenu suspect»

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Madagascar continue de renoncer aux vaccins

La plupart des pays du monde misent sur les vaccins pour lutter contre la pandémie de Corona. Pas malgache. Le gouvernement de l’État insulaire continue de jurer sur une boisson à base de plantes. Il n’existe aucune preuve scientifique de l’efficacité de la boisson.

Selon le président Andry Rajoelina, Madagascar n’est pas pressée d’acheter du vaccin Corona pour sa population, mais continue à miser sur un prétendu remède à base d’herbes contre le virus. Il n’a pas encore été vacciné et n’a pas l’intention de se faire vacciner, a déclaré Rajoelina dans un discours télévisé. Il n’est pas totalement opposé à la vaccination, mais le pays est actuellement « dans une phase d’observation du vaccin », qui a encore trop d’effets secondaires à l’heure actuelle.

L’année dernière, le gouvernement malgache avait présenté un verre d’herbes à base de la plante indigène d’Artemis. La boisson vise à renforcer l’immunité, à protéger contre de nombreux virus et de la fièvre, en particulier contre les maladies pulmonaires. La concoction appelée « Covid Organics » a déjà été distribuée aux élèves du pays, et d’autres pays africains ont commandé des fournitures. En octobre dernier, la boisson a même été mise sur le marché sous forme de pilules en tant que « CVO+Préventif ».

Toutefois, l’efficacité du mélange d’herbes a de sérieux doutes. Entre autres, le directeur de l’Académie de médecine de l’île a averti que le succès scientifique de l’ivrogne n’était pas prouvé.

L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a critiqué le gouvernement pour son attitude. Alors que d’autres pays ont misé sur des vaccins autorisés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le gouvernement malgache recommande un traitement à base de plantes qu’il promeut comme un « remède magique ». Cela priverait la population de soins médicaux appropriés

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des milliers de participants au carnaval non-déclaré à Marseille

Dans un tweet, la préfecture des Bouches-du-Rhône précise que l’événement n’est pas déclaré et que les gestes barrière sont loin d’être respectés. Sur les photos diffusées sur les réseaux sociaux, on ne voit pas beaucoup de masques portés au visage et les distances physiques pas franchement maintenues. Des verbalisations sont en cours pour non-port du masque. Selon les informations de France Bleu Provence, les forces de l’ordre mobilisées se tiennent à distance, aucune évacuation n’est prévue pour le moment en fin d’après-midi ce dimanche.

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Attestation : Thierry Mariani : «Tout ça devient caricatural tellement c’est de la lourdeur administrative», dans #Punchline

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«Secret des affaires»: l’Etat refuse de communiquer ses commandes de masques

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Reconfinement : j’accuse ! – Dr Gérard Maudrux

uteur(s) : Dr Gérard Maudrux, pour FranceSoir – 21/03/2021 – 9:19

Le reconfinement aurait sans doute pu être évité, on avait tout ce qu’il fallait. Le traitement préventif du Covid existe, testé et efficace à plus de 90 %. Aucune étude ne le contredit. Il n’a pas été utilisé, car bloqué par certaines personnes qui se reconnaîtront, et qui auront sans doute un jour des comptes à rendre.

En avril 2020, ce traitement a été utilisé dans un Ehpad à Fontenay-aux-Roses, touché par la Covid. 10 membres du personnel sur 32, et 25 pensionnaires sur 68 (avec PCR+) au moment où Cali publie son étude en Australie. 10 sur les 25 pensionnaires recevront de l’Ivermectine (une dose unique, 0,2 mg/kg). Sur les 10 traités (moyenne d’âge 83,5 ans, 3 comorbidités en moyenne), un décèdera (traité 15 jours après son PCR positif, soit un peu tard). Sur les 15 non traités (moyenne d’âge 81,8 ans, 3 comorbidités également), il y aura 5 décès.  

Quelques semaines plus tôt, dans un autre Ehpad en Seine et Marne, sévissait une épidémie de gale. 69 résidents et 52 membres du personnel ont été traités par Ivermectine. Age médian des pensionnaires, 90 ans. Dans 45 Ehpad du département, il y a eu dans cette période 150 décès, et bien que touché comme les autres (11 PCR positifs), il n’y a eu aucun décès dans l’Ehpad sous Ivermectine.

Les résultats de la première observation ont été présentés au comité REACTing à l’INSERM le 4 mai 2020. Une demande a été faite pour pouvoir faire une étude dans plusieurs Ehpads afin de vérifier cette efficacité, sous contrôle des autorités. Des fonds avaient été trouvés, et une grosse chaîne d’Ehpads, déjà fortement touchée par les décès, était partante. Refus de l’INSERM. On ne traite pas, on ne cherche pas à traiter, et les autorités à cette date étaient parfaitement au courant de cette opportunité. En un mois, on pouvait être fixé, on a refusé de savoir si cela marchait.

Depuis, une douzaine d’études dans le monde ont été faites pour tester l’Ivermectine en prévention du Covid. L’addition des résultats de ces études donne 85% d’efficacité.

En Argentine, dans quatre hôpitaux différents, qui n’ont pas communiqué entre eux pendant l’expérience, on a testé le produit avec 1200 soignants au contact de patients Covid. 800 ont reçu le produit, 400 autres non. Après 2 mois et demi, un bilan a été fait : aucun des 800 traités n’a attrapé le Covid, 237 des 400 non traités l’ont attrapé, soit 58%. Résultats sans appel. Outre cette publication, il y a en prévention 11 études portant sur 7011 patients, avec des résultats globaux de 89% d’efficacité. 

Ce n’est pas le seul blocage de nos autorités concernant une recherche de traitement pouvant améliorer la situation. Il y a eu aussi ce produit tout bête, largement utilisé et ne coûtant rien, étudié par un chercheur français nobelisable pour d’autres travaux, testé chez l’animal, et qui pourrait bloquer le choc cytokinique. L’étude vient de démarrer, mais après avoir été bloquée sept mois. (un prochain billet sur le sujet).

Non, on n’a pas cherché à traiter le Covid chez nous. De nombreuses études ont été faites à l’étranger, sur nombre de produits. N’ayant rien, il était logique de tester des produits éprouvés pouvant avoir une efficacité, s’il n’y a pas de risques. On ne demande pas forcément de réussir ou de trouver, mais au minimum d’essayer au lieu de laisser mourir les gens sous Doliprane et Rivotril. ”Guérir parfois, soulager souvent, soigner toujours » disait Ambroise Paré.

Qui a cherché ? Le Bengladesh, l’Inde, l’Argentine, la Colombie, l’Iran, l’Irak, République Dominicaine, etc. Pourquoi ? Il n’y a plus de chercheurs dans les grands pays ? On les empêche de chercher ? De plus pourquoi ces pays, dont le nôtre regardent avec dédain le travail de ces pays, comme s’ils n’avaient pas de leçons à recevoir ? Complexe de supériorité ?

L’explication est-elle simplement une histoire de gros sous ? Les pays les plus riches s’en sont remis entièrement à l’industrie pharmaceutique pour chercher, industrie qui ne vit qu’avec des produits rentables pour financer la recherche. C’est aux États à s’occuper de ces produits « financièrement orphelins », ils ont failli. A l’inverse, les pays qui ont moins de ressources, qui intéressent moins le « Big Pharma », ont bien été obligés de chercher, et qui cherche trouve. Il n’y a que ceux qui ne cherchent pas qui ne peuvent pas trouver. Avec tous les moyens dont les pays dits civilisés et riches disposent, après un an, ils n’ont trouvé aucun traitement ? Pour info, le vaccin n’est pas un traitement de la maladie, c’est du préventif, pas du curatif, et on aurait dû s’occuper des deux.

Qu’est-ce que REACTing cité plus haut ?  Tout d’abord cet organisme a fusionné en janvier avec l’ANRS (Agence nationale de recherches sur le sida née en 1988), devenue ANRS/Maladies infectieuses émergentes, et est dirigée par le Pr Yazdanapanah.

Son rôle ? Je la cite : « L’un des objectifs principaux est d’identifier les lacunes de la recherche et de favoriser l’émergence de projets innovants et collaboratifs…. pour lancer des projets considérés comme prioritaires et accompagner leur mise en œuvre urgente ». Grande efficacité en 2020, j’ai l’impression qu’ils ont confondu « identifier » avec « créer » des lacunes, « favoriser » avec « empêcher » l’émergence de projets, oubliant l’ »urgence » au passage, d’où les brillants résultats depuis 1 an.

Il y a 12 groupes de travail. Il y a un groupe de travail sur la priorisation des traitements, ayant « pour mission d’évaluer les propositions thérapeutiques actuelles contre la Covid-19 ». Qu’ont-ils évalué depuis u an ? Ici la liste des molécules prioritaires. Rien à voir avec ce qui de par le monde semble montrer une action à confirmer d’urgence et pouvant rapidement être mis sur le marché. Aucune ne correspond à une remontée d’informations de médecins traitants en première ligne. Ce qu’ils constatent est ignoré. Nous avons affaire à des théoriciens, pas des médecins.

Je cite : Eculizumab, Molunipiravir, AZD7442, CT-P59, Interféron, Plasma de convalescents, Telmisartan, Tocilizumab,.. On trouve quand même une étude sur l’Aspirine pour son effet anti-aggrégant. Il y a belle lurette que cet effet est connu de tous les médecins, largement utilisé par les cardiologues et les généralistes, craint par les anesthésistes et chirurgiens, point besoin de l’Inserm pour le savoir. De plus l’Aspirine a été déconseillée dès le début au profit du Doliprane. Ce n’est pas pour autant que cela a été rétabli une fois que les problèmes de coagulation induits par la Sars-Cov-2 ont été connus.

Grâce à tous ces spécialistes, nous en sommes toujours au même point depuis un an. A cette date, on avait dit aux médecins : « stop, ne prescrivez plus rien sinon Doliprane, on lance une grande étude européenne (Discovery) pour vous dire quoi prescrire ». Le président avait annoncé à la télévision que nous aurions des résultats préliminaires après 3 semaines. Après 52 semaines, on attend toujours, et tout ce qu’on a vu ce sont des distributions de médailles pour tous ces grands découvreurs de remèdes, mais de remèdes, point. De Gaulle disait « des chercheurs qui cherchent on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche », malheureusement on est encore descendu d’un cran, car des chercheurs qui cherchent, on n’en trouve plus !

Parmi les autres produits bloqués, il y a l’azithromycine et les macrolides. Cela fait un an que des médecins disent constater que les antibiotiques empêchent nombre d’hospitalisations et de décès. Cela fait un an que l’Ordre des médecins veut les empêcher de s’exprimer. Cela fait un an que les organismes censés organiser des recherches les ignorent. Cela fait un an que le Directeur de la Santé envoie mails sur mails aux médecins pour leur dire de ne pas en donner. Et il a fallu un an pour qu’on commence à reconnaître du bout des lèvres que tous ont eu tort. Il y a 2 jours, le ministre de la Santé a dit que l’on pouvait en donner (en préventif) pour éviter une pneumonie. (sa déclaration, à partir de 30′). On a aussi freiné récemment Pasteur Lille et son Clofoctol.

On sait depuis un an qu’il y a des produits qui peuvent protéger les patients les plus fragiles, qui peuvent les traiter, qui peuvent protéger les cas contacts au lieu de les isoler, mais on a décidé qu’ils n’existaient pas, sans prendre la peine de regarder. Le résultat du refus de soins est là, 90 000 décès, urgences saturées, troisième vague et reconfinement.

« Tis the time’s plague when madmen lead the blind. (William Shakespeare, Le roi Lear)*

*« Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles. 

Les articles du Dr Gérard Maudrux sont à retrouver sur son blog (nouvelle adresse).