Marlène Schiappa aurait anticipé une situation post-Covid pour le moins funeste. D’après Le Canard enchaîné de ce mercredi 24 février, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, aurait assuré à ses collègues ministres, ainsi qu’à des parlementaires, que « la France va plonger dans le chaos » lorsque l’épidémie sera achevée.
« Nous pourrions connaître une version française de l’invasion du Capitole »
« L’après-Covid va tourner au cataclysme. La faute aux gens qui vont se lâcher », aurait-elle pronostiqué, prédisant des « comas éthyliques », des « viols », des « violences en tout genre », des « débordements permanents » ou encore une « prolifération des affrontements ». L’ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations aurait dit aussi que les « gilets jaunes » feront leur retour une fois la pandémie terminée. « Avec eux, nous pourrions connaître une version française de l’invasion du Capitole », affirme-t-elle, citée par l’hebdomadaire.
Au Vatican, pour les sceptiques ou réfractaires à la vaccination anti-covid, il n’y a pas de tolérance, ni d’empathie, ni de portes ouvertes, au contraire c’est devant des portes fermées que les fonctionnaires non-vaccinés risquent de se retrouver.
Le Vatican bergoglien a choisi d’être rigide avec les employés qui choisissent de ne pas se faire vacciner contre le covid. La vaccination est volontaire, mais… car il y a un “mais” qui rend cette vaccination volontaire une obligation. Un décret du président de la Commission pontificale de l’État de la Cité du Vatican, le cardinal Giuseppe Bertello, prévoit que les employés qui ne peuvent recevoir le vaccin pour raisons de santé (vaccin que le Vatican a mis à disposition) peuvent être rétrogradés ou devront démissionner, avec le maintien du salaire. Et pour ceux qui se refusent de recevoir l’injection “sans raison de santé avérée”, il y a “des conséquences à des degrés divers qui peuvent aller jusqu’à la rupture de la relation de travail”.
Le décret sur la sécurité sanitaire au Vatican, qui parle des vaccins et rappelle la règle (datant de 2011 et concernant les bilans de santé) sur “la responsabilité et les conséquences” pour les travailleurs qui ne peuvent ou ne veulent pas se faire vacciner, “doit être considéré comme un outil qui n’a en aucun cas un caractère sanctionnant ou punitif” mais il est “plutôt destiné à permettre une réponse souple et proportionnée à l’équilibre entre la protection de la santé de la communauté et la liberté de choix individuel sans mettre en place aucune forme de répression contre le travailleur”.
Le site d’investigation Médiacités Lyon vient de sortir de nouvelles révélations sur des audits à « prix d’or » réalisés par le cabinet Orphoz (la marque de conseil au changement de McKinsey) auprès des Hospices civils de Lyon (HCL). Bon de commande et factures à l’appui… Une enquête clairement intitulée : « Hospices civils de Lyon : les très chers et contestés remèdes du cabinet McKinsey ».
Une précédente enquête de Médiacités en 2018 (ici) montrait que les Hospices civils, 2e centre hospitalier universitaire de France après Paris, auraient dépensé plus de 11 M€ entre 2009 et 2017 pour des missions de stratèges, KPMG, Capgemini ou McKinsey. Consultor avait pointé, en 2012, les montants exorbitants déboursés par les HCL pour les cabinets de conseil, McKinsey en tête avec 2,8 M€ pour la seule année 2011… (relire nos articles ici et ici).
Nouveaux faits mis au jour par Médiacités Lyon : depuis 2004, pas moins de trois audits auraient été réalisés par des cabinets de conseil ; le dernier en 2017, par Orphoz de McKinsey, pour dresser un « état des lieux », à réaliser un « diagnostic avec les acteurs de la pharmacie sur les points faibles et points forts » avant de proposer « des leviers d’amélioration », d’après la direction des Hospices civils qui a répondu à Médiacités. Une mission alors facturée 520 860 €. Pour des résultats jugés « mitigés » par des pharmaciens des HCL et des méthodes « pitoyables » pour d’autres sources internes, interrogés par le site d’investigation.
Après les polémiques en France sur les missions concernant les tests et vaccins (ici), mais aussi sur le pilotage stratégique du volet agricole du plan de relance (ici) et tout récemment sur la réduction des achats des « opérateurs » de l’État (ici), c’est donc un nouveau coup dur pour l’image du géant du conseil.
La France accorde une autorisation temporaire pour l’utilisation des traitements à base d’anticorps monoclonaux. Le pays va recevoir des dizaines de milliers de doses d’ici la mi-mars, vient d’indiquer ce jeudi Olivier Veran.
« Un nouveau motif d’espoir ». C’est ainsi que Jean Castex a qualifié le nouveau traitement autorisé par la France.
Le pays a accordé ce jeudi une autorisation temporaire d’utilisation pour le traitement par anticorps monoclonal du laboratoire américain Eli Lilly pour les formes symptomatiques légères à modérées de Covid-19 chez les adultes non hospitalisés à risque élevé de formes graves, a-t-on appris jeudi auprès de l’Agence du médicament. Il s’agit d’un traitement similaire à celui administré en novembre dernier à l’ex-président américain Donald Trump.about:blankabout:blank
Une première en France
C’est le premier anticorps monoclonal anti-Covid disponible en France, a précisé pour sa part la Direction générale de la Santé (DGS) dans une note.
Pour garantir un maximum d’efficacité, ce traitement (qui utilise un anticorps appelé bamlanivimab) doit être administré dans un délai maximal de 5 jours après le début des symptômes. L’efficacité de ce traitement sur les variants dits sud-africain et brésilien n’est pas démontrée », précise cette note.
Air France et deux autres compagnies aériennes françaises vont tester une application smartphone au mois de mars prochain : celle-ci aura pour mission de servir de pass sanitaire numérique permettant aux voyageurs de scanner les résultats de leur test au Covid-19 avant de s’envoler pour certaines destinations d’outre-mer.
Un pass sanitaire pour embarquer vers les Antilles
À partir de ce mois de mars, trois compagnies aériennes françaises vont tester la mise en place d’un pass sanitaire à destination des territoires d’outre-mer.
Ainsi, via l’application smartphone ICC AOKpass, Air France, Air Caraïbes et French Bee numériseront les tests Covid-19 des passagers embarquant vers l’outre-mer, comme l’a relayé Air Mag le 21 février. Une fois les résultats d’un test PCR de moins de 72 heures enregistrés, l’application permettra aux voyageurs de scanner avec un QR Code. Par ailleurs, rappelons que les déplacements dans les territoires d’outre-mer en provenance de la métropole sont conditionnés à un motif impérieux de type familial ou professionnel depuis le 31 janvier dernier.
Sur le plan technique, ICC AOKpass, développée par la société singapourienne MedAire/International SOS et la Chambre de Commerce Internationale (ICC), base son fonctionnement sur un réseau sécurisé par la technologie blockchain. En lançant ces essais, les compagnies aériennes entendent ainsi fluidifier les contrôles et gagner du temps par rapport à la présentation de tests « papier » par les voyageurs. Mais l’idée est également de déjouer les fraudes.
Quatre semaines de tests, des précédents ailleurs
Pour les clients d’Air France, la nouvelle application sera disponible à partir du 11 mars prochain sur les vols à destination de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et de Fort-de-France (Martinique). Débutera alors une phase d’expérimentation devant durer quatre semaines. Pour l’instant, la compagnie aérienne mettra ce dispositif en place sur la base du volontariat dans l’optique d’obtenir un retour d’expérience des utilisateurs de l’application.
Le Dr Roger Hodkinson est l’ancien président du comité du Collège royal des médecins et chirurgiens d’Ottawa. Il a déjà été PDG d’un grand laboratoire médical privé à Edmonton, dans l’Alberta, et a occupé pendant les 20 dernières années le poste de président d’une société de biotechnologie médicale basée en Caroline du Nord, actuellement chargée de vendre un test Covid-19. Il est spécialiste en pathologie, y compris en virologie, et a été formé à l’université de Cambridge au Royaume-Uni — il est parfaitement placé pour parler de ce sujet.
Lors d’une récente réunion de la commission des services communautaires et publics du conseil municipal d’Edmonton (dont l’audio gagne actuellement en popularité sur YouTube), le Dr Hodkinson a déclaré :
« Le principal constat, c’est qu’il existe une hystérie publique totalement infondée, alimentée par les médias et les politiciens. C’est scandaleux. C’est le plus grand canular jamais perpétré sur un public sans méfiance. [Le Covid-19] n’est rien d’autre qu’une mauvaise grippe saisonnière. Ce n’est pas le virus Ebola. Ce n’est pas le Sras. C’est de la politique qui joue à la médecine, et c’est un jeu très dangereux. »
Hodkinson poursuit en soulignant qu’aucune action d’aucune sorte n’est nécessaire, à part ce qui s’est passé pendant la saison de grippe de l’année dernière :
« Si nous nous sentions mal, nous restions à la maison, nous prenions une soupe au poulet et aux nouilles, nous ne rendions pas visite à grand-mère, nous décidions quand retourner au travail ; nous n’avions besoin de personne pour nous le dire. »
Il poursuit :
« Les masques sont totalement inutiles.
Il n’y a aucune preuve de leur efficacité, quelle qu’elle soit.[Les masques] sont simplement des signaux de vertu. Ces gens se promènent comme des lemmings obéissants avec leur masque sur le visage, sans aucune connaissance de base. La distanciation sociale est également inutile.
Le Covid est diffusé par des aérosols, qui parcourent une distance de 30 mètres environ avant de se poser. Les fermetures d’écoles et d’entreprises ont eu des conséquences absolument terribles.
Tout et partout devrait être ouvert demain, comme le stipule la déclaration de Great Barrington.