
Entre mars et juin prochains, chaque Belge à qui on n’aura pas encore inoculé ses doses de vaccin recevra une lettre de trois pages l’invitant à se faire vacciner contre le coronavirus. Cette lettre contiendra un code personnel de 33 caractères, rapporte le Belang van Limburg.
« Enormément de travail préalable a été réalisé pour cette lettre. Il me paraît difficile de la rendre encore plus simple« , commente Dirk Ramaekers, président de la taskforce vaccination.
Deux semaines avant leur vaccination programmée, chaque Belge devrait recevoir une invitation sous trois formes différentes: par lettre donc, mais également par courriel et par sms. Les autorités obtiendront ces informations auprès des mutuelles, et ces convocations seront gérées par l’Aviq en Wallonie et par Iriscare en région bruxelloise.
S’enregistrer avant sa venue
La procédure est encore en cours de finalisation, mais cette lettre d’invitation contiendra trois pages. La première se présentera sous la forme d’un ticket électronique avec un code barres et un code QR (quick response), ainsi qu’un lien vers un site où l’on pourra s’enregistrer.: voir www.jemevaccine.be . Il faudra également emporter cette page lors de la visite auprès du centre de vaccination.
La deuxième page spécifiera le créneau horaire auquel chaque personne est attendue dans son centre de vaccination, et ce aussi bien pour la première que la seconde injection.
La dernière page contient, elle, des informations pratiques sur la vaccination en elle-même.
Il est important que chaque personne recevant cette invitation s’enregistre préalablement afin de confirmer sa venue afin de permettre aux centres de vaccination de se préparer au mieux et d’anticiper ainsi le nombre de personnes attendues chaque jour.






Un vent de liberté souffle sur le Bade-Wurtemberg. Depuis le 11 février, et malgré le confinement partiel qui règne en Allemagne, plusieurs villes et arrondissements de ce Land frontalier de la France ne sont plus soumis au régime du couvre-feu, en vigueur partout ailleurs, rapporte notamment France 3 Grand Est. Les communes concernées peuvent remercier une habitante de Tübingen, dans le centre de la région, qui avait contesté cette restriction devant la justice et a obtenu gain de cause.
Cette Allemande anonyme avait en effet saisi en urgence le tribunal administratif de Mannheim pour faire cesser cette mesure qu’elle jugeait inutile. La justice lui a finalement donné raison, estimant qu’un couvre-feu ne se justifiait plus au regard de la situation sanitaire. Les magistrats ont notamment fait valoir le taux d’incidence du Bade-Wurtemberg, qui est passé de 200 nouveaux cas pour 100 000 habitants au moment de Noël à 59 mardi 9 février, détaillent Les Dernières Nouvelles d’Alsace. Ils ont donc décidé qu’un couvre-feu généralisé ne se justifiait pas et qu’il contrevenait même à la liberté fondamentale de circuler.
Un couvre-feu rétabli localement en cas de besoin
Ainsi, 18 villes et arrondissements du Bade-Wurtemberg sur 44 sont concernés par cette levée du couvre-feu nocturne. Parmi eux, trois arrondissements frontaliers de la France (Rastatt, Emmendingen, Fribourg-Forêt-Noire) et trois villes voisines (Karlsruhe, Baden-Baden et Fribourg). En revanche, dès qu’une de ces collectivités locales verra son taux d’incidence dépasser la limite des 50 cas positifs pour 100 000 habitants, elle devra rétablir localement le couvre-feu, précise France 3.
- L’Institut Pasteur de Lille avait annoncé, en octobre, avoir peut-être trouvé un médicament anti-Covid.
- Restait à effectuer les essais cliniques pour lever les incertitudes car ce médicament avait déjà une autorisation de mise sur le marché dans une autre indication.
- Un comité du ministère de la Santé a décidé, mardi, de refuser la demande d’accélération des essais cliniques pour cette molécule prometteuse.
Un blocage incompréhensible. En octobre, l’Institut Pasteur de Lille (IPL) annonçait avoir peut-être trouvé un médicament anti-Covid. Restait à effectuer les essais cliniques pour lever les dernières incertitudes. Or, un comité du ministère de la Santé a décidé, mardi, de ralentir considérablement le processus d’homologation de ce médicament contre le Covid, comme le révèle La Voix du Nord. Pourquoi ?
« Visiblement, ce comité ne comprend pas ce qu’est un repositionnement », regrette, dans le quotidien régional, Terence Beghyn, président d’Apteeus, une start-up qui collabore avec Pasteur sur ce projet. Ce comité, c’est le Capnet, comité de pilotage national des essais thérapeutiques, une instance chargée de prioriser la recherche clinique autour du Covid-19.
Molécule prometteuse
Et le Capnet vient de refuser d’accélérer les essais cliniques mis en place par Pasteur dès le mois d’octobre. A l’époque, l’Institut estimait qu’une molécule était prometteuse dans la lutte contre le coronavirus. Il s’agissait d’un vieil anti-infectieux qui avait montré son efficacité lors des différents tests in vitro « pour inhiber la réplication du virus », mentionne Pasteur dans un communiqué.
C’est une affaire qui secoue la classe politique allemande. Une enquête du journal allemand Die Welt révèle comment le Ministre de l’intérieur a utilisé dans sa communication sur le Covid des messages et des chiffres alarmistes, afin de faire peur et fabriquer un soutien aux mesures de confinement.

De plus en plus de preuves montrent que les traitements COVID-19 fonctionnent
Un peu plus d’un an après la pandémie du COVID-19, plusieurs traitements médicamenteux brisent enfin le voile de la confusion qui a obscurci ces médicaments sûrs et largement utilisés. Un nombre croissant de preuves soutiennent des combinaisons de thérapies orales comprenant l’ivermectine, l’hydroxychloroquine (HCQ), la doxycycline, l’azithromycine, les stéroïdes, et les anticoagulants, avec le zinc et la vitamine D. Avec des vaccins prenant le temps de se déployer et n’ayant qu’un succès partiel chez les patients à haut risque, ces thérapies ambulatoires précoces peuvent aider à gérer la maladie en réduisant la mortalité et en réduisant le fardeau sur les systèmes de soins de santé surchargés.
Le 14 janvier, les National Institutes of Health ont amélioré son avis sur les médicaments pour l’ivermectine pour covid-19 de « contre » à « ni pour ni contre », le même statut accordé aux anticorps plasmatiques et monoclonaux convalescents. Il s’agit de l’indication la plus forte à ce jour d’une autorité gouvernementale selon laquelle un traitement ambulatoire précoce du COVID-19 pourrait être possible.
Les États-Unis ne sont pas les seuls dans ce changement. En France, le 27 janvier, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative du pays, a ordonné à l’Agence nationale de sécurité du médicament d’enquêter sur l’ivermectine pour covid-19, à la suite d’un appel de médecins et d’associations médicales de Français. L’Afrique du Sud a autorisé l’ivermectine pour COVID-19 le même jour. La Slovaquie est devenue le premier pays de l’UE à adopter officiellement l’ivermectine comme traitement du COVID-19, suivie de Mexico,faisant de la norme de traitement des médicaments la plus grande ville de l’hémisphère occidental. Le 21 janvier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé qu’elle commencerait à étudier l’ivermectine comme traitement potentiel du COVID-19.
À la suite de sa malheureuse controverse politique, HCQ reçoit une autre audience. Le 11 décembre, le Conseil d’État italien a autorisé hcq pour le traitement ambulatoire précoce de COVID-19, citant un examen des données de traitement tôt du monde entier ; Les médecins italiens ont également publié leurs propres lignes directrices de traitement COVID-19, y compris HCQ. Aux États-Unis, le médicament est inclus dans le protocole séquentiel de multithérapie recommandé par 57 médecins dans les lignes directrices de traitement publiées en Décembre, avec l’ivermectine, l’azithromycine, la doxycycline, et (en dehors des États-Unis) favipiravir.