En juin, c’était l’adoption de « l’amendement Ferrari » qui avait indigné. Grâce à cette dérogation à l’interdiction de vendre de nouvelles voitures à moteur à combustion après 2035 dans l’Union européenne, les amateurs de Ferrari et Lamborghini italiennes ou de Koenigsegg suédoises continueront de polluer à plus de 300 km/h.
Ce texte permet aux constructeurs automobiles qui produisent moins de 1 000 véhicules par an, voire 10 000 avec une dérogation bien argumentée, de bouder l’électrique une année de plus, au moins… On ne parle là que de voitures à plus de 200 000 €…
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En fouinant dans les marges des plans verts de la Commission européenne, on a exhumé d’autres pollutions de luxe. Dans le secteur maritime, tous les gros bateaux seront soumis dès 2024 au marché du carbone, avec des quotas d’émissions à respecter. Devinez qui y échappe ? Les yachts qui sont en dessous de la jauge concernée de 5 000 UMS (unité de mesure mondiale), comme la plupart des petits bateaux de pêche, qui eux travaillent.