La semaine dernière, le professeur Raoult a décidé d’attaquer le directeur de l’Agence nationale de Santé et du médicament au pénal pour non-assistance à personne en danger et porte un recours devant le conseil d’Etat suite au refus de l’ANSM de donner un règlement temporaire d’utilisation pour l’hydroxychloroquine comme traitement dans le cadre de la Covid-19.
Hier Sanofi a écrit au ministre de la Santé remettant la décision d’approvisionnement entre les mains du ministre Véran. Le président de Sanofi France déclare :closevolume_off
« Ainsi, en dehors de toute recommandation officielle qui pourrait, le cas échéant, émaner de votre Ministère quant à l’utilisation hors AMM de notre spécialité Plaquenil® dans le cadre de la prise en charge de la Covid-19, je tenais à vous informer qu’il nous est impossible de donner suite aux commandes de l’AP-HM dans des quantités toujours importantes et ce, afin de préserver l’intérêt et la sécurité des patients mais également de protéger notre laboratoire. »
« Dans un débat qui ne relève pas de notre sphère de décision en tant que société exploitante de cette spécialité, je souhaite aujourd’hui m’en remettre à la sagesse du Gouvernement et plus spécifiquement à celle de votre Ministère, seul légitime pour tranche cette question délicate. »
Ce jour c’est l’IHU et le professeur Raoult qui écrit au ministre à ce sujet, lui demandant d’ouvrir le marché de l’hydroxychloroquine à la concurrence internationale mettant en avant le préjudice pour le traitement des patients.
« Monsieur le Ministre,
Par suite du refus de l’ANSM d’accorder la demande de RTU que nous avions faite, le président de Sanofi France dans son courrier du 30 octobre vous sollicite pour prendre position quant à l’utilisation hors AMM de sa spécialité PLAQUENIL® dans le cadre de la prise en charge de la COVID-19. Depuis lors le laboratoire refuse de donner suite aux commandes faites par notre pharmacie centrale et nos patients n’ont plus accès au traitement.
Ce refus de vente de la part du laboratoire Sanofi est préjudiciable pour nos patients et nous vous demandons l’autorisation d’ouvrir le marché de hydroxychloroquine à la concurrence internationale (Novartis, Sandoz, Mylan… )
Nous attendons votre réponse pour entamer les démarches règlementaires nécessaire à l’importation de cette spécialité. Bien cordialement ».
La décision n’est donc plus, que sur le refus de la RTU qui a été porté par l’IHU et son avocat di Vizio devant le Conseil d’Etat, mais le ministre devra maintenant se prononcer pour savoir s’il accepte l’ouverture du marché de l’hydroxychloroquine à l’international. Accepter permettrait à l’IHU de continuer à soigner les patients comme cela a été fait depuis le début. Un refus serait sûrement une pièce supplémentaire dans le cadre du dossier de saisine du Conseil d’Etat. En tout état de cause, ayant fait l’objet d’une perquisition, le ministre devrait précautionneusement saisir les diverses autorités de Santé et le Comité Scientifique, dans le cadre de cette question qui demande une décision importante et urgente car la vie de patients pourrait être mise en danger.
Une prépublication publiée ce jour sur le site MedRixv, par des médecins chercheurs de l’université de Sao Paolo au Brésil et université de Brown aux Etats-Unis, pourrait être utile
Pour chaque 1 000 cas positifs au Covid-19, la détection précoce et les approches pharmacologiques précoces ont permis qu’un minimum de 140 patients ne soient pas hospitalisés (p < 0,0001), que 50 n’aient pas de ventilation mécanique, et éviter cinq décès, en prenant en considération l’âge, le sexe et les comorbidités avec des patients ayant une forme de sévérité de la maladie similaire au moment du diagnostic.
Les auteurs concluent que les avantages apparents de la combinaison entre la détection précoce et les approches pharmacologiques précoces pour COVID-19 ont démontré avoir un effet favorable par rapport à différents groupes témoins de patients non traités. Les avantages potentiels pourraient permettre à un grand nombre de patients empêchés d’être hospitalisés, de mourir et d’avoir des symptômes persistants après la rémission de COVID-19. L’impact potentiel sur le cours de la maladie de COVID-19 et le nombre de résultats négatifs et le profil d’innocuité bien établi des médicaments proposés par l’essai pré-AndroCoV ont mené à des questions éthiques concernant la conduite d’autres essais cliniques randomisés de contrôle placebo (ECR) pour les premiers Covid-19. Les premières approches pharmacologiques, y compris l’azithromycine en combinaison avec l’une des options entre le nitazoxanide, l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine éventuellement, devraient être envisagées pour ceux qui ont reçu un diagnostic de COVID-19 présentant moins de sept jours de symptômes. Des trois médicaments, nous avons opté pour le nitazoxanide, en raison d’une démonstration plus étendue de l’activité antivirale in vitro et in vivo, de l’efficacité prouvée contre d’autres virus chez l’homme, et d’un profil d’innocuité plus stable.
Cette prépublication montrerait que cela permet d’éviter de saturer les réanimations et d’éviter en plus les décès (à des taux supérieurs de ceux des » 2 Conseils Scientifiques » qui donnent 3% qui vont à l’hòpital et 0.3% en réanimation et 0,01% de létalité Dit autrement une bithérapie (azithomycine + hydroxychloroquine ou ivermectine ou nitazoxanide) évite même des cas plus sévères d’aller en réanimation.
Auteur(s): FranceSoir