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Allemagne : le ministre de la Santé mis en cause sur des achats de masques

La polémique autour des achats controversés de masques anticoronavirus continue d’enfler en Allemagne. Le gouvernement d’Angela Merkel a dû faire face dimanche 21 mars à de nouvelles révélations de la presse, impliquant cette fois son ministre de la Santé, déjà au centre des critiques pour sa gestion de la pandémie. Le ministre conservateur Jens Spahn a fait acheter par ses services, lors de la première vague de la pandémie au printemps 2020, des centaines de milliers de masques via le groupe de média allemand Burda, pour lequel travaille son mari Daniel Funke, selon des documents du ministère transmis à la chambre des députés, rapporte l’hebdomadaire Der Spiegel.

La commande passée de 570 000 masques FFP2 par le ministère « pourrait engendrer des conflits d’intérêts » du fait que le mari du ministre « travaille comme lobbyiste et directeur de bureau de représentation de Burda à Berlin », écrit l’hebdomadaire. Interrogé par l’Agence France-Presse, le ministère a rejeté ces soupçons. Le contrat a bien eu lieu, mais « a été conclu et traité après réception de l’offre en utilisant une procédure standardisée aux prix du marché », a assuré un porte-parole.

Le SPD dénonce la « tactique du salami » du gouvernement allemand

Le parti social-démocrate (SPD), pourtant partenaires minoritaires des conservateurs au sein de la coalition gouvernementale, a appelé le ministre de la Santé à « s’expliquer », réclamant la désignation d’un expert « indépendant ». « Cette tactique du salami » du ministère de la Santé concernant la diffusion des informations liées à l’achat des masques « affaiblit la confiance dans les institutions démocratiques, cela doit cesser », a ajouté un des vice-présidents du groupe parlementaire du SPD à la chambre des députés, Achim Post, sur Twitter.

À raison de 1,73 dollar (1,60 euro) facturé par masque, le ministère a au final réglé 909 000 euros à Burda, qui avait avancé la somme à un fournisseur en Chine. L’éditeur de presse allemand a indiqué avoir transmis l’intégralité de la somme au fournisseur asiatique, sans commission au passage.

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Application «StopCovid» : Anticor porte plainte à la CJR contre Véran pour «favoritisme»

L’association Anticor a porté plainte en janvier devant la Cour de la justice de la République (CJR) contre le ministre de la Santé Olivier Véran pour «favoritisme» dans la gestion de l’application critiquée «Stop Covid» devenue TousAntiCovid, a appris l’AFP lundi.

Selon une source judiciaire à l’AFP, cette plainte datant du 11 janvier est parvenue le 17 mars à la CJR, seul organe habilité à enquêter sur des ministres dans l’exercice de leurs fonctions. Elle doit désormais être examinée par la commission des requêtes de l’institution.

Annoncé le 8 avril, le développement de l’application a été présenté comme fait à titre gratuit par différentes entreprises privées, parmi lesquelles Dassault Systèmes, Capgemini, Orange ou Withings, mais l’Obs avait révélé en juin qu’une fois l’application lancée, son exploitation et sa maintenance feraient l’objet d’une facturation.

Un coût global estimé à 6,5 millions d’euros

Dans sa plainte dont l’AFP a pu prendre connaissance, l’association anti-corruption rappelle l’évaluation d’un rapport parlementaire de novembre selon lequel le coût global de cette application destinée à lutter contre l’épidémie de coronavirus a été estimé à 6,5 millions d’euros de début juin à fin octobre.

Anticor considère que la gestion de cette application aurait dû faire l’objet d’un marché public passé via un appel d’offres, et qu’en ne le faisant pas, l’État a contrevenu au code de la commande publique qui rend une telle procédure impérative pour les marchés de fourniture et de services supérieurs à 139.000 euros hors taxes.

L’association estime aussi que la liste des entreprises du secteur privé ayant développé l’application au côté d’acteurs publics tels que Santé publique France ou l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) n’est pas précisément connue.

L’association, par ses avocats Me Jean-Baptiste Soufron et Patrick Rizzo, devance par ailleurs l’argument potentiel de l’urgence liée à la crise sanitaire qui aurait conduit à remiser ces appels d’offres. Elle estime qu’entre le lancement du projet et son aboutissement début juin, le gouvernement avait deux mois pour faire ces procédures jugées nécessaires.

Soupçons de «favoritisme»

L’association avait déjà alerté, dans un courrier dévoilé en juin, le parquet national financier (PNF) sur de tels soupçons de «favoritisme». Il n’était pas possible dans l’immédiat de savoir si le PNF avait donné suite à ce signalement.

Boudée pendant de longs mois par les Français qui s’inquiétaient pour leur vie privée, et même désinstallée plusieurs centaines de milliers de fois, l’application StopCovid est devenue TousAntiCovid mi-octobre et a connu un plus grand nombre de téléchargements.

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Journal étonné d’un malade du Covid – Miracle, j’ai perdu le goût et l’odorat mais retrouvé la vue !

Ce lundi 8 mars 2021, quelques jours après avoir bravé l’interdit d’une petite soirée appart entre amis. Eh oui, un an de restrictions ça pèse sur le moral… Me voici souffrant des premiers symptômes : fatigue, frissons, froid, mal de tête, fièvre… Un syndrome grippal qui ne m’effraie pas plus que cela en cette période de froid. Logique.

S’ensuivent 72 heures, cloué au lit, dormant habillé en doudoune, quand l’insomnie daignait me laisser quelques heures de répit. Puis cette toux gutturale et douloureuse qui ne-me lâchait plus.

Et si c’était la fameuse Covid, que j’ai si peur d’attraper depuis maintenant un an ? Attrape-moi si tu peux, dit le titre d’un film…  Ayant de surcroît perdu subitement le goût et l’odorat, mon soda ayant le goût froid du métal de la canette, tout laisse penser que c’était le cas. Profitant d’un répit – moins de fièvre, presque plus de toux et un regain d’énergie – je décide donc de me rendre à la pharmacie en bas de chez moi pour aller passer un test antigénique.

La-bas, la queue est chaotique. On laisse de l’espace entre nous clients, mais rien n’est clair, ni le sens de marche, ni le modus operandi. Le pharmacien me dirige vers un jeune collègue, qui me demande de m’assoir sur une chaise à l’écart, avant de me demander de remplir un document  «avec mon propre stylo » et de me curer le nez avec un bâtonnet médical. Rapide, presque indolore.

Je repars, persuadé que je ne suis pas « covidé », faire quelques courses au magasin du coin et alors que je suis à la caisse, quelques dizaines de minutes plus tard, je reçois un coup de fil : « Vous êtes positif, revenez vite à la pharmacie, et attendez-moi à l’extérieur ! » A peine croyable : je suis positif au Covid. Et de me souvenir qu’un des amis présents à la soirée est également cloué au lit. Information prise : il est aussi positif au Covid et malade au fond de son lit.

S’ensuit une drôle de confusion mentale. Cette maladie c’est quand même une loterie. Je rentre chez moi, quand même bien secoué. Inquiet. Je me gave de vitamine C, de zinc et de vitamine D. Mon remède quotidien pour les jours suivants.

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La santé, compétence européenne ou ingérence ?

Les pays de l’Union européenne sont souverains et responsables des mesures appliquées pour gérer la crise sanitaire. Mais dans certains secteurs, les décisions prises au niveau Européen paraissent avoir plus de poids. Finalement, les pays sont-ils donc vraiment souverains ? L’impact des décisions européennes dans plusieurs aspects de la gestion de la crise du coronavirus peut donner l’impression contraire.

Vaccins, remdesivir, passeport… L’UE n’a pas cessé d’intervenir dans cette crise

Avec le déclenchement de la pandémie, la France a découvert qu’elle n’était pas si souveraine en matière de santé. Lors du débat autour du remdesivir, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) s’est par exemple conformée aux recommandations de l’EMA, l’Agence européenne des médicaments, sans demander une nouvelle analyse complète des données et des éléments de toxicité de ce médicament. Au niveau des vaccins , l’EMA, basée à Amsterdam, contrôle les autorisations de mise sur le marché des vaccins pour tous les pays membres du consortium (Covid-ETF, pour EMA Task Force) créé pour l’occasion. Malgré les craintes de plusieurs pays européens, l’UE a déclaré, jeudi 18 mars, qu’elle était toujours convaincue des avantages du vaccin Covid-19 d’AstraZeneca à la suite d’une enquête sur les rapports de troubles sanguins qui ont incité plus d’une douzaine de pays à suspendre son utilisation.

Concernant le passeport de santé, ignorant une très forte opposition des Français, le passeport vert sera appliqué sur l’ensemble du territoire européen. 
Mais existe-t-il un organisme décisionnel en matière de santé au niveau européen ? Alors que le 27 janvier dernier, le Conseil de l’Europe recommandait que les vaccinations ne soient pas obligatoires, le projet de «passeports vaccinaux» s’est finalement imposé. Comment cela a-t-il été décidé?

Une vraie « Autorité sanitaire européenne » aurait-elle un intérêt ?

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Covid : l’Armée appelée en renfort dans la campagne de vaccination

ar Alexandre RoussetAnne BauerPublié le 22 mars 2021 à 12:22Mis à jour le 22 mars 2021 à 18:49

En route pour un nouveau couac ? Interrogé à la suite des déclarations du ministre de la Santé, Olivier Veran, qui évoquait lors d’un déplacement à Epinay-sous-Sénart (Essonne) le déploiement de grands centres de vaccination par l’Armée et les pompiers, l’entourage de Florence Parly s’est contenté de mentionner la mobilisation des huit hôpitaux d’instruction des Armées pour accélérer la campagne de vaccination.

Les hôpitaux Begin et Percy en région parisienne, Legouest à Metz, Robert Picqué près de Bordeaux et Sainte-Anne à Toulon ont déjà été mobilisés le week-end des 6 et 7 mars. Ils seront rejoints par les hôpitaux de Lyon, Marseille et Clermont-Tonnerre. En revanche, l’Armée déclare ne pas être appelée à construire les « vaccinodromes » à partir du mois prochain.

Mobilisation de 8 hôpitaux militaires

Alain Fischer, président du conseil d’orientation sur la stratégie vaccinale, l’a pourtant annoncé lundi matin : « L’Armée va être impliquée. Elle sait faire, elle a une logistique et elle participera à cette activité ». A Epinay-sous-Sénart (Essonne), le ministre Olivier Véran a précisé qu’« au moins 35 » de ces grands centres de vaccination seraient déployés par l’Armée et les pompiers.

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L’UE veut que tous les courriels et les conversations privées soient automatiquement vérifiés grâce à l’IA pour détecter tout «contenu suspect»

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Madagascar continue de renoncer aux vaccins

La plupart des pays du monde misent sur les vaccins pour lutter contre la pandémie de Corona. Pas malgache. Le gouvernement de l’État insulaire continue de jurer sur une boisson à base de plantes. Il n’existe aucune preuve scientifique de l’efficacité de la boisson.

Selon le président Andry Rajoelina, Madagascar n’est pas pressée d’acheter du vaccin Corona pour sa population, mais continue à miser sur un prétendu remède à base d’herbes contre le virus. Il n’a pas encore été vacciné et n’a pas l’intention de se faire vacciner, a déclaré Rajoelina dans un discours télévisé. Il n’est pas totalement opposé à la vaccination, mais le pays est actuellement « dans une phase d’observation du vaccin », qui a encore trop d’effets secondaires à l’heure actuelle.

L’année dernière, le gouvernement malgache avait présenté un verre d’herbes à base de la plante indigène d’Artemis. La boisson vise à renforcer l’immunité, à protéger contre de nombreux virus et de la fièvre, en particulier contre les maladies pulmonaires. La concoction appelée « Covid Organics » a déjà été distribuée aux élèves du pays, et d’autres pays africains ont commandé des fournitures. En octobre dernier, la boisson a même été mise sur le marché sous forme de pilules en tant que « CVO+Préventif ».

Toutefois, l’efficacité du mélange d’herbes a de sérieux doutes. Entre autres, le directeur de l’Académie de médecine de l’île a averti que le succès scientifique de l’ivrogne n’était pas prouvé.

L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a critiqué le gouvernement pour son attitude. Alors que d’autres pays ont misé sur des vaccins autorisés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le gouvernement malgache recommande un traitement à base de plantes qu’il promeut comme un « remède magique ». Cela priverait la population de soins médicaux appropriés

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des milliers de participants au carnaval non-déclaré à Marseille

Dans un tweet, la préfecture des Bouches-du-Rhône précise que l’événement n’est pas déclaré et que les gestes barrière sont loin d’être respectés. Sur les photos diffusées sur les réseaux sociaux, on ne voit pas beaucoup de masques portés au visage et les distances physiques pas franchement maintenues. Des verbalisations sont en cours pour non-port du masque. Selon les informations de France Bleu Provence, les forces de l’ordre mobilisées se tiennent à distance, aucune évacuation n’est prévue pour le moment en fin d’après-midi ce dimanche.

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Attestation : Thierry Mariani : «Tout ça devient caricatural tellement c’est de la lourdeur administrative», dans #Punchline

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«Secret des affaires»: l’Etat refuse de communiquer ses commandes de masques