Mois : octobre 2021
Le gouvernement indien a été contraint par une décision de la Cour Suprême à débloquer une enveloppe de 300 millions de dollars pour indemniser les familles de victimes Covid. Chaque famille touchera 674 dollars, une première au monde
Un soulagement pour les familles des victimes. En Inde, en pleine crise sanitaire, le gouvernement de Modi a voulu marquer les esprits pour calmer la grogne populaire. Pour ce faire, rien de tel que d’indemniser les familles des victimes terrassées par un virus invisible.
C’est en tout cas l’information qui nous est parvenue de ce pays ce 04 octobre. En effet, d’après le média indien India Today, la Cour Suprême a approuvé la décision de compenser les familles des victimes, ce qui devrait permettre au gouvernement indien de dégager une enveloppe de 50 000 roupies, soit environ 674 dollars pour chaque famille.
“674 dollars pour 448 997 victimes”
L’information a immédiatement été reprise par plusieurs médias en Occident, dont The Hill, basé aux Etats-Unis. A en croire cette source, en tout, c’est 300 millions de dollars qui vont être débloqués pour venir en aide à 448 997 familles. La source ajoute que le gouvernement a reçu de la Cour Suprême l’ordre de procéder au versement de cette compensation sous 30 jours.
DÉCRYPTAGE – La préfecture de police a affirmé que des discussions étaient engagées avec les syndicats de police pour procéder à une réforme des conditions de travail.
Les gardiens de la paix sont en surchauffe. Lundi 27 septembre, les syndicats de police ont annoncé 150 arrêts maladie sur un effectif de 350 au service de la Direction de l’Ordre public et de la Circulation (DOPC), dont la mission est d’encadrer les événements publics à Paris – comme le procès du 13-Novembre. En cause : des conditions de travail difficiles entraînant des burn-out. Face à cette avalanche d’arrêts maladie, la hiérarchie a fait appel à la médecine statutaire, qui en a rompu certains, a indiqué Rocco Contento, porte-parole du syndicat Unité SGP Police-FO, au journal 20 minutes . Policiers et syndicats sont alors descendus dans la rue vendredi 1er octobre pour alerter l’opinion publique sur leur situation.
«Ce ne sont pas des arrêts de complaisance», se défend le porte-parole du syndicat. «Les collègues sont en burn-out. » Les raisons de ce mal-être ? Les missions qui s’enchaînent, les week-ends qui sautent, l’impact du travail sur la vie familiale. D’autant plus que «le directeur fait la sourde oreille et joue la stratégie du pourrissement», continue Rocco Contanto. D’après le syndicat, les effectifs ont diminué «pratiquement de 50% avec le même nombre de missions, voire des missions supplémentaires», a dénoncé Angelo Bruno, secrétaire national délégué Unité-SGP Police Ile-de-France au micro de France Bleu.