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Près de la moitié d’un service de police parisien en arrêt maladie pour cause de burn-out: aux origines du malaise

DÉCRYPTAGE – La préfecture de police a affirmé que des discussions étaient engagées avec les syndicats de police pour procéder à une réforme des conditions de travail.

Les gardiens de la paix sont en surchauffe. Lundi 27 septembre, les syndicats de police ont annoncé 150 arrêts maladie sur un effectif de 350 au service de la Direction de l’Ordre public et de la Circulation (DOPC), dont la mission est d’encadrer les événements publics à Paris – comme le procès du 13-Novembre. En cause : des conditions de travail difficiles entraînant des burn-out. Face à cette avalanche d’arrêts maladie, la hiérarchie a fait appel à la médecine statutaire, qui en a rompu certains, a indiqué Rocco Contento, porte-parole du syndicat Unité SGP Police-FO, au journal 20 minutes Policiers et syndicats sont alors descendus dans la rue vendredi 1er octobre pour alerter l’opinion publique sur leur situation.

«Ce ne sont pas des arrêts de complaisance», se défend le porte-parole du syndicat. «Les collègues sont en burn-out. » Les raisons de ce mal-être ? Les missions qui s’enchaînent, les week-ends qui sautent, l’impact du travail sur la vie familiale. D’autant plus que «le directeur fait la sourde oreille et joue la stratégie du pourrissement», continue Rocco Contanto. D’après le syndicat, les effectifs ont diminué «pratiquement de 50% avec le même nombre de missions, voire des missions supplémentaires», a dénoncé Angelo Bruno, secrétaire national délégué Unité-SGP Police Ile-de-France au micro de France Bleu.

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