Mois : mars 2022
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Le 22 mars dernier, Me Virginie de Araujo-Recchia ainsi que six autres personnes ont été arrêtées par la DGSI dans le cadre d’une enquête liée à Rémy Daillet, mis en examen le 22 octobre dernier pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Elle était l’avocate de cet homme, connu pour ses appels insurrectionnels visant à renverser le gouvernement. Elle ressort de garde à vue le 24 mars et nous confie aujourd’hui son ressenti à travers un communiqué officiel, dans lequel elle souligne que « rien ne lui est reproché ». « Je n’ai fait l’objet d’aucune poursuite, je n’ai pas été mise en examen, ni même placée sous le statut de témoin assisté », explique-t-elle.
Elle y raconte comment s’est déroulée l’interpellation ainsi que l’interrogation, en insistant sur les « conditions déplorables » dont nous faisait aussi part Sylvain Baron, Gilet jaune et auteur également arrêté ce jour-là. Puis, elle pose la question : « N’était-il pas plus simple de me convoquer plutôt que de m’emmener devant mes enfants et de me garder à vue dans des conditions déplorables sachant qu’il s’agissait, au final, uniquement d’obtenir des renseignements puisque rien ne m’est reproché ? »
L’avocate s’adresse aussi brièvement aux médias qui ont relaté son interpellation en parlant de terrorisme, d’extrémisme ou encore de complotisme, et assure : « Je n’en resterai pas là, car il s’agit de pure diffamation et d’intention de nuire, mais je vais solliciter un droit de réponse. »closevolume_off
Ci-dessous, le communiqué complet de Me Virginie DE ARAUJO-RECCHIA, avocate au Barreau de Paris :
Plusieurs médias ont relaté ma mise en garde à vue du 22 mars 2022 dans les locaux de la DGSI qui s’est terminée le 24 mars 2022.
En effet, le 22 mars 2022 à 6h40 du matin, douze personnes, dont des policiers cagoulés des forces spéciales, sont entrées à six voitures dans notre propriété, puis ils ont violemment tambouriné à notre porte.
Nous avons bien entendu ouvert, cependant nous avons remarqué que tout le matériel était déjà prêt au sol, pour forcer notre porte.
Cette équipe composée de forces de l’ordre notamment de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (D.G.S.I.), de la représentante de Monsieur le Bâtonnier du Barreau de Paris, de Madame la Greffière et de deux juges d’instruction, a ensuite investi, sans coup férir, notre domicile et entamé une perquisition, dans chaque pièce, jusque dans la chambre de nos enfants, la voiture et le jardin.
Ils sont allés jusqu’à éplucher nos photographies de famille, nos relevés bancaires, la comptabilité de plusieurs années, tous les dossiers un par un, regardé dans nos livres etc. Ils ont saisi tout le matériel informatique et téléphonique que nous utilisons pour notre activité professionnelle.
PARTAGER CET ARTICLE :Auteur(s): Dr Jean-François Lesgards et Julien Eard, pour FranceSoir–A+A
Dr Jean-François Lesgards et Julien Eard, dans cette tribune, analysent la politique du « paracétamol et restez chez vous » utilisée à l’envi pendant la crise sanitaire, qu’ils jugent « contreproductive en termes de santé comme en termes de coût ». Pour cela, ils traitent dans une première partie de l’historique du médicament depuis le début de la crise, en soulignant notamment les désaccords entre le gouvernement et les autorités sanitaires. Puis, ils analysent les effets néfastes du Doliprane, notamment dans le cadre du traitement contre le Covid-19.
TRIBUNE — Historique 2020-2022 de l’utilisation et des recommandations concernant l’usage du paracétamol et de l’ibuprofène/anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Le ministre de la Santé, Oliver Véran, a tweeté le samedi 14 mars 2020 que les personnes suspectées de Covid-19 devraient éviter les anti-inflammatoires. « La prise d’anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone…) pourrait être un facteur aggravant de l’infection. Si vous avez de la fièvre, prenez du paracétamol », a-t-il dit. (BMJ, 2020)
Selon un nouveau procès, la campagne du gouvernement pour forcer les grandes entreprises de technologie comme Twitter à sévir contre la désinformation présumée viole la Constitution américaine.
Le président Joe Biden estime qu’il est de la responsabilité des entreprises de médias sociaux de « cesser d’amplifier le contenu non fiable, la désinformation et la désinformation, en particulier en ce qui concerne la COVID-19, les vaccinations et les élections », selon la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki. Le chirurgien général américain Vivek Murthy a fait pression à plusieurs reprises sur Twitter et d’autres plateformes pour restreindre la désinformation sur la COVID-19.
Selon la poursuite de 65 pages (lire le pdf ci-dessous), ces remarques et d’autres ont clairement montré que le gouvernement exigeait des mesures et envisageait des amendes contre les plateformes qui n’augmentaient pas les restrictions.
Il a déclaré que Murthy, le ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS) et d’autres responsables de l’administration Biden « ne sont pas simplement de connivence, mais instrumentalisent Twitter et d’autres entreprises technologiques pour atteindre leur objectif de faire taire les opinions qui divergent des messages de la Maison Blanche sur COVID-19 ». Il a ajouté « que la réquisition transforme l’initiative du médecin général en action gouvernementale ».