Mois : novembre 2022
Certains centres de vaccination ont signalé à Swissmedic qu’ils avaient observé de petites bulles lors de la préparation du vaccin contre le Covid-19 Comirnaty Bivalent Original/Omicron BA.1. Il s’agit du nouveau vaccin bivalent élaboré par Pfizer/BioNTech et plus spécifiquement destiné à Omicron et ses variants. C’est lui qui est surtout désormais administré en Suisse avec celui de Moderna. Swissmedic analyse actuellement les risques que pourraient comporter les altérations constatées et en a averti les cantons ainsi que les centres de vaccination à titre de mesure de précaution, selon son communiqué.
Les flacons perforables du lot en question comportaient en effet de petites bulles après avoir été sortis du réfrigérateur. Swissmedic évalue actuellement les causes possibles de ces altérations avec le titulaire de l’autorisation et analyse pour ce faire également des échantillons dans son laboratoire.
D’après ce que l’on sait actuellement, ce phénomène semble se renforcer lorsque les seringues ont été préparées plusieurs heures à l’avance, mais certains flacons comportaient déjà de petites bulles lorsqu’ils ont été sortis du réfrigérateur. Swissmedic a informé les cantons ainsi que les centres de vaccination à titre de précaution et communiquera à nouveau sur son site Internet au sujet de la situation et des mesures à prendre dès que d’autres résultats seront disponibles.
Information importante pour les centres de vaccination
En attendant que les causes de ce phénomène soient éclaircies, toutes les seringues doivent faire l’objet d’un contrôle visuel avant l’injection à titre de précaution. Aucune préparation contenant de petites bulles ou des particules ne peut être administrée. Il est en outre recommandé de ne pas prélever le vaccin dans le flacon plus de quinze minutes à l’avance pour remplir la seringue. Ce ne sont pas tant les bulles qui pourraient être problématiques, mais les causes de leur apparition.
Une dizaine de députés et sénateurs de droite comme de gauche, dont les LR Bruno Retailleau et Philippe Juvin, la centriste Valérie Letard et le socialiste Jérôme Guedj, dénoncent la décision du gouvernement de confier aux Urssaf le recouvrement des cotisations de l’Agirc-Arrco, une caisse de retraite complémentaire du secteur privé.
Voici leur tribune : « Malgré la volonté du Parlement et des partenaires sociaux, le 49.3 nous prive d’un débat qui nous concerne tous, quelle que soit notre sensibilité politique : la capacité des représentants des salariés et des entreprises, et plus globalement des corps intermédiaires à porter dans la durée une part du bien commun de notre pays. En effet, au-delà de son opacité technique, le transfert voulu par le Gouvernement du recouvrement des cotisations Agirc-Arrco aux Urssaf – soit celles des retraites complémentaires de tous les salariés du privé – est un nouveau pas vers l’étatisation de la protection sociale.
L’État se donne les moyens de s’accaparer le patrimoine de plus de 50 millions de Français et 2 millions d’entreprises
En prenant la main sur 90 milliards d’euros de cotisations de l’Agirc-Arrco, l’Etat se donne les moyens de s’accaparer le patrimoine de plus de 50 millions de Français et 2 millions d’entreprises. Il fait ainsi le choix de la facilité face au déficit persistant des comptes sociaux, en démantelant et en se servant de fait dans les caisses d’un régime pourtant bien géré.
Lire notre antisèche – Qu’est-ce que l’Agirc-Arrco ?
Depuis 75 ans, les représentants des entreprises et des salariés gèrent, dans le cadre d’un dialogue social constant et efficace, l’Agirc-Arrco qui est un élément majeur du pacte social.
Depuis 75 ans, l’Agirc-Arrco a toujours été à l’équilibre, sans un euro de dette et dispose de plus de 60 milliards de réserves qui contribuent en outre à la souveraineté économique de notre pays. Ce régime assure à 13 millions de retraités l’équivalent de 30 et 60% de leur pension.
Depuis 75 ans, l’Agirc-Arrco tient la promesse de la retraite par répartition : garantir le paiement des pensions à chaque génération sans peser sur les générations futures. Régime contributif, il construit un lien direct entre les cotisations payées et les retraites versées. Il participe ainsi au consentement à la contribution de chacun au bien commun, principe démocratique fondateur de notre République.
Mercredi prochain 2 novembre, plus de 13 millions de retraités verront leur retraite complémentaire augmenter de 5,12%. Une décision bienvenue qui a été prise grâce à la robustesse financière de l’Agirc-Arrco et au pilotage durable des partenaires sociaux. Expression de notre démocratie sociale, ce sont les représentants des salariés et des entreprises qui gèrent leur régime de retraite complémentaire, grâce à la maîtrise de leurs ressources.
À contre-courant, le Gouvernement a soutenu, dans le débat écourté du PLFSS à l’Assemblée, qu’il fallait absolument confier aux URSSAF le recouvrement des cotisations de l’Agirc-Arrco. Les Partenaires sociaux – du Medef à la CGT – se sont pourtant opposés unanimement à cette mesure. Une large majorité de parlementaires, de tous les groupes politiques, ont tenté en vain de voter l’abrogation de cette disposition, mais le 49.3 a coupé court.
L’influence de plus en plus grandissante de Big Pharma dans l’univers médical en France continue d’attiser la curiosité de plus d’un. Et ce, dans un contexte particulier marqué par une sévère pandémie qui a, tout de même, eu le mérite de mettre à nu les liens très étroits (et parfois incestes) qui existent entre les labos et le monde scientifique.
Ainsi, il y a deux semaines (le 14 octobre plus précisément), Lecourrier-du-soir.com, en se basant sur des sources fiables, avait révélé la rocambolesque somme de 818 millions d’euros que Big Pharma avait offerte à des médecins en France pour manipuler l’opinion publique dans le but de booster ses produits pharmaceutiques.
Dans la révélation faite il y a deux semaines, Lecourrier-du-soir.com (faute de suffisamment d’éléments probants) s’était gardé d’évoquer les gros montants offerts aux journaux médicaux par l’industrie pharmaceutique. Mais, afin de percer ce mystère, notre média a mené un travail de recherche qui a fini par porter ses fruits. Et le résultat, une fois encore, est hallucinant.
En effet, dans une révélation faite par le média Bastamag.net qui cite EurosForDocs (impressionnante base de données), on y apprend qu’en France, les médias spécialisés dans le domaine médical sont également gâtés par Big Pharma. Et pour cause! Depuis 2012, journaux médicaux et agence de com’ ont touché 258 millions d’euros de l’industrie pharmaceutique (entre 2012 et 2018).