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Arrêt cardiaque chez les jeunes lors de compétitions sportives : ‘Il n’y a plus de contrôle du tout’

La mort, le week-end dernier, d’un jeune garçon de 11 ans lors d’une compétition de karaté à Morlanwelz relance le débat autour de l’encadrement médical des sportifs, surtout lorsqu’ils sont jeunes.

Selon les chiffres de la Société Scientifique de Médecine Générale, tous les ans en Belgique, de 3 à 10 jeunes meurent chaque année en raison d’un accident cardiaque survenu au cours d’une activité sportive. Pour prévenir ces accidents, des mesures ont été prévues mais le cadre est encore flou. Certains clubs demandent des tests à l’effort avant toute inscription pour des compétitions, d’autres non. Dans certains cas, rien n’est demandé pour commencer une activité sportive.

Absence d’homogénéité

Ce manque d’homogénéité profite parfois aux abus, notamment dans les courses cyclistes. Pascal Eeckhout, commissaire international de courses, dénonce le manque de contrôles réguliers et les parents ou les clubs qui poussent parfois les enfants à aller au-delà des limites : « Il n’y a plus de contrôle du tout ! Dans le temps, le carnet médical nous permettait de contrôler le nombre de courses que le coureur faisait par semaine parce qu’il y a une limite, mais aujourd’hui on ne le sait plus. Pour les jeunes c’est une par semaine, point à la ligne. Mais on voit aujourd’hui des parents qui inscrivent leurs enfants à 4 ou 5 courses par semaine. C’est dangereux pour leur santé !«