Catégorie : Actualité


L’hôpital frise la thrombose. C’est ce qui ressort d’un rapport que vient de diffuser le président du Conseil scientifique et du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Jean-François Delfraissy a mené l’enquête.
La pénurie de soignants est devenue une maladie chronique des hôpitaux français. Selon ses conclusions relayées par le quotidien Libération, pas loin d’un lit sur cinq serait fermé dans les hôpitaux publics, faute d’un personnel suffisant. Soit 20 % des lits.
Une situation critique qui n’a rien de neuf, même si elle tend à prendre de l’ampleur et à devenir si préoccupante que le Gouvernement lui-même a annoncé qu’il allait réclamer un complément d’enquête.




Suite à un problème de méthode de calcul, la part de non vaccinés parmi les malades hospitalisés a été surévaluée ces derniers temps. De nouvelles données corrigées font apparaitre une part plus importante de patients immunisés à l’hôpital, ce qui n’est pas forcément surprenant.

Dans un précédent email nous vous invitions à écrire aux Sénatrices et aux Sénateurs. Vous avez été plus de 15.000 à le faire.
Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous informer que le Sénat vient d’amender fortement le projet de loi du Gouvernement :
- en supprimant le pass pour les mineurs pratiquant une activité sportive en club ou en association sportive (source), au motif notamment d’ « une mesure de bon sens qui vise à permettre aux mineurs de continuer à pratiquer une activité physique et sportive au sein d’une association sportive ou d’un club, sans avoir à présenter de pass sanitaire. La pratique sportive est un élément majeur pour la santé publique de nos concitoyens. La crise sanitaire a profondément affecté la pratique des Français, notamment des plus jeunes. Le renforcement de la sédentarité est un véritable problème de santé publique, qu’il convient de combattre vivement.«
- en supprimant le pass pour les activités de loisirs (y compris des adultes) en extérieur (source), au motif que « nous ne sommes plus aujourd’hui dans la situation de mars 2020, ni même de celle de juillet 2021, le présent amendement vise à rétablir la liberté de l’accès aux activités de loisirs qui se déroulent en extérieur en limitant le recours au passe sanitaire uniquement à celles qui ont lieu en intérieur.«
- en réautorisant l’autotest (peu onéreux) réalisé sous la supervision d’un professionnel de santé comme moyen permettant d’accéder à un pass sanitaire (source), au motif que « À l’occasion de la fin de la gratuité des tests relatifs au Covid 19, le ministère a déclaré que l’autotest ne pourrait plus être valable pour bénéficier du passe sanitaire. Alors même que ce test a été toléré, sous la supervision d’un professionnel de santé durant les mois d’été, cette absence de reconnaissance soudaine de l’outil le moins onéreux pour identifier la maladie est paradoxale. S’il a été reconnu comme valable et sûr pour accéder aux ERP, l’autotest ne saurait se voir ainsi écarté, au risque de susciter l’interrogation légitime des Français quant à l’objectif premier du gouvernement, qui doit rester le maintien d’une situation sanitaire et non le développement d’outils de coercition à l’encontre des Français qui ne souhaitent pas se faire vacciner« .
- en réduisant singulièrement la durée du pouvoir réclamé par le Gouvernement avec le pass sanitaire de neuf mois et demi à trois mois et demi, en fixant une date de fin au 28 février (source), avec notamment la raison suivante : « la date proposée du 31 juillet 2022 est bien trop lointaine et ne permet pas un contrôle démocratique satisfaisant.« .
La mobilisation du Sénat a été efficace.
Vous êtes en train de devenir une force de lobbying citoyenne.
Le texte doit être revu en Commission Mixte Paritaire (CMP) le mardi 2 novembre. Ne doutons pas que le Gouvernement ainsi que certains parlementaires mettront une pression maximum pour tenter de faire reculer ces quelques avancées.Prochaine étape, écrire aux Députés : ils avaient voté le projet de loi à dix voix près, c’est donc jouable pour gagner du terrain