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Covid-19 : la grosse colère d’un médecin clinicien

Covid-19 : la grosse colère d’un médecin clinicien

 – 05:00 par Marcel Gay

Le docteur Jean Stevens, cardiologue retraité qui a exercé à Caussade, dans le Tarn-et-Garonne, a adressé aux présidents des conseils de l’Ordre des médecins une lettre ouverte par laquelle il les interpelle sur leur étonnant silence sur le plan éthique. Il s’en explique.

Dr Jean Stevens, cardiologue retraité (DR)
Dr Jean Stevens, cardiologue retraité (DR)

Vous êtes médecin, retraité après 45 ans d’une expérience clinique éclectique : médecine hospitalo-universitaire, médecine interne, médecine générale (en Belgique) et cardiologie (en France). Vous venez d’adresser une lettre ouverte aux présidents des conseils de l’Ordre dans laquelle vous faites part de votre colère. Pourquoi ?

Depuis ma retraite, fin 2016, je m’étais totalement désintéressé de la médecine. Je n’avais donc suivi que de loin la pandémie. Ce sont les effets secondaires invalidants de la seconde injection du vaccin Covid qui m’ont réveillé. Cherchant à m’informer, j’ai rapidement eu le sentiment que les sites officiels minimisaient volontairement la fréquence des effets secondaires. Elle ne correspondait pas du tout à celle que j’observais dans le monde très restreint de mes relations proches. C’est alors que je suis tombé un peu par hasard sur une vidéo du Dr Fleming. Il a le même âge et le même profil professionnel que moi, mais il jouissait d’une réputation mondiale bien établie… Avant la diffusion de sa vidéo. Même s’il y a des erreurs manifestes dans cette vidéo, je le pense animé d’intentions humanistes et honnêtes. Il a été pour moi la porte d’entrée qui m’a permis de découvrir une foule d’autres chercheurs, médecins et scientifiques « de haut niveau » animés par la volonté farouche de connaître et dire la vérité. Or, très curieusement, ils sont passés, en quelque mois, du statut de « scientifiques brillants » à celui de « sombres complotistes ».
Jamais je n’ai connu de « purge (médiatique) » d’une telle ampleur dans le monde scientifique. Cette censure, à elle seule – exercée par des censeurs par nature très peu « désintéressés », l’industrie pharmaceutique et les géants de l’information – devrait éveiller les soupçons chez n’importe quel individu sensé. Elle rappelle la stratégie de tous les systèmes totalitaires : mensonge, calomnies, décrédibilisation de toute pensée non « orthodoxe » et surtout, détournement de l’attention du public de la recherche de certaines vérités.
J’ai ainsi peu à peu découvert un vaste réseau d’intellectuels brillants qui ont « pris le maquis » parce qu’ils ne soutiennent pas le discours des « autorités » qui gèrent la stratégie sanitaire et qui, très probablement ne prennent pas conscience qu’elles sont très subtilement manipulées par des intérêts économiques aussi gigantesques que peu soucieux de la santé des citoyens.
Je me suis adressé aux conseils de l’ordre parce qu’eux seuls disposent d’une autorité légale permettant de rendre aux individus (citoyens et praticiens) la place qui leur revient et qui devrait contrebalancer la vision statistique des épidémiologistes et de la médecine « scientifique ». Sa fonction première est d’imposer le respect des principes éthiques de la médecine qui sont les garants des valeurs humaines les plus profondes. Et aujourd’hui elle ne remplit pas sa fonction. Elle accepte sans aucune résistance de se plier aux injonctions des politiques alors que ces dernières bafouent manifestement les sacro-saints principes de l’éthique médicale : le « serment d’Hippocrate » et le « primum non nocere ».

Vous êtes en colère contre la gestion de la crise sanitaire par l’exécutif et les autorités sanitaires. Seriez-vous ‘’complotiste’’ ?

Plus j’avance dans ma recherche de la vérité sur la racine première de cette pandémie – c’est-à-dire l’origine « naturelle » ou « artificielle » du Virus SARS-CoV2 – plus il m’apparaît évident qu’un véritable complot a été ourdi par de très hauts responsables politiques et scientifiques pour tenter de cacher au peuple, par tous les moyens, leur complicité dans la création du virus chimérique et donc de la pandémie.

Vous dites dans votre lettre aux conseils de l’Ordre, qu’aucune institution, politique ou sanitaire « n’est en droit de se substituer aux médecins cliniciens dans les décisions qu’ils prennent, en âme et conscience, dans le dialogue singulier qui les lient (par la confiance) à leurs malades ». Pourquoi, selon vous, la grande majorité des médecins se plie-t-elle à cette obligation vaccinale de tous leurs patients ?

Je dois malheureusement admettre que cette attitude de la « majorité » de mes confrères relève d’un processus de psychologie des masses bien identifié par Stanley Milgram: la « soumission à l’autorité ». C’est un processus tout à fait naturel dans une société bien organisée où cette autorité agit pour le « bien commun ». Le problème est que nous vivons dans un monde globalisé dirigé en réalité par des puissances économiques et financières transnationales dont la valeur morale et l’éthique professionnelle ne sont contrôlée par aucun mécanisme de rétroaction émanant de la base, au contraire de ce qui se passe dans nos pays démocratiques. Je pense nos propres autorités sanitaires nationales et cette « majorité » des médecins « pro-vax », victimes, en toute bonne foi, d’une industrie du médicament dont nous ne suspectons pas la puissance de corruption cachée sur le monde politique et scientifique. Depuis 50 ans, elle a lentement infiltré puis perverti ces deux lieux de pouvoir.

Dans votre longue lettre, vous mettez en cause l’efficacité des vaccins. Qu’est-ce qui vous permet de douter de leur fiabilité ?

Ce serait ridicule de ma part de contredire les chiffres qui démontrent l’efficacité (certaine mais relative) des vaccins. Ce que je dénonce, c’est 1) l’efficacité à long terme d’une stratégie vaccinale, 2) la stratégie du « tout vaccinal » rendue possible par l’élimination délibérée des tous les concurrents potentiels, 3) la levée de toutes les barrières de sécurité installées depuis des décennies pour éviter des catastrophes sanitaires « iatrogènes * » et 4) l’illusion qu’on peut gagner la « guerre » contre le méchant virus (crée par la Science ?…). Les coronavirus, comme les terroristes, ont une incroyable capacité de se reproduire et de muter pour résister aux « armes » dérisoires (pharmaceutiques) que nous déployons. C’est en réalité toute la philosophie de notre biomédecine « scientifique » que la pandémie va nous forcer à réviser.

S’agissant de la toxicité potentielle des vaccins, vous évoquez même « une grossière manipulation des statistiques ». Vous n’y allez pas un peu fort ?

Un seul exemple, tout récent : Le ministre Olivier Véran déclare le 15 octobre que « il n’y a pas de morts avérées imputables au vaccin ». Quinze jours plus tôt, l’ANSM (France) déclare plus de 900 décès attribués au vaccin (et le VAERS (USA) 5.471 décès. Mais la technique bien connue du « doute sceptique » consiste à distinguer « attribution » et « imputabilité » parce qu’une imputabilité certaine à 100% est inaccessible.

Finalement, vous êtes « entré en résistance » dites-vous. Cela se traduit comment ?

Par un engagement plein temps à la fois dans un travail d’information comparative entre les sources « orthodoxes » et celles vraiment indépendantes (j’admire la qualité du travail du Conseil Scientifique indépendant – CSI). Aujourd’hui, plus précisément, je travaille à l’élaboration d’une réponse au seul interlocuteur de l’Ordre qui a « répondu » à ma lettre ouverte … un copié-collé de 10 lignes…

* La iatrogénèse médicamenteuse désigne l’ensemble des effets néfastes qui peuvent être provoqués par un traitement médical.