par Gérard Delépine.
Décodons les décodeurs de l’info qui nous trompent
Dans ce qui est présenté comme une désinfox, terme favori des médias au service du gouvernement, l’AFP prétend que l’utilisation actuelle des vaccins anti-covid-19 ne serait pas expérimentale et qu’elle serait conforme au code de Nuremberg. Ces deux affirmations sont mensongères !
Les vaccins anti-covid-19 actuels sont expérimentaux
Un traitement est expérimental tant que les essais phase trois n’ont pas été terminés, analysés, publiés et validés par les agences sanitaires et des médecins indépendants des firmes pharmaceutiques.
Actuellement aucun des vaccins anti-covid-19 mis sur le marché ne satisfait à ces exigences de sécurité et ils sont donc expérimentaux. Le plus avancé, celui de Pfizer, aura son essai phase 31 terminé dans deux ans, en 2023, d’après le site gouvernemental américain qui enregistre tous les essais sur l’homme (clinicaltrials.gov/ct2).
Ces vaccins expérimentaux ont été mis sur le marché avec une autorisation temporaire dite conditionnelle qui ne deviendra définitive qu’après l’examen par les agences des résultats définitifs des résultats des essais phase 3.
Il faut espérer que d’ici là les vaccinations par ces médicaments expérimentaux n’auront pas causé trop de dégâts.
L’utilisation d’un médicament expérimental constitue une expérience médicale, même si elle est autorisée par les agences du médicament
La différence avec les essais habituels est que la vaccination à grande échelle qui se déroule actuellement n’offre pas les précautions normalement prises en cas d’essai validé par les comités de protection des personnes.
Les vaccinés ne sont pas enregistrés comme faisant partie d’un essai et ne bénéficient pas d’une surveillance médicale renforcée comme cela est obligatoire dans les essais cliniques officiels. Leurs complications ne sont donc pas recensées de manière systématique et les résultats de cette vaccination ne sont pas évalués, ni publiés obligatoirement contrairement aux essais traditionnels.
Il est certes admis par la Convention d’Helsinki2,3, que faute d’interventions avérées, le médecin peut recourir à une intervention non avérée si, selon son appréciation professionnelle, elle offre une chance de sauver la vie – dans tous les cas, le consentement éclairé du patient est indispensable – ou préserver la santé du patient. Les nouvelles informations doivent être enregistrées et, le cas échéant, rendues publiques.
Or ce n’est pas le cas, car les informations concernant les vaccins sont sévèrement censurées en France4, empêchant tout débat démocratique et leurs complications ne sont découvertes que si les médias indépendants les révèlent. C’est uniquement par les journaux que l’on a appris la mort, après vaccination de nombreux pensionnaires d’EHPAD en France et à l’étranger. Pour tenter d’en savoir plus, beaucoup d’entre nous tentent d’explorer les bases de données officielles, mais c’est un parcours du combattant (décès classés par maladie, par tranche d’âges, etc.)5 et ne tient compte que des cas déclarés volontairement puisque les vaccinés hors essai calibré surveillé sont « bénévoles » et non soumis à surveillance stricte.
Un vaccin expérimental injecté sans consentement éclairé reprend l’attitude de certains médecins nazis
Xavier Bioy, professeur d’université à Toulouse-1 s’insurge à l’AFP de cette comparaison.
« C’est très fort : on compare des scientifiques avec des médecins nazis qui mettaient de l’acide dans les plaies des pauvres détenus qui se faisaient torturer dans les camps ».
Il a manifestement oublié que les médecins nazis, eux aussi scientifiques, ont pratiqué de très nombreux essais sur les vaccins :