Le 7 février dernier, une victime d’effets secondaires graves avait saisi le conseil d’Etat afin de suspendre les dispositions du décret imposant la 3e dose. Olivier Véran avait enfin reconnu à cette occasion l’existence d’effets secondaires graves liés à la vaccination, ce qui n’a cependant pas suffit à convaincre le Conseil d’Etat de suspendre le décret en question. Seule petite victoire : il est possible d’obtenir un certificat de contre-indication à la vaccination en cas d’effets secondaires sévères ou graves.
Le Conseil d’Etat reconnait l’existence d’effets secondaires graves mais minimise (et ne sait pas lire une enquête de pharmacovigilance)
Au motif de savoir s’il faudrait suspendre le décret de la 3e dose obligatoire aux 18-65 ans, le Conseil d’Etat s’appuie sur une enquête de pharmacovigilance – recensant 716 cas d’effets indésirables graves dont 65 décès – mais qui comporte un biais dans la tranche d’âge recherchée.
Problème : la période d’étude s’étend de septembre 2021 au 3 janvier 2022, période où la 3e dose n’est pas obligatoire pour les 18-65 ans … c’est sans doute normal de trouver la concentration des cas graves chez des personnes âgées de plus de 65 ans …
Mais bon on y va quand même sur la piquouse des 18-65 ans et tant pis pour les plus vieux, apparemment.