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Les dépenses publiques représentent 66,8% du PIB en 2020 : vertigineux !

Selon les premières estimations de l’Insee dans sa note n°82 du 28 mars 2021 reprise sur le site du Ministère de l’Economie et des Finances (CDEF), le déficit public pour 2020 s’établit à 211,5 milliards d’euros, soit 9,2 % du produit intérieur brut (PIB), après 3,1 % en 2019. Le taux de prélèvements obligatoires augmente de 0,9 point et s’établit à 44,7 % du PIB. Les dépenses progressent de 73,6 Md€. La dette des administrations publiques au sens de Maastricht atteint 115,7 % du PIB à fin 2020.

Un secteur public envahissant

L’Insee indique un total de dépenses publiques de 1 422,9 Md€ contre 1 349,3Md€ en 2019. Par ailleurs, dans ses Informations rapides No 026 parues le 29/01/2021, l’Insee a indiqué que le PIB 2020 était de 2130 Md€ en 2020 contre 2323Md€ en 2019. Sur la base de ces chiffres, officiels, les dépenses publiques représentent 66,8% du PIB en 2020. Le gouvernement avait annoncé un taux de dépenses publiques dans son projet de loi de finances pour 2021 de 62,1%, mais c’était sur la base de prévisions et avant la 4ème trimestre 2020 calamiteux.

Les chiffres sont d’ailleurs tronqués car ils ne prennent pas en compte dans les dépenses publiques les crédits d’impôts dont le coût budgétaire était en 2019 de 35,1 Md€. Il s’agit des avantages fiscaux accordés par l’Etat aux ménages (crédits pour l’emploi salarié, la transition énergétique ou la garde d’enfants par exemple) ou aux entreprises (Impôt recherche par exemple) par imputation sur leurs impôts ou en remboursement si les impôts dus par les contribuables concernés ne suffisent pas à cette imputation. Les sommes imputées viennent en atténuation des recettes fiscales, mais les sommes remboursées sont bien une dépense budgétaire.

Les crédits d’impôts sont donc économiquement identiques à des subventions (en faveur de l’emploi, de la recherche, du développement durable…) ou à des prestations sociales (l’ancienne prime pour l’emploi). Pourtant ils ne sont pas pris en compte dans les dépenses publiques !

La France est donc un pays totalement dominé par le secteur public. D’autant plus que parallèlement le nombre de normes légales et réglementaires qui pèsent sur les entreprises et les ménages ne cesse de s’accroître.

Un pays en voie de déclassement

Et ça n’est pas près de finir avec le reconfinement de la France ce printemps. Le budget de 2021 devra d’ores et déjà être revu considérablement.  Bercy se réfugie dans les horizons lointains pour annoncer une stabilisation de la dette et un déficit ramené sous la barre des 3 % du PIB… en 2027. Demain on rase gratis ! Pour y arriver il faudrait faire d’énormes réductions des dépenses publiques. Bruno Le Maire évoque l’idée de limiter constitutionnellement la hausse des dépenses publiques.

Pourquoi pas, mais pour le moment ce n’est qu’une promesse comme celles que tous les gouvernements ont faites depuis 1974, l’année du dernier budget français en excédent. Il vaudrait mieux d’ailleurs limiter constitutionnellement la dette publique plutôt que la dépense publique, c’est ce qu’ont fait avec succès l’Allemagne et la Suisse où les dépenses publiques représentaient respectivement 51,09% (en 2020) et 32,7% (en 2019).

Certes, la France n’est pas un pays sous développé, mais c’est un pays qui se déclasse, qui s’étiole doucement sous la charge de la puissance publique, il s’engourdit dans la rigidité du statut de la fonction publique, il s’enlise dans sa bureaucratie, il se perd dans les méandres de sa technocratie… La France pense par l’Etat et agit par lui pour mieux se plaindre de lui tout en lui demandant toujours plus de pain et de jeux, des subventions et des protections. Ce qui explique sans doute que le revenu national par habitant qui était du même ordre en 1980 en France, en Allemagne et aux Etats-Unis est aujourd’hui (en dollars internationaux constants de 2011) supérieur en Allemagne de l’ordre de 20% et aux Etats-Unis de 30% à celui de la France.

La France ne pourra pas retrouver sa dynamique économique sans réduire ses dépenses publiques. Et elle ne pourra le faire qu’en restituant au secteur privé tout ce qui peut lui revenir, des assurances maladie, santé et vieillesse aux transports publics, à l’éducation, à l’énergie… Un vaste programme qui ne se contentera pas de promesses.

Jean-Philippe Delsol, avocat, président de l’Institut de Recherches Economiques et Fiscales, IREF

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L’affaire Alstom rattrape Macron. Si ce dernier n’est plus président dans quelques semaines, de nombreux tribunaux vont l’attendre…

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C’est pour cela que l’on se démène depuis 2 ans…Professeur Perronne, Vice Président Association BonSens…

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En haut l’assemblée fédérale du FDP, en Allemagne. En bas une salle de classe. Cherchez l’erreur

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Roumanie : La Cour constitutionnelle annule l’obligation de porter un masque corona

La Cour constitutionnelle roumaine a déclaré hier inconstitutionnelle la réglementation sur le port de la protection bouche-nez dans les espaces publics, en vigueur depuis 2020. Il s’ensuit que toutes les amendes précédemment imposées pour violation de l’obligation de port du masque sont invalides. C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse roumaine Mediafax.

Erreurs formelles dans l’adoption du règlement

Le tribunal ne s’est pas opposé à l’exigence du masque en tant que tel, mais à une erreur formelle dans l’adoption du règlement. Le gouvernement n’avait pas obtenu d’avis du Conseil législatif, qui conseille le gouvernement et le parlement, conformément aux règlements.

Obligation de porter un masque – malgré le faible taux de vaccination

Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, envisage de toute façon d’abolir l’obligation de porter un masque au début du mois de mars, si la tendance des chiffres de l’incidence du coronavirus, qui diminue depuis dix jours, se poursuit. Plus récemment, l’incidence sur sept jours de nouvelles infections en Roumanie était de 839 pour 100 000 habitants. Seulement 41,5% des Roumains ont une protection vaccinale complète, 8,2% ont également reçu une dose de rappel. Cela fait de la Roumanie l’un des feux arrière en Europe.

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A force de manifester tout les soirs, le pouvoir allemand veut montrer les muscles de sa police fatiguée et démobilisée.

Ce soir la police de Munich empêche les citoyens d’exercer leur droit démocratique fondamental. Des manifestants et des passants non concernés sont encerclés et des promeneurs inoffensifs subissent des mesures arbitraires. Ils copient Macron ? Sérieux ??

Je vous rassure, dans des centaines de villes allemandes qui tous les soirs, manifestent, cela se passe bien. Comme ici à … Bad Doberan, ville de ….11.000 habitants ! Pendant l’heure des JT Mensongers !

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Les Mensonges sortent !

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Le convoi de la liberté restera dans l’histoire comme l’une des manifestations les plus puissantes et les plus efficaces que notre pays ait jamais connues

Après avoir d’abord attisé les flammes, sali les camionneurs et semblé remarquablement délirant et déconnecté, Trudeau a reculé. Il semblait reconnaître qu’il aggravait les choses, alors il a presque disparu, attendant que quelqu’un d’autre résolve le problème. Police, maire, premier ministre ?

C’est là que les choses deviennent vraiment intéressantes. L’une des choses les plus remarquables à propos des manifestations est l’attitude détendue, presque solidaire, de la police. Beaucoup semblent tout simplement réticents à arrêter ou à briser ces manifestants (même lorsqu’ils sont passés à la désobéissance civile).

Cela a clairement déclenché les journalistes d’Ottawa. Ils sont furieux et furieux que la police ne sévit pas, ne remorque pas les camions, ne prononce pas d’amendes massives et n’arrête pas les manifestants. Ils veulent désespérément que la police fasse le sale boulot de Trudeau et mette fin à cette affaire.

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Mort d’un Landais de 39 ans après un vaccin Pfizer : la plainte de la famille classée sans suite

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Le Great Reset peut être stoppé : analyse du blocage d’Ottawa par les camions de la liberté

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