
Une énième déclaration émanant du gouvernement fait polémique. Au cours d’une interview dans Le Parisien, Gabriel Attal a expliqué qu’Emmanuel Macron, « dans l’après-Covid », projette de « poursuivre la redéfinition de notre contrat social ».
Pour le porte-parole du gouvernement, revoir le fondement politique du pays, son contrat social, passe par la mise en place de « devoirs qui passent avant les droits, du respect de l’autorité aux prestations sociales ». Dans le contexte du passe vaccinal, ces propos ont suscité de vives réactions au sein d’une partie de la classe politique et intellectuelle française.
« Une pensée réactionnaire que l’on n’avait plus entendu formuler ainsi depuis Vichy »closevolume_offhttps://www.dailymotion.com/embed/video/x7z8noa?ads_params=main&api=postMessage&autoplay=true&controls=false&id=sw_infeed_v_el_x7z8noa&mute=true&origin=https%3A%2F%2Fwww.francesoir.fr&sharing-enable=false&syndication=273773https://www.dailymotion.com/embed/video/x805snj?ads_params=main&api=postMessage&autoplay=true&controls=false&id=sw_infeed_v_el_x805snj&mute=true&origin=https%3A%2F%2Fwww.francesoir.fr&sharing-enable=false&syndication=273773https://www.dailymotion.com/embed/video/x85v2ce?ads_params=main&api=postMessage&autoplay=true&controls=false&id=sw_infeed_v_el_x85v2ce&mute=true&origin=https%3A%2F%2Fwww.francesoir.fr&sharing-enable=false&syndication=273773https://www.dailymotion.com/embed/video/x81ivhi?ads_params=main&api=postMessage&autoplay=true&controls=false&id=sw_infeed_v_el_x81ivhi&mute=true&origin=https%3A%2F%2Fwww.francesoir.fr&sharing-enable=false&syndication=273773https://www.dailymotion.com/embed/video/x7z9dh8?ads_params=main&api=postMessage&autoplay=true&controls=false&id=sw_infeed_v_el_x7z9dh8&mute=true&origin=https%3A%2F%2Fwww.francesoir.fr&sharing-enable=false&syndication=273773
Dans Le Courrier des Stratèges, l’historien et ancien directeur général de l’ESCP Europe, Édouard Husson, a estimé que « le porte-parole du gouvernement se réclame ouvertement d’une pensée réactionnaire que l’on n’avait plus entendu formuler ainsi depuis Vichy ». Pour ce spécialiste de la période du nazisme, le projet politique du macronisme est un « fascisme gris », ce qu’il définit par « un nouvel autoritarisme, qui s’appuie sur le “pouvoir gris”, la partie la plus âgée de la population ». Selon lui, cela fait donc d’Emmanuel Macron « le candidat le plus dangereux pour la démocratie, celui qui met à bas les institutions républicaines dont la raison d’être est la défense des libertés individuelles et collectives. »
Des propos qui font écho à la pensée de l’essayiste Idriss Aberkane, qui a lancé sur Twitter : « C’est le principe d’une dictature fasciste que de détruire la Constitution au cri « les devoirs passent avant les droits » ». Ou encore de ceux du correspondant européen du journal Libération, Jean Quatremer : « La démocratie est fondée sur les droits de l’individu, le totalitarisme sur les droits du collectif fixés par l’État, l’individu ayant avant tout des devoirs. »






Le passeport Covid a cessé d’être obligatoire hier au Pays Basque pour accéder aux sites dans lesquels il est requis depuis la mi-décembre : accueil, événements culturels en zone fermée, centres sportifs, gymnases, compétitions sportives dans des installations fermées de plus de 100 participants, et pour les visites dans les hôpitaux, résidences ou prisons. Cependant, il ne disparaît pas complètement. Il est encore nécessaire d’accéder aux établissements de vie nocturne et aux restaurants d’une capacité autorisée pour plus de 50 convives, comme cela a commencé à être demandé au début le 4 décembre.
Le retour au scénario précédent intervient après que la Haute Cour de justice du Pays basque (TSJPV) a rejeté hier la demande du gouvernement basque d’étendre le décret du lehendakari, Iñigo Urkullu, du 14 décembre, qui a étendu à de nouvelles zones l’ordonnance du 17 novembre qui rendait le laissez-passer sanitaire obligatoire uniquement pour la vie nocturne et les restaurants de grande capacité.

Les juges ont laissé la mesure du 29/12/2021 en vigueur pour une autre semaine, après quoi elle cessera de s’appliquer.
Selon le président du Sénat du NSS, Petr Mikeš, le ministère de la Limitation des services n’avait pas de base dans la loi sur la pandémie.
« Le Ministère n’a aucune base pour restreindre ce type d’établissement dans la loi dite sur la pandémie, à moins qu’il ne s’agisse de mesures techniques, telles que le recours à la désinfection ou l’emplacement de sièges. Leurs activités pourraient être limitées par le ministère uniquement en vertu de la loi sur la protection de la santé publique, mais uniquement à l’égard des personnes soupçonnées d’être infectées », a expliqué Mikeš, ajoutant que tout le monde ne peut pas être soupçonné d’être infecté. Cela ne serait concevable que dans une situation où toute la République tchèque serait désignée comme un foyer de la maladie.Toutefois, la mesure ne peut pas viser à forcer indirectement les citoyens à vaccinerJuge Petr Mikeš du SAC
L’État ne doit pas forcer les gens à vacciner
Le tribunal a également souligné, citant l’argument du ministère, que le but de la mesure sous cette forme ne peut pas être de forcer les citoyens à se faire vacciner, ce qui est volontaire.
« Cependant, le but de la mesure ne peut pas être de forcer indirectement les citoyens à vacciner. Cela rendrait la vaccination volontaire obligatoire par le biais d’une mesure extraordinaire, car les personnes non vaccinées n’auraient d’autre choix que de se faire vacciner si elles voulaient vivre normalement », a souligné Mikeš.