C’est la première fois qu’il voit cela dans son établissement. « De samedi minuit, jusqu’à lundi 8 heures », comme dans la nuit de jeudi à vendredi, les portes du service des Urgences de la clinique des Ormeaux, au Havre (Seine-Maritime), resteront closes. « C’est une situation exclusive, totalement inédite », souligne le docteur Bertin Njinou Ngninkeu, à la tête de l’établissement.
La cause de cette fermeture ? La pénurie d’urgentistes. Habituellement, une équipe de cinq praticiens fait fonctionner le service, « un pool auquel s’ajoutent trois ou quatre remplaçants, qui tournent également sur d’autres établissement », détaille le directeur. Mais entre les congés et les plannings des renforts déjà complets, les effectifs ne sont plus suffisants pour assurer la continuité du service ce dimanche.
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Le Dr Charles Lieber est arrêté !
Le 12 juillet 2021, Emmanuel Macron annonçait l’obligation vaccinale pour les soignants, sous peine de perdre la possibilité d’exercer leur fonction et donc d’en tirer une rémunération. Une double peine pour cette première ligne de Français qui a tenu bon en mars 2020 dans l’adversité d’un virus ayant rudement éprouvé un système hospitalier progressivement démantelé depuis des décennies. Après avoir loué les mérites des soignants, les avoir applaudis le soir à 20 heures, le « en même temps » macronien a pris forme ce 12 juillet 2021 : vaccin sinon rien.
Les soignants, qui regroupent l’ensemble des forces vives médicales en France y compris la recherche ont reçu l’injonction de se faire vacciner avant le 15 septembre avec un produit toujours en phase 3 d’essai clinique, et toujours assujetti à une une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle.
Un référé-liberté a d’ailleurs été déposé par Me Teissedre pour le compte d’associations de médecins et de citoyens comme BonSens.org, afin de savoir si les fabricants ont bien rempli les conditions de leur autorisation conditionnelle, en particulier la demande de renouvellement de l’AMM après six mois.
Boris Johnson annoncera cette semaine qu’il abandonne les plans qui auraient exigé des passeports vaccinaux pour entrer dans les boîtes de nuit, les cinémas et les terrains de sport.
Mardi, le Premier ministre annoncera son intention de tenter de garder le Covid sous contrôle pendant l’hiver. Il dira qu’il a abandonné le système de certification obligatoire proposé, qui aurait forcé les sites à vérifier le statut vaccinal des gens.