Commentant pour 20 Minutes une vidéo virale annonçant que le gouvernement pourrait avancer le couvre-feu à 16h pendant les vacances scolaires, l’entourage de Jean Castex a précisé qu’il n’y avait pas de «mesures complémentaires de freinage» de l’épidémie envisagées «pour l’instant».
Ces derniers temps, une vidéo a été très relayée sur Facebook évoquant l’annonce probable d’un couvre-feu à 16h pendant les vacances en France. Alors que la séquence a provoqué un tollé avec des commentaires inquiétants à ce propos, 20 Minutes a contacté Matignon afin d’éclaircir la situation.
«Ce n’est pas une piste étudiée. Pour l’instant, il n’y a pas d’annonces de mesures complémentaires de freinage» de l’épidémie, a indiqué à 20 Minutes l’entourage de Jean Castex.
En outre, selon la source, cette mesure n’est pas envisagée non plus pour le département de la Moselle, auquel la vidéo fait en réalité référence.
Selon le quotidien, la vidéo renvoie à des propos du président du département de la Moselle prononcés le 12 février sur Franceinfo. Patrick Weiten avait ainsi mentionné un «couvre-feu le week-end […] à 14 ou 16 heures» comme moyen afin de ralentir la propagation des variants. Mais plus tard dans la journée, Olivier Véran avait écarté l’introduction de restrictions supplémentaires dans le département.
Un couvre-feu partout en métropole
Alors que la vaccination a débuté en France, les restrictions sont toujours en place. Depuis le 15 décembre 2020, les Français ne sont plus confinés, mais un couvre-feu a été instauré sur l’ensemble du territoire. Imposé d’abord entre 20h et 6h du matin, il a été plus tard avancé à 18h en France métropolitaine.
Le couvre-feu devait à l’origine durer jusqu’au 20 janvier 2021, mais il a été prolongé.
La France tente de voir son avenir sanitaire du bon côté grâce au numérique. Comme nous l’évoquions il y a quelques semaines, l’arrivée des QR-codes comme méthode de suivi des contacts a pris de la substance avec la parution au Journal officiel d’un décret autorisant la mise en place d’un tel système pour les établissements recevant du public (ERP).
Bars, restaurants, salles de sport et transports publics pourront donc afficher ce code carré qui sera numérisable via l’application TousAntiCovid afin de garder une trace de celles et ceux qui ont été à proximité d’une personne testée positive à la Covid-19. Ainsi, si une personne ayant flashé le code se déclare malade dans l’app, toutes les autres ayant flashé ledit code à peu près au même moment recevront une alerte. Un outil qui viendra épauler le suivi via Bluetooth opéré actuellement par TousAntiCovid.
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Attentive à cette nouvelle forme de suivi, la Cnil a considéré que “l’utilité, au stade actuel de la lutte contre l’épidémie, d’un dispositif complémentaire d’identification des contacts à risque de contamination est suffisamment démontrée” et qu’il n’y a donc pas de blocage de principe sur la question du traitement des données personnelles. Selon la commission, “l’architecture technique et fonctionnelle du dispositif apporte plusieurs garanties substantielles de nature à en assurer la proportionnalité (en particulier, pas de géolocalisation)”.
Quelques limitations tout de même
Néanmoins, la Cnil souligne plusieurs limites. Premièrement, comme elle s’est acharnée à le dire depuis le début, le QR-code seul ne pourra pas suffire. Il faudra également prévoir une méthode non numérique (type cahier de rappel) afin de ne pas conditionner l’entrée des ERP à l’utilisation de TousAntiCovid. Ensuite, il est déconseillé pour les établissements “susceptibles de révéler des données sensibles” (type lieu de culte ou d’activités syndicales) de rendre cette méthode de suivi obligatoire. La Cnil conseille également de limiter le dispositif aux ERP “présentant un risque élevé” pour éviter de voir fleurir des QR-codes partout. Enfin, la Cnil réserve une partie de son jugement pour le moment où les établissements rouvriront vraiment leurs portes.
Car oui, ni les bars, ni les restaurants ou les salles de sport n’ont rouvert. Le décret au Journal officiel et l’avis de la Cnil servent avant tout à préparer l’avenir sur le plan théorique. “L’appréciation concrète de la proportionnalité de la collecte envisagée devrait être affinée lorsque les conditions de réouverture des ERP seront connues”, précise l’autorité. C’est donc une validation encadrée qu’a offerte la Cnil à ce nouvel effort de suivi des contacts.Tags associés :
Désormais, toute personne qui refuse de se faire vacciner contre le Coronavirus en Israël sera obligée de transmettre ses données aux autorités étatiques
Dans la guerre contre le Coronavirus, s’il y a un Etat qui est carrément en train de faire face à l’ennemi, c’est bien l’Etat d’Israël. Après avoir mené une campagne de vaccination extrêmement agressive ayant permis d’immuniser le plus grand nombre de personnes en un laps de temps record, le pays veut désormais passer à une étape supérieure : la vaccination obligatoire.
En effet, il y a trois jours, Lecourrier-du-soir.com, en se basant sur une information de Times Of Israel, avait fait savoir que le gouvernement israélien projetait de rendre la vaccination obligatoire aux enseignants. L’information avait été annoncée par Yuli Edelstein, ministre israélien de la Santé.
Berlin a justifié, lundi, sa décision d’imposer des contrôles à certaines de ses frontières en raison de l’augmentation de cas de Covid-19 chez ses voisins. L’Autriche, qui a jugé ces mesures « disproportionnées » et « inacceptables », a convoqué l’ambassadeur d’Allemagne afin de discuter de la situation.PUBLICITÉ
L’Allemagne a justifié, lundi 15 février, sa décision d’imposer depuis la veille des contrôles à ses frontières avec la République tchèque et l’Autriche et défendu un prolongement du confinement face aux entreprises qui réclament une feuille de route pour la levée des mesures sanitaires.
Imposés dimanche, ces contrôles ont été présentés comme inévitables en raison de l’augmentation du taux d’incidence en République tchèque et au Tyrol autrichien. Ils ont suscité des protestations en Autriche, qui s’inquiète que d’éventuelles perturbations de la chaîne d’approvisionnement nuisent à son industrie manufacturière.
Les systèmes alimentaires de certains pays ont été affectés par la pandémie et des pénuries sont à craindre, qui toucheront notamment les populations les plus pauvres, explique une responsable de l’Onu au Guardian.
Le risque de survenue de crises alimentaires en 2021 est plus important que l’an dernier, spécialement dans les pays pauvres, a expliqué au Guardian Agnès Kalibata, envoyée spéciale de l’Onu pour le Sommet des systèmes alimentaires.
Le question de l’accès à la nourriture se fait plus prégnante à cause d’une hausse générale des prix, due notamment aux divers régimes de quarantaine. Dans certains régions, les marchés alimentaires ont dû fermer, compliquant la vie des agriculteurs.
«Les systèmes alimentaires se sont contractés, à cause du Covid-19. Et la nourriture est devenue plus chère et, dans certains endroits, hors de portée des gens. La question de la nourriture semble plus aiguë cette année que l’an dernier», explique ainsi Agnès Kalibata au Guardian.
La situation est particulièrement inquiétante dans certains pays d’Afrique comme le Kenya, la Somalie et l’Éthiopie, où l’augmentation des prix pourrait se doubler d’importantes périodes de sécheresse. La flambée des prix en Thaïlande préoccupe également l’Onu.
En entravant la recherche d’un médicament anti-COVID à Lille, en ne tirant pas les leçons de nouvelles publications pour les traitements précoces et n’ayant d’yeux que pour la vaccination, les erreurs du ministre Véran s’accumulent. Plusieurs cartons jaunes successifs, le rouge n’est vraiment pas loin.
Un article de Eric Verhaeghe paru dans le courrier des stratèges (12 février 2021) décrit le dernier scandale en vue impliquant une fois encore le ministre de la Santé Olivier Véran. Ce coup-ci ce sont les tracasseries administratives que l’équipe d’Olivier Véran impose aux laboratoires de recherche français. Après l’IHU de Marseille du Pr Raoult, c’est au tour de l’Institut Pasteur de Lille, qui voit un médicament anti-COVID financé avec l’aide de Bernard Arnault qui est paralysé. Après la demande refusée de recommandation temporaire d’utilisation pour l’hydroxychloroquine, les commandes ratées pour la société nantaise Valneva, l’administration française joue contre les Français et Olivier Véran semble totalement incapable de gérer la santé en France quand il s’agit des traitements précoces.
« Encore un torpillage en beauté de la recherche médicale française, en pleine phase critique, par une administration qui semble bien destinée à couler ce pays ! Le scandale est cette fois révélé par La Voix du Nord, qui explique par le menu comment le ministère de la Santé fait tout pour retarder les travaux de l’Institut Pasteur de Lille, pourtant patronnés par Bernard Arnault, proche d’Emmanuel Macron.
L’Institut Pasteur de Lille torpillé par le ministère de la Santé
Déjà évoqué, à l’automne, la passivité complète avec laquelle le ministère de la Santé avait traité la recherche de fonds par l’Institut Pasteur de Lille, occupé à préparer un traitement médicamenteux contre le COVID. Nous avions à l’époque fait la liste des médicaments que des laboratoires français développaient dans l’indifférence et le silence total d’un ministère de la Santé obnubilé par les vaccins, dont on connaît aujourd’hui les déconvenues et le désastre global.