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Réponse de Francis Lalanne aux pressions de Madame la Ministre de la Culture contre un titre de presse français indépendant

par Francis Lalanne

Communiqué de presse.

Les artistes ne savaient pas à quoi servait notre ministre de la Culture : ils sont désormais fixés.

Madame Bachelot s’est autoproclamée exécutrice zélée des basses œuvres de police politique pour un Président de la République qui ne lui avait pourtant rien demandé.

Car si je dis que Emmanuel Macron n’est plus qu’un tyranneau bon à destituer, avec une pétition sur Change.org déjà signée par des milliers de “procureurs” de France, je n’ai par contre pas de doute sur la réalité de sa grande intelligence qui le rend inaccessible à l’immonde exercice de fayotage de sa ministre du culte présidentiel.

Après son agitation pour retirer du Château un tapis en laine controversé foulé par Jupiter himself et baptisé “Soleil noir”, Mme Bachelot se surpasse.

Rassurez-vous : je ne pense pas que Madame Bachelot ait fomenté un complot, car, selon une formule de Michel Rocard, je privilégie toujours l’hypothèse de la connerie à celle du complot qui, lui, demande un esprit rare.

Selon Madame Bachelot, il faudrait d’urgence faire disparaître un titre de presse dissident et, pour cela, trouver une raison ou une faille afin d’annuler son certificat d’information de politique générale (IPG) qui court au moins jusqu’en septembre 2022, soit après la prochaine élection présidentielle.

Une telle volonté de censure n’est pas sans rappeler les plus sombres heures de notre histoire : Madame Bachelot compte-t-elle aussi dresser une liste officielle des idées autorisées dont Jacques Prévert avait merveilleusement souligné l’absurdité abyssale dans ses dialogues pour le Roi et l’Oiseau ?

Pour Madame Bachelot, bâillonner la presse est plus urgent que défendre les artistes et les entrepreneurs de la fête et du spectacle dont la situation depuis un an n’a fait que se dégrader dramatiquement et que la ministre a littéralement abandonnés depuis son arrivée au ministère.

envoyé par Francis Lalanne

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