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« Un kitesurfeur français en Afrique du Sud : « Personne n’a parlé du variant ici ces derniers jours » »

En compétition pour le Red Bull « King of the Air », Valentin Garat, l’un des meilleurs kitesurfeurs français témoigne depuis Capetown, en Afrique du Sud, où un nouveau variant très inquiétant a été détecté. Le sportif de haut-niveau espère pouvoir rentrer dans l’Hexagone malgré la suspension annoncé des vols.

« On ne perçoit pas ici d’inquiétude particulière alors qu’on voit bien que ça s’excite en Europe ». Au bout du fil depuis les environs du Cap, Valentin Garat, l’un des tout meilleurs spécialistes du kitesurf en France, s’affiche plutôt serein sur la situation sanitaire qui semble s’accélérer autour de « B.1.1.529 ». C’est le nom de ce nouveau variant dit « sud-africain » qui semble beaucoup plus contagieux que le variant Delta.  

Pourtant, après trois premiers pays européens  (Royaume-Uni, Italie, Allemagne) et avant une possible décision ce vendredi après-midi de l’Union européenne, la France vient elle aussi de décider de suspendre les vols en provenance de sept pays d’Afrique australe, dont l’Afrique du sud.

Le ministère sud-africain de la santé a indiqué que « plus de 80 % des 1200 nouvelles infections quotidiennes enregistrées le 23 novembre proviennent de la région de Gauteng », il s’agit de la partie la plus peuplée du pays, avec notamment les villes de Pretoria et de Johannesburg. Et que les jeunes étaient particulièrement touchés.

Le kitesurfeur, âgé de 27 ans et originaire de Montpellier, est arrivé il y a une quinzaine de jours pour la compétition « King of the air », organisé et sponsorisée par Red Bull qui se tient encore jusqu’au 3 décembre. La compétition réunit des riders du monde entier et suit, selon Valentin, « un protocole très précis en raison du Covid, avec un accès limité sur les plages et aux endroits de compétition, sans soirées officielles ». Sans compter qu’en Afrique du sud, un couvre-feu est instauré. Ce qui restreint forcément les sorties, même pour des jeunes sportifs dans la fleur de l’âge.  

Un message de l’organisation, et quelques riders positifs

Dans ce contexte, le sujet du nouveau variant n’a pas été abordé. « Personne n’en a parlé ici depuis quinze jours autour de nous, l’organisation nous a juste adressé un message ce vendredi matin pour nous dire que ce serait peut-être compliqué de rentrer chez nous », souligne le kitesurfeur, qui se trouve à Table View, spot de kite, au nord du Cap.