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Von der Leyen et Borrell annoncent que l’UE va «interdire» la diffusion de RT et Sputnik (ils ont fait la même chose en Ukraine, 3 chaines de TV)

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré ce 27 février que les médias RT et Sputnik allaient être «interdits» de l’Union européenne. Mais une telle mesure sera-t-elle conforme aux législations nationales ? Les médias RT et Sputnik vont-ils être bannis de l’Union européenne ? C’est ce qu’ont assuré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell ce 27 février.  «Nous allons interdire dans l’UE la machine médiatique du Kremlin. Les médias d’Etat Russia Today et Sputnik, ainsi que leurs filiales, ne pourront plus diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division dans notre Union. Nous développons donc des outils pour interdire leur désinformation toxique et nuisible en Europe», a déclaré Ursula von der Leyen. Un «bannissement» également promis par Josep Borrell lors d’une conférence de presse commune. Quelle légalité pour un tel «bannissement» ?  La question de la conformité d’une telle interdiction, au regard en particulier des différentes législations nationales, se pose. Sur quelle base précise un média dont les employés exercent un métier journalistique peut-il être «banni» ? Le bannissement d’un média est une notion inconnue du droit Pour l’avocat de RT France Basile Ader, «le bannissement d’un média est une notion inconnue du droit, et difficilement compréhensible s’agissant d’un média français qui emploie plus de 100 journalistes français encartés !» La décision de bannir notre chaîne, dans laquelle travaillent 176 salariés, dont plus de 100 journalistes, est une violation de l’Etat de droit et va à l’encontre des principes mêmes de la liberté d’expression La présidente de RT France, Xenia Fedorova, a réagi en ces termes à l’annonce européenne : «La décision de bannir notre chaîne, dans laquelle travaillent 176 salariés, dont plus de 100 journalistes, est une violation de l’Etat de droit et va à l’encontre des principes mêmes de la liberté d’expression. Rien ne peut justifier cette censure.»

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