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Coronavirus en Belgique : des indépendants en justice contre la fermeture forcée des cafés et restaurants

Des indépendants, restaurants, commerçants et autres, rassemblés pour la circonstance sous le nom collectif de CIMS (Collectif Indépendant Multi sectoriel) ont annoncé dimanche qu’ils introduiraient dans la semaine via un cabinet d’avocats liégeois deux recours, visant la fermeture des cafés et restaurants durant quatre semaines. Cette décision du Comité de concertation de vendredi entre en vigueur ce lundi. Les tenanciers de cafés et restaurants se sentent discriminés et estiment que la mesure n’est pas soutenue par des preuves scientifiques suffisantes.

A Berlin, un tribunal administratif a annulé l’obligation imposée aux bars et restaurants de la capitale allemande de fermer tous les jours entre 23h et 6h. Les juges ont estimé que cette mesure ne contribuait pas à « une réduction significative de l’incidence de l’infection ».

Pas de preuves scientifiques suffisantes, selon l’horeca

« Par cette action, on ne défend pas seulement les cafés et restaurants mais aussi toute une série de commerces et entreprises qui seront impactés par la fermeture de l’horeca« , explique dimanche Gilles Hoyoux, lui-même restaurateur et membre actif de ce collectif sur mesure, qui n’a pas d’existence juridique mais relaie les voix de nombreux entrepreneurs et indépendants de différents secteurs. La double action en justice est ainsi soutenue par la Fédération Patronale Interprofessionnelle SDI et les fédérations Horeca de Liège, de Namur et du Brabant wallon. Des groupes plus informels créés durant la pandémie à l’aide des réseaux sociaux s’y ajoutent, comme le « Collectif Wallonie Horeca » et le « collectif des Assiettes vides« . Des associations plus locales liégeoises sont également parties prenantes: l’ASBL du Commerce liégeois et l’ASBL du Carré.

Le groupe compte introduire dès mardi, via le cabinet MP², un recours en extrême urgence auprès du Conseil d’Etat, visant la suspension de l’obligation de fermeture des cafés et restaurants pour 4 semaines. Cette mesure doit cependant encore être formellement publiée au Moniteur belge, ce qui justifie l’attente de quelques jours. Autre raison: les professionnels derrière cette action espèrent encore être rejoints par d’autres, par exemple des fédérations plus nationales.

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Offensive contre France Soir : cette insupportable liberté d’expression

LA MINISTRE DE LA CULTURE, ROSELYNE BACHELOT, A DEMANDÉ LE 29 JANVIER 2021 LE RÉEXAMEN DU STATUT DE MÉDIA D’« INFORMATION POLITIQUE ET GÉNÉRALE » (IPG) DONT BÉNÉFICIE LE SITE D’INFORMATION FRANCE SOIR. L’ENJEU POUR CELUI-CI EST DE CONTINUER À BÉNÉFICIER DE SUBVENTIONS PUBLIQUES. CETTE DÉMARCHE N’EST PAS LA SEULE QUI VISE À AFFAIBLIR FRANCE SOIR. NOUS REVENONS SUR UNE RÉCENTE CAMPAGNE DE PRESSION FAITE PAR UN COLLECTIF ANONYME AUPRÈS D’ANNONCEURS PUBLICITAIRES. LA TECHNIQUE POUR AFFAIBLIR LE SITE EST, UNE NOUVELLE FOIS, D’ESSAYER DE TAPER AU PORTEFEUILLE. LA RADIO D’ÉTAT FRANCE INTER VIENT COMPLAISAMMENT D’OFFRIR UNE NOUVELLE TRIBUNE AUX INSTIGATEURS DE CETTE DÉMARCHE.

Dans un précédent article, l’OJIM a relayé un appel du directeur de la publication de France Soir pour soutenir ce média. Dans la liste des pressions subies par le site d’information citées par l’auteur de l’appel, Richard Boutry, l’une d’entre elles est absente : la campagne menée par Sleeping Giants France visant à tarir la manne publicitaire du site.

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Pays-Bas : inactifs depuis plusieurs mois, des restaurateurs portent plainte contre le gouvernement

La plus grande organisation néerlandaise du secteur de la restauration a annoncé qu’elle portait plainte contre le gouvernement pour tenter de faire lever les restrictions anti-Covid qui ont amené à fermer bars et restaurants depuis la mi-octobre. Une plainte a été déposée le 22 février par la fédération des restaurateurs Royal Horeca Netherlands contre le gouvernement hollandais pour tenter de faire lever les restrictions sanitaires qui ont amené à fermer les bar et restaurants depuis la mi-octobre. La plainte intervient alors que le Premier ministre Mark Rutte et son ministre de la Santé, Hugo de Jonge, devraient annoncer le 23 février un léger assouplissement des mesures sanitaires, dont la réouverture des salons de coiffure et de certaines écoles. Des annonces qui ne devraient pas concerner le couvre-feu en vigueur de 21h à 4h30, dont le prolongement pour trois semaines supplémentaires devrait être acté. Aucun assouplissement n’est envisagé pour les bars et les restaurants selon les médias néerlandais. «Situation désespérée» «Nous sommes très déçus par le gouvernement», a déclaré Rober Willemsen, président de la fédération des restaurateurs Royal Horeca Netherlands. «Nous avons essayé jusqu’au dernier moment de [..] trouver une stratégie permettant de voir ce qui serait possible au lieu de garder tout hermétiquement fermé», a-t-il ajouté dans un communiqué décrivant dans la foulée une «situation désespérée». Réclamant une ouverture «dès que possible», l’organisation qui assure revendiquer 20 000 entreprises et 255 000 salariés, réclament par ailleurs des compensations financières.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/84100-pays-bas-federation-restauration-poursuit

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Suisse – La pétition demande une justification scientifique de la politique de confinement

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Dans les hôpitaux, l’inquiétude monte autour des masques chinois KN95

22 FÉVRIER 2021 PAR CAROLINE COQ-CHODORGE, RAPHAËL GODECHOT ET ANTTON ROUGET

Plusieurs directions hospitalières ont décidé d’arrêter de distribuer les masques de protection de la norme chinoise KN95, qui avaient été commandés en urgence au printemps. Face aux arbitrages contradictoires, les soignants s’inquiètent de l’efficacité réelle de ces masques, et s’interrogent sur leur rôle dans l’apparition de clusters dans les établissements de santé.

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France : en pleine pandémie, l’Etat offre un nouveau contrat au cabinet McKinsey qui touchera 800 000 euros

Chez plusieurs cabinets de conseil en France, il y a le sentiment que McKinsey est favorisé par l’Etat. D’ailleurs, ce constat a récemment poussé le cabinet français, TNP, concurrent de McKinsey, à poursuivre l’Etat après que celui-ci ait octroyé un marché de 12 milliards d’euros au cabinet américain. L’Etat était convoqué au tribunal ce 16 février pour répondre aux accusations portées contre lui.

Mais, apparemment, Emmanuel Macron et son gouvernement ne comptent pas lâcher McKinsey. Car, en pleine crise sanitaire et au moment où ses relations avec le cabinet américain (qui a clairement participé à la création du parti En Marche) soulèvent une grosse polémique en France, le pouvoir voit toujours en ce cabinet américain le seul capable de résoudre les problèmes auxquels l’Etat fait face.

Alors, que se passe-t-il encore? En fait, d’après le média Consultor, McKinsey et un autre cabinet connu sous le nom de Roland Berger (qui a déjà collaboré avec l’Elysée dans la gestion de la pandémie) ont été sélectionnés par Bercy dans un appel d’offres lancé en octobre dernier concernant des “prestations d’appui à l’administration dans le cas de restructurations et/ou de transformations d’entreprises répartis en 5 lots”.

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Ça sent l’impôt sur l’épargne, en France

Un impôt sur l’épargne pour « financer la relance » ? Voilà une idée qui traîne avec d’autant plus d’insistance que la commission des finances du Sénat a consacré une longue audition sur le sujet la semaine dernière. Le principe est simple : à cause du confinement, les Français ont été forcés d’épargner 200 milliards € en 2020. Et si l’Etat les récupérait par l’impôt pour les réinjecter dans l’économie ? Certains sénateurs socialistes n’ont aucun complexe à le réclamer au gouvernement. Mais ils ne sont pas les seuls… et les projets d’impôts nouveaux commencent à fleurir. Attention au livret A et à l’assurance-vie, l’Etat s’y intéresse de près.

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Coronavirus : la commercialisation du spray nasal « COV-Defense » suspendue

La commercialisation prévue du spray nasal « COV-Defense », également dénommé spray nasal « Biokami », est suspendue sur décision de police sanitaire de l’Agence du médicament (ANSM), faute d’avoir reçu les données démontrant sa performance et sa sécurité.

Selon les communications récentes du fabricant, la société Pharma & Beauty-Centrepharma, ce spray virucide, à base d’eau ionisée, « assure l’inactivation du virus Sars-CoV-2 à plus de 99%« .

Le fabricant avait annoncé la commercialisation de ce spray le 1er mars en pharmacie et mi-mars en parapharmacie et pharmacie en ligne.

Mais malgré ses allégations, l’ANSM affirme lundi n’avoir « reçu aucune donnée de validation clinique démontrant la performance et la sécurité d’utilisation de ce spray, condition indispensable pour qu’un dispositif médical puisse être mis sur le marché selon la réglementation européenne« .

« En l’absence de telles garanties et dans l’attente d’informations complémentaires, la mise sur le marché, la distribution, la publicité et l’utilisation du spray sont suspendues jusqu’à leur mise en conformité avec la réglementation« , ajoute le gendarme des produits de santé.

La société Pharma & Beauty-Centrepharma est en outre tenue de faire le rappel des lots de ces pulvérisateurs qui auraient déjà été distribués et d’informer toutes les personnes physiques ou morales susceptibles d’en détenir.

Cette décision de police sanitaire a été signée le 19 février par la directrice générale de l’ANSM, la Dr Christelle Ratignier-Carbonneil.

Les dispositifs médicaux sont des produits de santé, qui font l’objet d’une surveillance de la part de l’ANSM, visant à contrôler le respect de la réglementation qui leur est applicable, notamment en matière de performances et de sécurité d’utilisation pour les patients, rappelle l’agence sanitaire.

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Covid-19 : le gouvernement britannique espère lever les dernières restrictions fin juin

Boris Johnson a présenté le 22 février un plan de déconfinement axé en trois étapes : la première se matérialisera par la réouverture des écoles le 8 mars. L’objectif final consiste en la levée de l’ensemble des restrictions d’ici fin juin.

Pays d’Europe le plus durement touché par le coronavirus avec plus de 120 000 morts, le Royaume-Uni s’est confiné pour la troisième fois en début d’année face à une explosion de l’épidémie due à un variant plus contagieux apparu dans le sud de l’Angleterre et qui a conduit les hôpitaux au bord de la submersion.

Selon un calendrier décidé dans chacune des nations le composant, le pays s’apprête désormais à relâcher un peu la vis, les restrictions et la campagne de vaccination massive ayant entraîné un repli des contaminations, des hospitalisations et des décès. 

«Nous ne pouvons persister indéfiniment avec des restrictions qui affaiblissent notre économie, notre bien-être mental et physique», a expliqué le 22 février le Premier ministre Boris Johnson devant les députés, présentant un plan en quatre grandes étapes pour l’Angleterre. «C’est pourquoi il est essentiel que cette feuille de route soit prudente mais aussi irréversible.»

Première étape du déconfinement : la réouverture des écoles le 8 mars 

En Angleterre, nation la plus peuplée avec 56 millions d’habitants, les écoles seront les premières à bénéficier du relâchement des restrictions, avec une réouverture prévue le 8 mars. 

A partir du 29 mars, la consigne de rester à la maison sera levée et les rassemblements en extérieur, limités à six personnes ou deux foyers différents, seront autorisés. Les magasins non essentiels, les coiffeurs, les pubs – mais seulement en extérieur – et musées devront en revanche attendre le 12 avril. Les cinémas, hôtels, stades (avec maximum 10 000 personnes), l’hôtellerie-restauration (en intérieur) suivront le 17 mai, date à laquelle les membres de foyers différents pourront se rencontrer en intérieur.

Si la situation sanitaire le permet, les restrictions limitant les contacts sociaux seront levées le 21 juin au plus tôt, de même que la consigne de télétravail. 

«Le programme de vaccination a changé la donne»

BorisJohnson a affirmé que toute décision serait prise en fonction des éléments scientifiques à sa disposition, comme l’efficacité des vaccins anti-Covid et le repli des hospitalisations. 

Le gouvernement a fondé sa stratégie de sortie de crise sur la campagne de vaccination lancée début décembre qui bat son plein. Un adulte sur trois a déjà reçu une première dose, soit plus de 17,5 millions de personnes, et d’ici à mi-avril, les plus de 50 ans devraient tous avoir été partiellement vaccinés. Le gouvernement a promis que tous les adultes se verront proposer une première injection de vaccin anti-Covid d’ici fin juillet.

«Je crois fondamentalement que le programme de vaccination a changé la donne en notre faveur», a souligné Boris Johnson. 

Au Royaume-Uni, chacune des quatre nations du pays décide de sa stratégie en matière de déconfinement. En Ecosse et au Pays de Galles, les écoles ont rouvert progressivement à partir du 22 février, en commençant par les plus petites classes de primaire.

Tout en se préparant à un déconfinement, le gouvernement a durci les contrôles aux frontières pour éviter l’importation de variants. Depuis le 15 février, les résidents britanniques et citoyens irlandais arrivant en Angleterre en provenance de 33 pays classés en risque doivent observer dix jours de quarantaine dans un hôtel, à leurs frais.

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En Australie, il n’est plus possible de lire ou de partager des actualités sur Facebook

La nouvelle fait polémique dans le monde entier: désormais, les Australiens ne trouveront plus d’actualités sur Facebook. Même depuis la France, lorsque l’on essaie de publier une actualité australienne sur Facebook, la plateforme fait savoir que cela n’est plus possible.  Quel délit ont donc commis les Australiens pour que Facebook ait pris une telle décision? Le coupable est une proposition de loi, qui obligerait les plateformes numériques comme Facebook et Google à rémunérer directement les médias pour la diffusion de leurs contenus.

Google préfère négocier pour ne pas perdre ses utilisateurs Australiens

Face à cette décision radicale de Facebook, qui peut être interprétée comme du chantage, pour forcer l’Australie à retirer son projet de loi, le Premier ministre australien a annoncé qu’il ne se laissera pas intimider, et que le gouvernement mettra en place la réglementation qui vise à obliger Facebook et Google à rémunérer les médias pour la reprise de leurs contenus. 
Google a adopté une position bien différente. Dans une lettre d’intention, le géant d’Internet s’engage à verser une somme de 19,2 millions d’euros pendant cinq ans, à Nine Entertainment Co. , suivant ainsi la même stratégie qu’en France, qui vise à payer certains médias, pour diviser la presse et stopper ses revendications.
Microsoft, de son côté, a profité de la situation pour se positionner du côté des éditeurs presse en espérant faire basculer les australiens vers son moteur de recherche Bing.

Facebook ou Google pourraient-ils faire de même en France?

 En France, Facebook compte lancer cette année le service News, et du côté de Google, un contrat de près de 90 millions d’euros sur trois ans a été signé entre Google et l’APIG (Alliance de la presse d’information générale), ce qui bénéficiera à 120 médias (seulement). Dans ces conditions, il est peu probable qu’une telle polémique, avec une interdiction de la diffusion d’articles par Facebook, voit le jour en France.

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